Construction d'un module H0-H0m.

Démarré par FREMO e.V. - afd België, 06 Mars 2007, 12:17:08 PM

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greg5518

Herman,

Du point de vue électrique, il y a quand même quelque chose que je ne comprends pas : Quand un essieu HO roule, à un moment donné, pendant une fraction de seconde, il fait un court-circuit sur le HO quand il touche un des 2 rails HOm en roulant dessus et qu'il est toujours sur les rails HO. (l'essieu fait le pont entre le rail HO et HOm) Bon ça ne dure pas longtemps, mais quand même... ça peut marquer les roues à la longue en faisant des étincelles suite au court-circuit ? Et vis et versa pour un essieu HOm.

Pour une alimentation DC analogique (traditionnelle) ça ne doit pas poser problème , mais en digital... on risque d'avoir des resets du système, non ?
grégoire Fontaine
passionné de la ligne 42 Liège Luxembourg
Alaf Liège

FREMO e.V. - afd België

Pour Greg5518   

1 - Dans mon 2ième intervention, j'ai écrit; ""C'est une Construction **FREMO** "".
C'est-à-dire, que si il y a du trafic sur la voie 'H0' = il y a du courant d'alimentation.
Comme dans la réalité, le plus grand train passe devant l'autre et comme le train vicinal doit attendre = 0-volt d'alimentation/mieux est coupure d'alimentation.
 
2 – Comme je l'ai construit, ce croisement, les rails de la voie normale passent devant la voie étroite. C'est fait spécialement pour, parce que la voie étroite/vicinal ne peut que passé après le passage du train à voie normale. La section de voie normale, sera coupé de la alimentation et est donc nulle.

3 – Pour le digital chez vous, je doit dire que je n'ai aucune idée. A **FREMO** on pratique pour le moment la même philosophies que pour l'analogue. Trafic = alimentation, pas de trafic = pas d'alimentation.

4 – Une solution pourrait être, de couper les bout de rail de croisement en angle de 45° et les contactes seront alors ultra minimale. Il faut une fois faire un essayes.

Pour Michel

Moi le l'ai déjà fait, mais je préfère de ne pas le faire. Comme ce sont des petites coupures de rails, la température  ne joue pas vraiment. Sur des réseaux fixes, j'en ai fait aussi, il y a maintenant plus de 15 ans et ça tiens toujours et pas de problèmes. Je sais que sur ce grenier la température monte à plus de 55°, même les rials (flexibles) n'ont pas encore bougé. Je dois aussi dire, q'on a pris le temps pour les poser et entre chaque coupure de rail, il y avait toujours une espace de 2mm et sur UNE coté, l' éclisse était fixé avec une pointe de soudure, de l'autre coté pas.

Si les rails sont bien fixés sur le chemin de cuivre en « Pertinax », ça doit être bon. Il y a des modules **FREMO ** de plus de 20 ans avec cette procédure, et pas de problèmes.

Cordialement [^]
Herman
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stefan Appelmans

Faire les "extrèmes pointes de coeur" à part et non conductrices?
stefan

serow

Citation :
Initialment entrer par stefan Appelmans

Faire les "extrèmes pointes de coeur" à part et non conductrices?



Si, justement, conductrice, mais polarisées par relais.

Ceci dit, couper le courent sur une voie en digital est un non sens. Les feux qui s'éteignent, le bruiteur qui s'arrête... c'est enlever un des avantages du digital.

greg5518

En fait, on a le cas au club, mais en HO#HO. Il faut jouer avec un relais et choisir une direction principale par défaut : relais non exité. Quand on exite le relais c'est pour la direction qui croise la direction principale. Il faut juste que le croisement soit isolé complètement du reste du réseau (8 rails à isoler). Je ne vois pas d'autre solution (sauf plastique) quand on veut garder des pointes de coeur métalliques alimentées.
grégoire Fontaine
passionné de la ligne 42 Liège Luxembourg
Alaf Liège

André S

En fait, on a le cas au club, mais en HO#HO. Il faut jouer avec un relais et choisir une direction principale par défaut : relais non exité. Quand on exite le relais c'est pour la direction qui croise la direction principale. Il faut juste que le croisement soit isolé complètement du reste du réseau (8 rails à isoler). Je ne vois pas d'autre solution (sauf plastique) quand on veut garder des pointes de coeur métalliques alimentées.

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grégoire Fontaine
 
Tout à fait d'accord avec toi et Serow pour des pointes de coeur polarisées. Le plastique, pouah! ça fait jouet et pas réaliste du tout. En plus, ça crée des lacunes électriques; alors, bonjour les arrêts intempestifs des petits engins à 2 essieux et même de certaines grandes locomotives!

Ceci dit, pour ma part, je n'ai besoin que d'un relais à 4 inverseurs pour alimenter les 4 coeurs de croisement (sur un croisement entièrement métallique). Et toi, Grégoire, tu parles de 8 rails à isoler ... et à polariser probablement. Je pense forcément aux 4 rails internes en  plus des 4 coeurs de croisement. Peux-tu me faire un schéma sur lequel figurent les isolations? Il existe en effet plusieurs façons de construire un croisement au point de vue des isolations électriques. Celle de Herman ne s'applique qu'aux modules Fremo et ne concerne donc pas la majorité des modélistes.

