Citation :
Initialment entrer par ricky56
Je crois que si une solution doit être trouvée au problème, elle sera mécanique. En effet, les machines avec deux pantos ont plus facile passer, ais-je entendu...
Il faudrait quasi un "chasse/casse glace" installé devant l'archet du panto et suffisamment solide et acéré que pour casser la glace épaisse que le panto ne peut briser...
Par contre, chauffer la caténaire ? Avec la section de cable et surtout la quantité de cable, cela ne risquerait pas de consommer bonbon ? ? ? et puis, est-ce praticable ?
Les 2 solutions sont possibles et pratiquées, du moins en 1, kV à la SNCF:
D'abord, il faut savoir que la caténaire est en principe découpée en "secteurs" (nom officiel à la SNCF, cherz vous autres je ne maitrise pas) alimenté par 1 ou plusieurs disjoncteurs associés ou conjugués. En 1,5 kV, les intensités à acheminer étant particulièrement élevées, les sous-stations sont très rapprochées et font limite de secteur: cela signifie que un secteur encadré par 2 sous-stations est alimenté par les 2 bouts en même temps, par 2 disjoncteurs associés ou conjugués: si l'un lit un défaut, il s'ouvre et commande l'ouverture du disjoncteur de l'autre sous-station.
Ceal étant dit, sur certaines sections particulièrement exposées, les sous-stations sont équipées d'un dispositif de mise en court-circuit: dans une des sous-stations, on ouvre le disjoncteur du groupe traction, puis on met en court-circuit l'interrupteur de tête de la caténaire avec le rail: ainsi, le courant alimente le secteur par la sous-station amont, parcourt l'ensemble du secteur à pleine charge jusqu'à la sous-station aval puis repart par les raials à la sous-station amont. Ce dispositif, très consommateur de courant, n'est utilisé que sur les lignes à faible trafic car il nécéssite tout d'abord des sous-stations assez éloignées pôur obtenir une chute de tension de 1500 à 0 V uniquement avec la section caténaires, et ensuite pas de train en circulation à ce moment-là. Pour augmenter la longueur du secteur à dégivrer (et donc augmenter la résistance globale du circuit), on peut utiliser ce système sur 2 secteurs consécutifs en effaçant carrément la sous-sta intermédiaire. Ce système sert donc surtout à dégivrer une caténaire qui n'a pas vu rouler de train depuis longtemps, et juste avant la circulation du premier train.
Dans le même principe, plus compliqué à gérer puisque faisant intervenir le Transport mais moins consommateur de courant et largement plus efficace, l'opération consiste pour chaque secteur à systématiquement effacer la sous-station amont dans le sens de circulation des trains: dans ce cas, le train tire des intensités fournies uniquement par la sous-station aval, et ce courant réchauffe la caténaire "devant lui". Le problême, c'est les différences de pôtentiel aux franchissements des limites de sectuer, qui bien soiuvent provoquent des disjonctions, mais bon, on s'en accomode.
la troisième sol;ution consiste à faire rouler le train à 2 pantos levés, avec limitation de vitesse et évidemment interdit si on est déjà en UM ou DT.
Enfin, la solution ultime consiste en mla mise en marche d'un train racleur: on prend 2 vieilles locs électriques hors roulement (et un peu vieilles, dans les séries en cours d'amortissement), on remplace les archets à bande d'usure cuivre ou carbone par des archets à bande acier, on isole tous les systèmes de sécurité sur ces machines (VACMA...) et on les fait remorquer par un diesel, pantos levés et disjoncteur ouvert, à VL 30.... Idéal pour les voies de service, de tels "trains racleurs" composés de 2 BB 8500 encadrés de 2 BB 63000 essaiment les triages 1500 V de France lors de certains hivers rigoureux.
enfin, en 25 kv, beaucoup moins de problêmes:
d'abord, le cheminement du courant alternatif "ionise" l'air qui entoure les conducteurs, ce qui limite les dépots de verglas sur les conducteurs par gouttes de pluie ou flocons de neige surles conducteurs, sous reserve qu'on "tire" sur la caténaire, qu'ilm y ait bien cheminement de courant. mais inefficace pour le givre dû au brouillard. Ensuite, comme la tension est plus élevée, le contact s'effectue beaucoup plus facilmempent par amorçage, cv'est à dire par "arc" (c'est pour ça que ça flashe) et comme les intensités sont minimes, cet arc n'est pas destructeur pour la caténaire ni le pantographe, contrairement à un arc dans les mêmes conditions sous 1500 V qui là provoquera rupture du fil de contact par fusion.
Bien à vous tous, amicalement, Michel