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TMM 249 TEST: La 5405 SNCB en Voie N de Kato

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Sujets - André S

#1

Encore un petit reportage. Je suis en verve ces temps-ci, peut-être est-ce dû au confinement ? A propos, j'ai de quoi combler mon temps en tant que modéliste ferroviaire et je plains ceux qui habitent en appartement et n'ont aucun hobby !

Dans la foulée de reprise du modélisme et outre la construction d'une nouvelle gare souterraine, j'ai eu envie de ressortir du matériel roulant qui sommeillait dans mon grenier depuis fort longtemps. J'ai commencé par des locomotives à vapeur qui n'étaient pas encore équipées d'un décodeur. C'est parfois ardu d'équiper numériquement des locomotives anciennes vu le manque de place. J'y arrive cependant non sans quelques jurons.



Quelques-unes parmi les dernières machines à vapeur digitalisées BR 43 et 44 de la DB en attente de patine. J'adore ces bêtes de traction.


Comme d'habitude pour éviter la lassitude, je change de chantier ou reprend un chantier abandonné provisoirement. C'est donc depuis peu au tour des wagons que j'en suis arrivé. Je me les procurais le plus souvent sur des brocantes. Il y a de tout, même du matériel esquinté vendu pour 4-5 euros que je n'hésite pas à remettre en état. Comme je ne procédais pas à un inventaire, des surprises m'attendaient forcément. Cette fois-ci, j'ai sélectionné quelques boîtes poussiéreuses. Surprise ! J'ai retrouvé toute une série de wagons tombereaux de diverses marques mais tous de facture identique.



Ayant regroupé tous ceux qui traînaient dans mon grenier, j'en ai compté 40 ! Je ne me savais pas si riche et ça va me faire de belles rames avec toutes sortes de chargement. C'est étonnant de constater la ressemblance des caisses de ces tombereaux. Même les vieux wagons Jouef ou Lima font bonne impression quand on les compare au matériel Roco, Fleischmann ou encore Lilliput. Les dimensions sont exactes et la gravure est bonne. Bien sûr, les essieux de tous les Jouef doivent être changés et mis en conformité avec les normes NEM. Dans tous les cas, je réduis les boudins en hauteur pour les ramener à 1,1 mm au maximum. En bas à droite, ce sont 6 wagons terminés Jouef hormis la patine et le chargement. J'ai commencé par ce fabricant car ses wagons sont les plus emmerdants. Ce sera plus facile avec les autres marques.




Je dispose évidemment d'une floppée d'essieux dont une boîte pleine de Lima de récupération héritée du regretté André Witmeur qui proposait à la vente des wagons Lima transformés et dont les essieux étaient systématiquement remplacés. La distance entre pointes est un poil plus courte que celle des Jouef mais les boudins (mentonnets pour les puristes) du genre coupe-pizzas doivent être revus et corrigés.



Ma vieille machine de fabrication maison m'est bien utile pour rectifier les boudins de roue. En bas, prêt pour la transformation,  un wagon jouef d'origine avec ses essieux sous-écartés et aux énormes boudins et, en outre, ses énormes attelages que je remplace évidemment par des Kadee.



Le wagon Jouef a été amputé de ses éléments indésirables et pourvu de cales d'épaisseur pour attelages. Il est accompagné de 2 attelages Kadee à assembler. L'ancien propriétaire avait heureusement remplacé le train de roues par des essieux corrects. En voilà encore un qui sera bientôt terminé.





Les wagons sont lestés à l'aide feuilles de plomb découpées pour obtenir environ 85 grammes. Un chargement camouflera opportunément ce lest.



Voilà l'apparence du dessous de 2 wagons Jouef dûment transformés : 4 essieux rectifiés et 2 attelages Kadee. En outre, un des deux wagons a été pourvu de vis à la place des deux tétons cassés. Vu la vieillesse du plastique, celui-ci devient cassant, ce qui nécessite de la délicatesse lors des manipulations.