Merci d'avance,

André
André
H0, H0m/e, 2R, DB + B, Ep. III - DCC Lenz LZV100 3.6, LH100/90, Mobil Control ESU, iPod avec TouchCab et WiThrottle, détection Lenz LB101/LR101 & LTD RS-8, com bidir RailCom, décodeurs locos Lenz & ESU, décodeurs acces. Lenz LS150 & ESU SwitchPilot Servo - RRTC GOLD 8 A3, PC sous WIN 8
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François-Xavier Leemans

Citation :
Initialment entrer par André S

En fait, on a le cas au club, mais en HO#HO. Il faut jouer avec un relais et choisir une direction principale par défaut : relais non exité. Quand on exite le relais c'est pour la direction qui croise la direction principale. Il faut juste que le croisement soit isolé complètement du reste du réseau (8 rails à isoler). Je ne vois pas d'autre solution (sauf plastique) quand on veut garder des pointes de coeur métalliques alimentées.

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grégoire Fontaine
 
Tout à fait d'accord avec toi et Serow pour des pointes de coeur polarisées. Le plastique, pouah! ça fait jouet et pas réaliste du tout. En plus, ça crée des lacunes électriques; alors, bonjour les arrêts intempestifs des petits engins à 2 essieux et même de certaines grandes locomotives!

Ceci dit, pour ma part, je n'ai besoin que d'un relais à 4 inverseurs pour alimenter les 4 coeurs de croisement (sur un croisement entièrement métallique). Et toi, Grégoire, tu parles de 8 rails à isoler ... et à polariser probablement. Je pense forcément aux 4 rails internes en  plus des 4 coeurs de croisement. Peux-tu me faire un schéma sur lequel figurent les isolations? Il existe en effet plusieurs façons de construire un croisement au point de vue des isolations électriques. Celle de Herman ne s'applique qu'aux modules Fremo et ne concerne donc pas la majorité des modélistes.

Merci d'avance,

André



Salut André

Je fais une photos du croisement en question ce soir et te l'envoie par mail demain.

FXL
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Membre Alaf
www.alaf.be

greg5518

voici le schéma d'un croisement HO#HOm.

Le croisement est divisé en 4 ensembles de rails (R1 à R4) et est isolé par 8 éclisses du reste du réseau. Les contre-rails sont liés électriquement aux rails qui les longent. En effet, on ne peut pas tolérer que les contre-rails soient alimenté à une tension différente des rails qu'ils longent. sinon, risque de court-circuit quand une roue touche le rail et le contre-rail.

Les contacts K sont dessinés au repos c'est à dire quand le train roule sur le HO (R1 à R4 sont alimentés par l'alim HO). Avant de faire rouler un train sur le HOm, on doit actionner le relais K en fermant l'interrupteur coté HOm. Les contacts basculent dans l'autre position, alimentant les rails depuis l'alim HOm. Il faut donc disposer d'un relais à 4 inverseurs. J'espère être suffisament clair pour les non-électriciens [;)]

grégoire Fontaine
passionné de la ligne 42 Liège Luxembourg
Alaf Liège

FREMO e.V. - afd België

Bonjour,

J'ai une "colle" ! [:I]

Est-ce qu'il y avait un signale (d'arrêt par exemple) coté vicinal, pour avertir l'approche d'un train à un passage à niveau gardé où voir même non gardé ?

J'ai cherché dans le peu d'information que j'ai, mais pas une solution valable et pour être vraiment correct le voici.

Je dois aussi mentionner que a coté de la route, il y a un point d'arrêt pour voyageurs, qui veulent descendre pour aller se promener dans le bois (ardennais). Je dois dire que j'ai toujours cette image dans ma tête, d'il y a les années 60 quand on passait les fins d'années ensemble en famille en Ardennes (Bohan sur Semois)  

Dans l'attente de vos bonnes informations,
Amicalement
 
Herman
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serow

Qu'entends tu par signal?

Si on se trouve en rue, se sont les feux du PN voie normale qui servent de feux aussi bien pour les voitures que pour le tram.

En signalisation lumineuse vicinale, on pourrait mettre un 'rouge de protection'

Reste encore une solution: la plaque d'arrêt de sécurité. Que l'on ne peut franchir qu'après s'être arrêté et avoir vérifié que les règles de sécurité sont respectées.

André S

D'accord avec Serow. Il existait cependant d'autres mesures de sécurité selon l'époque et l'endroit.

