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Bonsoir.

Je suggère une autre piste, bien qu'allemande aussi. Les voitures ex-badoises et ex-bavaroises suggérées ici ont une toiture dont la courbure est régulière même si celle-ci est plus ou moins accentuée. La voiture « mystérieuse » en revanche présente une courbure prononcée aux raccords avec les flancs et très faible au centre. Ce qui me fait penser à une ex-KPEV dont le lanterneau aurait été supprimé, comme cela a parfois été le cas*. L'aspect de la porte donnant accès à l'intérieur renforce cette impression. L'espèce d'auvent au-dessus de la plateforme pourrait être lui aussi un bricolage tardif.
Qu'en pensez-vous ?

André-Marie 

* J'ai réalisé une telle modification jadis sur une prussienne à portières latérales, sur base d'une photo SNCB. J'ai toujours la voiture mais plus la photo...

Il n'y a pas que la toiture qui cloche – sur le modèle Märklin elle semble correcte, par contre.
Les machines belges avaient un carénage sur le côté gauche du corps cylindrique, pour protéger du gel les tuyauteries d'alimentation. Ce détail typique n'a jamais jusqu'ici été pris en compte. Autre détail, moins visible, les visières des fenêtres de cabine (celles permettant de voir vers l'avant) étaient à angles droits et non arrondies.
Celui qui veut s'offrir une 26 vraiment correcte doit se résoudre à transformer son modèle. (Ce qui était plus facile autrefois quand M+F fournissait une bonne partie des pièces nécessaires.)

André-Marie

Sur la moitié gauche du wagon, il semble y avoir un nom de firme. Il ne serait pas surprenant qu'il appartienne à une entreprise (fours à chaux) plutôt qu'à la SNCB elle-même. Et dans ce cas le gris serait très plausible. Je me souviens en particulier de wagons LHOIST peints en gris.

Exact pour les deux signaux de vitesse placés côte à côte : j'avais oublié ce point. (Mon RGS a disparu dans un déménagement chahuté et la mémoire peut flancher...) Reste que le signal n'est intéressant que pour une bifurcation, pas pour une entrée de gare.
Même si l'on s'attache surtout à restituer une ambiance, il n'est pas interdit d'essayer de coller le plus possible à la réalité. Il existe un tas de trucs pour cela, tels que les « chicanes optiques » mais il s'agit là d'un tout autre sujet...

Petit détail: Lamorteau n'est pas sur l'Athus-Meuse. 

Pour en revenir au signal de direction à deux palettes superposées...

Si ce signal était rare, c'est en raison de ses limitations.

En entrée de gare, contrairement à un chandelier, il ne peut fournir aucune information sur les signaux de sortie. (On est en deux positions, ne l'oublions pas.) Le simple passage d'un train ne peut dès lors se faire qu'à vitesse (très) réduite, avec présence d'un signal de réduction de vitesse (triangle jaune) au mât du signal d'entrée.

En ligne, en couverture de bifurcation – le problème de la répétition des signaux suivants ne se pose pas –, il ne peut convenir que si les deux branches de la bifurcation sont parcourables à la même vitesse. (C'était le cas pour le signal de Lamorteau évoqué dans mon post précédent.)

En modélisme, se dispenser d'un chandelier pour l'entrée de sa gare en adoptant un tel signal me semble une solution vraiment boiteuse. C'est d'ailleurs pour cela qu'il était si rare en réalité.

André-Marie.

Un signal de direction à deux palettes superposées, j'en ai connu un entre Lamorteau et Virton. Jamais vu que celui-là.

André-Marie.

Juger des teintes sur des photos en ligne est une gageure. Calibration (ou non) de l'écran, espaces colorimétriques différents, éclairage disponible lors de la prise de vues (ne pas se fier à la BdB automatique de l'appareil), tout cela concourt à rendre la tâche impossible.

Cela dit, je ne me prononcerai pas sur les B-Models que je n'ai jamais vus. Tout au plus puis-je supposer que la firme a choisi de reproduire un bleu déjà décoloré par les UV de la lumière solaire et certains agents atmosphériques. Ce dont je suis certain, en revanche, c'est que le bleu de Märklin est complètement à l'ouest. Trop foncé d'abord, même pour une loco sortant de l'atelier de peinture, et, surtout trop de vert dans le bleu. La prétendue patine du toit ne correspond pas du tout, en plus, à ce qu'on peut voir sur les (nombeuses) photos disponibles de machines en service.

Un rappel : utiliser la « vraie » couleur, même prélevée dans la « grande maison », ne donne pas un résultat correct en modélisme, comme le savent (ou devraient le savoir les maquettistes). Si vous avez un jour choisi la teinte de votre nouvelle voiture sur base des petits échantillons comme on en trouve dans les concessions, vous comprenez certainement. Les teintes doivent être d'autant plus éclaircies que l'échelle est réduite. Certaines marques procèdent ainsi depuis fort longtemps alors que d'autres y viendront, peut-être, dans quarante à soixante ans. ;-) C'est, de toute façon, un art délicat.