Encore un détail qui a son importance. Les wagons fabriqués par la firme KleinModellbahn ont un gros défaut : leur zamac attrape la peste (comme d'ailleurs chez d'autres firmes) ce qui entraîne la déformation de la pièce coulée dans ce matériau. Ici, c'est le plancher en zamac (conférant un lest) qui s'est déformé sur 5 des 9 wagons que je possède. Je compte remédier à cela en refabriquant de nouveaux planchers.


Il y aura encore d'autres photos de matériel rénové/transformé/amélioré.
#2
Étant donné que j'ai repris mes travaux sur mon réseau après une longue période d'hibernation, je me suis dit qu'il serait peut-être bon que je montre quelques images.


Il s'agit d'une voie unique souterraine que j'ai voulu récemment rendre visible. Pour ce faire, j'ai découpé le bord de l'assiette supérieure destinée à recevoir une cokerie me disant qu'il resterait suffisamment de place pour celle-ci.



Une fois les panneaux latéraux redécoupés et reposés pour s'ajuster au nouveau décor, j'ai commencé par installer un portail de tunnel et des éléments de mur de soutènement en béton confectionnés en plâtre au moyen de ma panoplie de moules proposés par diverses firmes (Werkstatt Spörle, Woodland Scenics ou Noch, Modellbauversand Jutta Joachim, ....). 



La décoration est ici relativement avancée car la voie est peinte, les éléments de mur mis en place, peints et patinés, le ballast et les bas-côtés réalisés et les talus en enduit fibreux (pâte de papier + plâtre + colle)  mis en forme et prépeints. Une végétation sommaire est en cours de pose, histoire de juger le résultat. La finition est pour plus tard.



Le travail se poursuit en reprenant la série d'opérations citées précédemment. Ici, l'on voit bien les bouts de panneau en MDF servant de support aux plaques de plâtre.



C'est loin d'être fini car la gare de Celle fait bien 3 m de longueur. L'assiette élargie permettra l'implantation de quelques bâtiments desservis par le rail.


J'espère que ces quelques vues redonneront du courage à ceux qui, comme moi, ont délaissé quelque peu leur réseau pour cause de baisse de moral (l'hiver et autres misères de l'existence sans doute !).
#3
Je me suis dit que ce serait peut-être bien que je publie quelques nouvelles de l'avancement de mon réseau d'autant que l'activité sur ce forum n'est plus ce qu'elle a été. Lassitude des membres, dont moi-même, peut-être ?

Ayant déserté un peu mon antre, j'ai quand même fait avancer mon réseau. Le bloc automatique est effectif sur la grande ligne à double voie n° 10 depuis le début de l'année ; cela m'a occupé évidemment un bon bout de temps mais je ne puis montrer de photos de cette facette du modélisme.
Par contre, côté décor, cela a un peu bougé et également du côté création de rames de wagons avec normalisation des attelages Kadee, des essieux graphités pour la détection des véhicules, de la peinture et la patine.



Cette partie du réseau a vu une modification des bâtiments, la création d'un mur ouvragé et quelques autres babioles.
La route a été réasphaltée, les voies reballastées et la végétation améliorée. Des protections en plexiglas ont été installées. Il y a encore du travail pour peaufiner l'ensemble !




Cette portion de la rivière "La Gueule" est terminée.



Un coin fondamentalement transformé. J'ai supprimé le diviseur scénique sur une certaine longueur et fondu les deux paysages de part et d'autre de ce dernier et remaniant totalement les voies et le décor. J'ai nommé cet endroit "Cinq Ponts" en pensant à Trois-Ponts en Belgique. Ici, on ne voit que 4 ouvrages d'art car le 5e est caché. L'eau de la rivière reste à faire ainsi que certains détails.



Un petit caboteur monte 4 wagons en direction de la cokerie.