En principe, lorsqu'une route coupe les voies de la SNCB, c'est celle-ci qui assure le fonctionnement des signaux. C'est le cas classique du passage à niveau routier que tout le monde connaît. Et, bien entendu, si une ligne vicinale emprunte la route, les trams et trains vicinaux doivent obéir aux signaux routiers. Mais ces signaux étaient souvent associés à des aiguilles de déraillement intégrés dans la voie vicinale de chaque côté de la traversée. En effet, la SNCV posait fréquemment des aiguilles de déraillement aux endroits dangereux que constituaient les traversées de voies normales, notamment les voies des raccordements (charbonnages et autres embranchés). En théorie, au repos, une aiguille de déraillement doit dévier les roues du véhicule en dehors de la voie (déraillement). Pour que le train (tram) puisse passer sans dérailler, il fallait qu'un agent appuie son talon sur une pédale s'enfonçant dans le sol et ce durant le passage du convoi entier.

Quelques précisions qui, je l'espère, intéresseront les amateurs de vicinal. Normalement, c'était le percepteur du dernier véhicule qui avait en charge d'enfoncer la pédale. Il faut se rappeler qu'il y avait des percepteurs en plus du conducteur et que le tram pouvait traîner derrière lui jusqu'à 4 remorques (3 à bogies). Donc, le tram s'arrêtait, le percepteur de la dernière remorque descendait de son véhicule, courait jusqu'à l'aiguille et enfonçait la pédale. Le tram se mettait en route et, dès que le dernier essieu avait dépassé l'aiguille de déraillement, le percepteur rattrapait la dernière remorque en quelques enjambées pour remonter dessus. Ca se passait comme ça! Mais pas toujours sans problème. En cas de forte pluie, le percepteur ramassait évidemment une bonne douche et, en plus, en enfonçant la pédale avec son pied, il risquait de prendre un bain de pied involontaire car il arrivait que la boîte de la pédale fût remplie d'eau (normalement, un orifice de vidange existait, mais un trou, ça se bouche!).

Voici une aiguille de déraillement. La pédale ne semble plus être en état de fonctionnement et l'aiguille n'est plus en déviation. Mais on voit que la manoeuvre de celle-ci pouvait se faire à l'aide d'un levier spécial (une sorte de grosse clé à douille) qu'on enfonçait dans le trou situé entre les deux rails  et qu'on faisait pivoter.  C'était un système fréquemment utilisé aux Vicinaux pour manoeuvrer un aiguillage (outre les systèmes automatiques commandés par le trolley).
Notez à l'avant-plan la grille surplombant le caniveau raccordé à l'égout. L'eau de pluie courant dans la gorge du rail (et celle pouvant se trouver dans la boîte de l'aiguille de déraillement) était récoltée et envoyée à l'égout. Une voie vicinale, c'est plus complexe que certains pourraient supposer!

[/img]


Ce n'est pas tout. Des sémaphores étaient parfois utilisés (et aussi des feux lumineux bien entendu).
C'était le cas sur la ligne Jemeppe-sur-Meuse – Verlaine qui coupait à deux reprises la voie reliant la gare de Jemeppe au raccordé "Vieille Montagne". La sortie du dépôt de Jemeppe était ainsi tributaire du signal à deux palettes de style Nord Belge. On voit sur les deux photos que la palette réservée aux Vicinaux est en position "voie libre" tandis que la palette pour la voie normale est en position "arrêt".

[/img]

[/img]



Voilà, Herman, il ne te reste plus qu'à installer deux aiguilles de déraillement et des signaux lumineux ou mécaniques au choix pour respecter la réalité. Bon amusement.
André
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serow

Je ne connaissais pas le cas des signaux à palette. Comme quoi on en apprend tous les jours.

Pour info, je poste une photo d'une 'boite d'aiguille' avec une clé dessus. A noter que c'est une clé moderne.


FREMO e.V. - afd België

Bonjours,

D'abords merci Eric et André.

Mais dans mon cas, et je le dis c'est dans ma mémoire, la situation était comme suite ;

De droite à gauche :

Gros arbres – Route pavée – Point d'arrêt de tram – rail vicinale – Maison de garde barrière ( roulante ancien type ), mais je ne me rappelle pas de signaux pour le PN routière, simplement la barrière roulent ancien type {epo 1}.

Si je suis doit dire une place, c'était entre Namur, point ou on descendait du train et via Gedinne en voiture, ancien chevrolet vers BOHAN, et ceci dans les années 1950 – 1960.

Pour mon module, je voudrais avoir la situation entre les années 1930 et 1960.

Pour les signaux que vous me décrive, j'ai aucune idée à quoi ça ressemble.

Merci pour les futures informations.
Cordialement
Herman
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André S

Je crois que l'endroit que tu décris, c'est à Gedinne, au passage à niveau sur la Nationale 95. Le tram passait là pour se rendre à la gare de Gedinne qui était son terminus (ligne Gedinne-gare - Vresse - Membre - Bohan avec antenne Vresse - Alle-sur-Semois).
C'est le seul endroit possible et la seule ligne vicinale entre Namur et Bohan qui correspondent à ta description.

Bonne chance dans tes recherches.

André
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zamateur

André, après Bohan, tu as oublié Sorendal (liaison transfrontalière supprimée en 1940).
Zébu ou Zamateur, c\'est au choix.

Amateur de Z avant tout et directeur technique des Saroulmapoul.
Fournisseur de couques et de flamiches