André-Marie

À propos des renforts aux extrémités :

J'ai longtemps cru aussi qu'ils avaient fait partie de la "belgicisation" de ces wagons allemands. Mais il semble bien que bon nombre de wagons fermés ont déjà connu ce traitement dans leur réseau d'origine, soit de construction sur des séries plus tardives, soit par modification ultérieure. Maintenant, il se pourrait aussi que l'on ait procédé de même en Belgique (homogénéisation). Ce qui par contre est une modification typiquement belge, c'est le déplacement des aérateurs vers les extrémités et leur remplacement par des dispositifs plus courts, métalliques et dotés d'un cadre. (Sur les "Dresden", qui sont plus longs que beaucoup d'autres types, ces aérateurs n'ont pas été portés aux extrémités. Les porte-lanternes (repérés par la peinture blanche) sont belges aussi (à l'origine ils étaient placés plus haut et en saillie) et, bien évidemment, les tampons.

André-Marie

Citation :Savez-vous si les UIC X 1982 venaient également en Belgique.

Oui.

Arnaud V,

Je ne crois pas qu'il faille s'en faire pour l'ancienne gare de Forrières (pas Ferrières) : le bâtiment a été rénové et transformé en une série d'appartements. Il est séparé des quais par une sérieuse clôture. Je me demande même s'il n'avait pas été racheté par le CPAS de Nassogne. (Forrières fait partie de cette commune.) L'avenir des bâtiments (superbes) de Grupont et de Poix me semble bien plus précaire.

À Grupont, les panneaux ont remplacé la plupart des vitres, bien plus que ce n'était le cas à Hatrival. Des travaux ont été faits pour enterrer plus profondément le cablage souterrain. (Ce qui n'est pas significatif en soi puisque se faisant progressivement partout, « Roumains » obligent...)

Plus important, de nouveaux signaux, déjà munis de la croix réglementaire, attendent d'être implantés : un de voie normale, un de contre-voie, plus deux mâts plus petits ne portant encore aucune cible (répétiteurs ?) Comme aucun terrassement n'est en cours, je ne sais pas très bien ce qu'ils vont remplacer. Je soupçonne que la voie 3 est appelée à disparaître – et donc aussi le block 64-60 – si bien qu'il ne subisterait plus qu'Hatrival pour le garage entre Jemelle et Libramont. (Les deux liaisons de Mirwart, pourtant modernisées il n'y a pas bien longtemps, sont bloquées en position directe.)

Enfin, une dalle de béton d'environ 10 x 4 m a été coulée à l'est du bâtiment actuel de Grupont, le long de la voie B, avec deux orifices pour le passage de l'alimentation électrique. Comme les caniveaux qui y conduisent sont à faible profondeur, ce doit n'être que pour du courant d'éclairage. Je suppose qu'il s'agira d'un abri plus grand pour les voyageurs : aux heures des écoliers, il y a du monde et pas assez de place pour s'abriter.

Ceux qui voudraient garder le souvenir du magnifique bâtiment de Grupont ne devraient pas perdre de temps, je crois.

André-Marie,
Grupont.

[I4 A9]

Bonjour !

J'ai des souvenirs encore précis d'une composition un peu différente : I4 A9, I2 buffet A4R, deux (ou trois ?) K3 B11, le tout en vert. (J'avais d'ailleurs à l'époque réalisé la voiture buffet à l'aide d'une voiture Fleischmann, de fenêtres Märklin et de marquages maison, bien avant que Jocadis ne sorte les siens.)

Pour la traction, je n'ai pas de souvenirs aussi précis, mais il me semble qu'il y a eu des 20 aussi. Malheureusement, je ne puis vérifier ce point : il va y avoir un an que j'ai perdu (presque) toute ma photothèque d'avant le numérique, la documentation accumulée depuis 1962 et la totalité du matériel réalisé, transformé ou patiné par mes soins !

s : André-Marie

Les lampadaires de quai de Brelec sont du type – encore courant aujourd'hui – avec abat-jour en forme d'ogive tronquée. Sur le stand, ils étaient présentés devant un BR État Belge (Kibri) et montés deux par deux sur un mât à l'extrémité recourbée, comme c'est le plus souvent le cas. Il semble malheureusement que ce mâst soit de section constante, alors que les vrais sont faits de plusieurs tronçons de diamètres décroissants. (Mais à l'impossible, nul n'est tenu.)

Voir « NORIMBERGA 2012 : LA DIRETTA DELLA FIERA, pagina 6 di 13 », sur le site italien www.ferrovie.info.

Les véhicules du Car-system de Faller ne déplacent que leur propre masse. C'est aussi le cas pour les bateaux à moteur télécommandés. Une loco, en revanche, doit pouvoir tirer une charge supérieure à sa propre masse. Cela suppose un accu plus ou moins volumineux, en plus du moteur, du décodeur... Je ne vois guère l'intérêt de se lancer dans cette voie.

Les deux extraits de cartes peuvent être téléchargés sur (public.me.com/andremarieducarme/fr), sans les parenthèses. Le dossier ne comprend actuellement que le fichier (jemelle_p31.jpg). Il s'agit d'une page d'un dossier que j'avais réalisé pour le cours d'Étude du milieu en 2e lorsque j'enseignais encore.

Tout à fait !