On voit que la végétation s'est étoffée entretemps.



Passons à l'étage inférieur, autrement dit allons voir la double voie en niche au niveau 80 cm. L'éclairage est dispensé par une série de diodes DEL. Ce n'est pas cher et ça consomme peu.


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Une autre vue de la voie en niche. Ça manque de buissons et d'arbres mais ça viendra en son temps. Les deux poteaux sont provisoires et me servent de repères pour savoir où s'arrêtent (ou commencent) les cantons.


La suite concerne la création de rames de wagons patinés et je publierai quelques photos de ceux-ci.
#4
Les travaux de décoration sur mon réseau ont quelque peu progressé depuis mon dernier post à ce sujet publié au début de l'année.


Le complexe routier aux abords du viaduc de Stahldorf Ouest est pratiquement terminé Reste à peaufiner le tarmac au moyen de cailloux tout fins – c'est ce qu'on appelle le "schlammage".
La RN 10 sur la droite traverse la L 23 via un PN, emprunte un petit pont enjambant la rivière "La Gueule", passe sous la RN 40 qui surplombe les installations ferroviaires et continue en direction du BR et de la cour aux marchandises.
A gauche, la petite route communale qui court à l'arrière de la gare en desservant une fonderie située de l'autre côté du viaduc débouche de la petite arche pour passer au droit de la bouteillerie Gloup en effectuant un demi-tour et atterrir finalement sur la N 40.
Ici, une fois passés sous l'arche principale du viaduc, les trains parcourant les lignes 21 et 23 entrent dans la gare où la correspondance est assurée.




Petit saut par-dessus la rivière "La Gueule" avant de passer sous la RN 40. La maison du garde-barrière attend son locataire et les barrières du PN.


Vue de la RN 40 passant sur le viaduc.



On retrouve la RN 10 et on découvre la liaison RN 10 - RN 40 permettant plusieurs itinéraires pour les futurs véhicules mobiles selon la technologie Faller Car System. Il ne reste plus que l'opération de schlammage à réaliser avant de passer à la verdure.



La rivière "La Gueule" a été canalisée  pour passer sous les voies de la gare de Stahldorf et sous le viaduc.




La voici au sortir de l'aqueduc souterrain sous les voies.
On découvre la fonderie Dupilon raccordée au rail à partir de la voie 6.




Deux autres entreprises sont également raccordées au rail mais de l'autre côté de La Gueule. La RN 10 se faufile entre les deux et franchit un second PN à l'avant-plan.
Tout cela doit encore être peaufiné bien sûr.




Une autre vue de la route N 10 en direction du second PN. La place est comptée pour la route. Sous le porche du bâtiment de gauche prendra place un quai de chargement protégé des intempéries. Je crois que les bâtiments seront dédiés à une fabrique de transformateurs à moins que je ne change d'avis. A droite, point d'interrogation ! J'attends l'inspiration.



Petite vue sur la cabine se signalisation Ouest.



Plus loin, j'ai remanié le relief en face de la bouteillerie pour y faire passer un prolongement de la rivière La Gueule. Une petite cascade est prévue.


J'arrête ici mais 'y aura d'autres tofs un peu plus tard.

#5
Salut à tous.

J'ai commencé la construction de mon réseau il y a 10 ans dans la salle 1 d'une superficie de 20 m² environ.

Il y a 4 ans, dans la toute nouvelle salle 2 d'une surface de 50 m², j'ai débuté les travaux d'aménagement de sorte que fin 2010, la construction de la suite du réseau a pu être entamée.
Vous imaginez aisément la suite : menuiserie à gogo, pose des voies, câblage. Entretemps, j'ai pu faire un peu de décor pour changer mais aussi une foule de mises au point d'appareillages divers.
J'avoue être saturé et avoir envie de me défouler dans la décoration aussi poussée que possible. Pour cela, j'ai choisi deux endroits : le dépôt de Kugelstadt et le tour extérieur du grand U central.
J'ai donc mis mes 2 aidants au chômage technique (je sais, ce n'est pas beau, ça !).

