TMM175

Démarré par philb, 27 Novembre 2017, 21:15:21 PM

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philb

Déjà en librairie, trouvé ce matin.  Numéro intéressant, je décortique.  :)
Philippe

HO, 2R CC/digital, belge ?poque IV/V + Fret frontalier imaginaire.

doomslu

Oups, j'ai oublié de l'annoncer...  ???

Luc

Tonga

#2
Bonjour à tous.

Je ne sais pas si mon message est idéalement situé, mais je n'ai pas trouvé de meilleur endroit. Ça fait maintenant quelques numéros que TMM, en l'occurrence TMM 175, publie ou fait allusion aux bâtiments conçus par gravure laser. Comme j'ai pas mal travaillé sur cette technique, je saisis l'occasion pour contribuer au sujet, parfois de façon critique, mais j'espère toujours constructive.

Suggestions pour la rédaction

Les modèles de bâtiments belges sont malheureusement encore très rares et toujours très artisanaux. Le modéliste est donc appelé à les faire voisiner avec d'autres constructions, artisanales ou non. Pour le lecteur, il est donc essentiel de connaître les dimensions des bâtiments et surtout la façon dont ils s'intègrent dans des réalisations existantes. Ces informations me font défaut, surtout dans le dernier article paru dans TMM 175, puisqu'elles ne sont pas disponibles sur le site du fabricant (en chantier et uniquement en néerlandais à ce jour). Je voudrais voir des photos des bâtiments décrits, en présence d'autres réalisations artisanales ou industrielles, sachant que beaucoup de bâtiments ne sont pas conçus à l'échelle H0, mais sont souvent à des échelles indéterminées, généralement plus petites. Pour moi, c'est beaucoup plus important que de savoir qu'on utilise de la colle à bois pour l'assemblage (voir ci-dessous). Accessoirement, pour le traducteur, on ne parle pas de façades plâtrées, mais crépies.

Suggestions pour les artisans

Beaucoup de bâtiments en Belgique ont des façades en briques. C'est plus le cas dans le sud du pays, mais aussi dans les villes flamandes. Je pense à Louvain en particulier. Je suis bien conscient qu'en gravure laser, plus on grave, plus il faut du temps et donc plus cher ça coûte. N'empêche. Autre chose: autour des gares, il y a souvent des commerces, plus que des maisons d'habitations. A quand des maisons avec un rez-de-chaussée commercial. A titre d'exemple, je joins ci-dessous une série de maisons (inspirées d'une rangée de commerces de la rue Grétry à Liège) que j'ai construites en gravure laser pour mon réseau. Une maison ouvrière du projet Hézelon est jointe pour illustrer cette compatibilité d'échelle mentionnée précédemment. Je voulais publier des photos de ces maisons après que je les aurais terminées, mais l'occasion fait le larron.

Pour l'assemblage

Dans TMM 173, un article décrit l'assemblage de kits en carton avec de la colle à bois diluée à l'eau. Je considère qu'il s'agit d'une erreur. Le carton absorbe l'eau et plus il y en a, plus il se ramollit et plus la colle blanche durcit vite. Malheur à vous si vous avez commis une erreur d'assemblage. La première chose à faire est d'utiliser de la colle blanche convenant au carton, sans la diluer. Ça se trouve dans tous les magasins de fournitures pour artistes. Personnellement, sur le carton, j'utilise des colles cellulosiques sans eau qui sont tout aussi efficaces et ne ramollissent pas le carton. Elles sont à base d'acétone, qui n'est pas toxique aux quantités minimes utilisées. Pour certains assemblages, les colles cyanocryliques sont également utilisables. La colle blanche uniquement pour le MDF qui est bien plus résistant à l'eau. De même pour la peinture, pourquoi cette obsession des peintures l'eau (TMM 173)? Même le carton le plus poreux peut se peindre avec des peintures glycérophtaliques, type Humbrol.

S'agissant de la finesse des gravures laser, dénoncée à juste titre dans l'article précité, je voudrais insister sur le fait que la technique n'est pas en cause, mais bien les concepteurs du modèle. Vous pouvez vérifier sur l'oriel de la maison de droite sur la photo ci-jointe qu'on peut faire en gravure laser des gravures presqu'aussi fines qu'en photodécoupe sur laiton. Le tout est de choisir le bon matériau, ici du bristol de 0,25 mm d'épaisseur

Enfin, je voudrais préciser que des constructions réalisées en double couche de MDF comme décrit dans TMM 175 sont extrêmement solides, plus même que leur équivalent en polystyrène, contrairement à ce qu'on lit parfois (y compris dans TMM). Certes, il existe une certaine sensibilité à l'eau (mais pas à l'humidité) qu'on peut combattre en peignant les modèles avec des peintures glycérophtaliques, avec éventuellement des toitures en plastiques, sachant que nos réseaux ne sont pas destinées à rester sous la pluie.
Claude
H0 continu, DCC Lenz
SNCB, Ep. III