Voici donc quelques photos du début des travaux sur l'extérieur du grand U pour commencer.



Au début, voilà ce qu'il y avait. Le plan prévoyait une entreprise raccordée. J'ai décidé que ce serait une bouteillerie pour approvisionner la future brasserie dont le fer de lance est la bière d'abbaye St-André !   :D


J'ai commencé par faire une extension à la plate-forme avec un vague projet de bâtiments.



Les bâtiments essentiels voient le jour à partir de divers kits charcutés.



A ce stade, j'abandonne ce projet pendant un bon bout de temps pour revenir au câblage, fabrication d'aiguillages, servomoteurs, etc.



Après être revenu à cette partie du décor, je commence par me dire qu'un pont serait souhaitable pour justifier un relief en forme de vallée. je retrouve un vieux viaduc que j'avais créé il y a très longtemps (années 1980) pour figurer sur une maquette de dépôt de locomotives qui a d'ailleurs trôné dans la vitrine de Herr Hünerbein à Aachen. Je le présente pour voir ce que cela donne et les idées suivent.
Du coup, je refais le bandeau de façade et lui donne de la hauteur. Et puis, au lieu d'un petit dépôt de locomotives pour voie métrique (projet abandonné), je décide de créer à sa place une fonderie en récupérant une maquette créée au auparavant (il faut dire que j'ai un paquet de bâtiments et ouvrages d'art créés au fil du temps et conservés précieusement).



Voilà, le pont est en place et le relief du terrain prend forme. La route disparaîtra dans le décor et s'y prolongera au moyen d'une peinture adéquate sur le fond de décor, ce qui constituera pour moi un nouvel exercice intéressant


.
Autre vue plongeante du pont routier qui auparavant supportait deux voies ferrées. Forcément, comme j'ai prévu deux petites routes en contrebas, j'ai créé une rampe (à terminer et peaufiner) permettant de relier le haut et le bas. On voit en bas à gauche (et aussi sur la vue précédente) un bout de route passant à l'avant-plan. Il me faudra bien sûr créer un second passage inférieur pour ladite route ainsi qu'un passage à niveau.
Par là même, j'ai résolu le petit problème d'accès direct aux bureaux de l'entreprise raccordée bien qu'il soit prévu un accès à l'arrière du petit complexe plutôt réservé aux livraisons et expéditions par route.



Ça se précise mais c'est loin d'être terminé bien sûr. Un mur de soutènement en béton ouvragé ainsi que des murs de soutènement en moellons ont été érigés et les rochers commencent à avoir une présentation convenable.



Vue du mur de soutènement en béton jointoyé mais non patiné.



Je reviens au pont et à la petite route en lacet pour montrer quelques vues plus élaborées qui concernent la partie gauche. Quant à la partie droite où trône la future fonderie, j'ai une idée assez précise de ce que j'y ferai. J'y reviendrai plus tard et ça sera ainsi l'occasion d'un petit reportage à ce sujet.



Une première peinture est appliquée sur les murs en moellons. La route accuse une trop forte rampe à partir du haut et je remédierai à cela bientôt. A remarquer que derrière la route en lacet, j'ai remplacé une partie des rochers par un mur de soutènement en moellons et ai d'ailleurs diminué la hauteur de la paroi rocheuse.



Le mur en béton est maintenant dûment patiné.
Le façonnage des rochers est terminé et le fond de décor a été repeint.
J'ai opté pour une peinture à l'acrylique après avoir tâté d'un décor imprimé à coller. Comme ça ne me satisfaisait pas, je me suis résolu à peindre un arrière-plan boisé qu'il me sera facile de raccorder à la scène en 3D au moyen de végétation. Les arbres peints seront donc vus à travers des branchages pas trop touffus.



Vue rapprochée de la paroi rocheuse à proximité de l'entrée du tunnel. La pâte maison que j'ai utilisée pour créer les rochers doit encore sécher en profondeur ce qui éclaircira les teintes. A ce moment-là, il sera toujours temps de refaire un frottis àsec.



Autre vue rapprochée de la paroi rocheuse. Ca me fait penser qu'il me faudra améliorer le fronton de l'entrée du tunnel.



J'en ai profité pour remplir les crevasses apparues dans le piton rocheux dues à la rétraction de la pâte de papier. Même remarque que ci-dessus pour les rochers.



Le travail est loin d'être terminé. Pour l'instant, je laisse bien sécher l'ensemble avant d'y revenir. Quelques bâtiments m'attendent pour être peaufinés ou être bricolés. Il y a aussi la voie ferrée du raccordé à terminer pour en faire une voie noyée dans le béton et aussi un tas d'autres bricoles pour que l'ensemble prenne doucement vie.
Je retourne donc à mes travaux.

A plus tard pour la suite.

#6
Je ne sais pas si la mayonnaise va prendre, mais j'espère que oui.

Pour qui aime le modélisme d'atmosphère, la patine s'impose qu'il s'agisse de bâtiments, d'ouvrages d'art, de la voie ou du matériel roulant.
Or, j'ai remarqué dans cette rubrique "Patine, salissure ou vieillissement, ..." quelques belles photos de matériel roulant patiné par des membres de ce forum.
Il existe donc des amateurs qui aiment vieillir leur matériel roulant. On en connaît quelques-uns qui ont montré leur talent mais je suis persuadé qu'il y en a bien d'autres qui n'ont rien montré sur ce forum. Nous allons bien voir s'ils oseront se manifester.

Le but de ce petit concours est bien sûr de voir une variété aussi grande que possible de matériel roulant patiné, mais aussi de comparer et critiquer de façon constructive car tout est perfectible. Les explications sur la façon de procéder sont évidemment plus que souhaitables.
Bref, le forum sert à ça notamment, faire évoluer le modélisme dans le bon sens. Stimulons-nous réciproquement.

Conditions de participation :
- Montrer autant que possible une photo avant patine et après patine afin de bien apprécier ce qu'une patine apporte comme changements.
- Afficher une légende succincte expliquant sommairement la façon de procéder : genre de peinture et genre d'outils (pinceau, aérographe, ...).

Pour me changer les idées et me laver la tête de toutes les tâches techniques qui sont mon lot depuis un bon bout de temps, j'ai repris mes pinceaux et remis en service ma cabine de peinture. Outre du matériel jamais patiné (j'en ai des paquets), je reprends systématiquement mes anciennes réalisations et leur redonne un petit coup de patine si besoin est.


Une diesel 5905 bien belge vierge de toute patine. La toiture est bien trop clinquante.
Le moins qu'on puisse faire, c'est de ternir la toiture et de patiner les bogies qui ne sont jamais lavés.



Une autre 59 patinée il y a quelques années. Je n'ai pas modifié cette patine qui n'est pas trop forte. Si mes souvenirs sont bons, j'ai passé une lavasse de "jus" composé de noir mat et d'un peu de brun mat (de la peinture glycérophtalique Humbrol ou Revell dilué au thinner Humbrol). Puis passage d'un chiffon doux pour essuyer la carrosserie. Le solde de "crasse" est resté fixé autour des petits reliefs les mettant ainsi en évidence.
Sur la toiture et les bogies, j'ai également passé à l'aérographe un voile avec du "Dust" de chez Floquil (peinture diluée genre terre d'ombre) et aussi du "Wheatering Black" de chez Floquil aussi. Toutes deux sont des peintures acryliques. J'ai accentué le noir autour de l'échappement. Pour terminer, je passe un vernis mat acrylique.


Mon chemin de fer miniature représentant une région fictive frontalière belgo-allemande à l'époque III (et un peu de IV), je possède une belle kyrielle de matos germanique. J'ai choisi pour mon deuxième exemple une loco Roco série 290 de la DB toute neuve.


Voilà un 290 toute pimpante qui va servir à comparer.



Une autre 290 à laquelle j'ai donné une patine assez prononcée pour illustrer une loco ayant déjà un solide état de service. Il en faut aussi, n'est-ce-pas ? Mais il y aura aussi des "propres" bien entendu !
Première opération : toujours avec de la peinture glycérophtalique Humbrol (ou Revell), j'ai généreusement passé sur la totalité de la caisse un lavis de noir additionné de rouge-brun. Utiliser du noir à 100 % n'est pas souhaitable et il vaut mieux ajouter un peu de la peinture du modèle, ici du brun-rouge.
Une fois la peinture séchée, je trempe mon pinceau dans de l'essence de nettoyage et brosse la caisse comme pour nettoyer. Il ne faut pas tout enlever mais en laisser par-ci, par-là. Brosser de haut en bas permet de simuler des coulures. On peut utiliser un coton-tige ou même un bout de chiffon doux propre. L'essence à la propriété de diluer la dernière couche de peinture fraîche mais pas la peinture d'origine du modèle. Avec ça, comme d'habitude, les petits reliefs sont mis en évidence.
Les bogies ont été copieusement patinés avec du noir et du brun.
Une des opérations suivantes est un "dry-brushing" autrement dit un brossage à sec au moyen d'un pinceau à poil plutôt durs avec de la peinture blanc cassé afin de mettre en évidence les aspérités. Tout le monde sait ce qu'est un brossage à sec, je suppose. Au cas où un néophyte ne connaîtrait pas, je donnerai une explication.
Voyez la différence entre les deux modèles.
J'ai aussi utilisé un peu de terre à décor "Terre de Cassel" et "Terre de Sienne".
J'ai terminé par un voile de vernis mat Humbrol. Un vernis acrylique convient aussi bien sûr.
N. B. : Il manque encore les mains montoires et la cheminée pour peaufiner la loco.


Je vous conseille de relire l'excellent article "Le vieillissement du matériel roulant pas à pas" de Bert Kelder parues dans 3 numéros de TMM. Il y donne toutes les explications souhaitables.

La prochaine fois, je choisirai probablement une ou deux locos à vapeur et quelques wagons.

Qui va participer ? N'oubliez pas les deux conditions.
#7
Quelques nouvelles de l'état d'avancement de mon "très compliqué" réseau.
Je dis très compliqué car je ne recherche pas la facilité étant donné le cahier des charges que je m'étais imposé. Mais, comme tout à une fin, je peux déclarer avec satisfaction que la longue phase d'essais techniques dans le domaine de la gestion tant conventionnelle que digitale de mon réseau en est à sa fin. J'ai obtenu ce que je voulais. Maintenant place à la mise en pratique progressive de mes "raffinements technologiques" pour que ça "roule" et enfin à mon dada, la décoration.

Mes "raffinements technologiques"
Ok, le nom est un peu pompeux et je l'utilise par ironie bien sûr. Ils concernent notamment la commande des appareils de voie et signaux aussi bien de façon conventionnelle par interrupteurs et boutons-poussoirs que par commande digitale (touches de régulateur ou ordinateur). Et je précise commande conventionnelle ne passant pas par l'ordinateur via contact et rétrosignalisation, cela aurait été trop facile. Donc, en résumé, si l'ordi est en panne, je peux continuer à exploiter mon réseau comme s'il n'y avait pas d'ordinateur et de logiciel de gestion. Certains diront que je me chatouille pour me faire rire ... mais bon ... j'aime bien l'informatique mais je ne veux pas en faire mon maître absolu.
Il y a aussi l'affichage de l'adresse des locos sur le réseau, que ce soit en pleine voie ou en gare, système basé sur la technologie développée par Lenz et appelée RailCom qui est, comme chacun sait, la communication bidirectionnelle entre décodeurs et centrale de commande. Et comme je complique tout, j'ai aussi décidé de minimiser les nombre d'écrans d'affichage (pour des raisons de coût évidemment) tout en ayant la possibilité d'afficher simultanément sur 2 (ou plusieurs) écrans d'affichage l'adresse d'une loco, par exemple afficher sur les deux TCO de chaque gare (je crée un TCO de taille réduite par gril d'aiguillages, soit deux par gare en général) l'adresse d'une loco située sur l'une des voies de ladite gare. Je voulais aussi pouvoir rétrosignaler sur les afficheurs respectifs des TCO de 2 gares successives l'adresse d'une loco roulant sur le canton séparant les 2 stations. C'est pratique et nécessaire car il peut y avoir plusieurs mètres entre 2 TCO.
Il y a encore d'autres exigences sur le cahier des charges de mon réseau - je vous en fais grâce pour l'instant - et je vais vous toucher un mot sur les dernières innovations mises au point.
J'ai été heureusement secondé efficacement par mon vieux pote Joseph que beaucoup connaissent et qui n'est pas manchot dans le domaine de la bricole électronique. Je dois reconnaître qu'il a le sens de l'astuce.

Primo, les panneaux techniques  (PT en abrégé) destinés à héberger les modules de commande des aiguillages et signaux. Il y en aura un par TCO, donc deux par gare en principe.
Pourquoi fais-je cela ? Simplement pour éviter la salade de câbles sous le réseau, m'éviter de jouer au spéléologue sous mon réseau (je ne suis plus aussi fringant qu'il y a 20 ans) et pouvoir remédier aux défectuosités éventuelles des panneaux techniques assis à mon aise à l'établi. J'essaie d'appliquer cette philosophie autant que possible à toute la technique qui accompagne l'exploitation du réseau. Je peux ainsi déconnecter du réseau les TCO, les PAD (panneaux d'appareillage de détection) ainsi que les PT (panneaux techniques) et les vérifier ou dépanner à l'établi.
Et, comme j'aime la complication, je peux faire de même pour les signaux et leurs moteurs associés en les retirant simplement par le dessus de l'assiette de voie (prototype fonctionnel en cours de finition). Et tant que j'y suis, je me suis dit que ce serait bien que mes moteurs d'aiguillage (qui sont cachés bien entendu) puissent être amovibles et installés par le dessus et non plus par le dessous. Je suis d'accord avec vous, je suis compliqué ! Mais je reparlerai de ça plus tard.

Place aux photos.



Panneau technique (PT) du gril de Stahldorf Ouest (STD Ouest) et son TCO associé.
On voit que le PT est relié au TCO par des gaines de câbles plats de sorte qu'on puisse regrouper et fixer ceux-ci proprement sous le réseau. Du fait que les connexions passent par des connecteurs, les TCO montés sur glissières et les PT (ainsi d'ailleurs que les PAD pour la détection des trains) sont facilement amovibles pour réparation éventuelle. Quant aux câbles, il n'y aura pratiquement que le groupe de gaines dont question ci-dessus entre le PT et le TCO ainsi que les petits câbles plats à 2 ou 3 conducteurs entre le PT et les divers consommateurs (signaux, aiguillages et dételeurs) situés alentour avec, bien sûr, de belles petites étiquettes pour bien s'y retrouver.




PAD (détection d'occupation des voies par consommation de courant) amovible à base de matériel Lenz au-dessus et à base de matériel LTD, nettement plus compact, en dessous au milieu. Eux aussi sont amovibles moyennant débranchement des connecteurs. Les connecteurs que l'on voit ont été ou seront remplacés par des D-SUB 16 ou 25 pôles plus fiables.





L'envers du TCO et ses connecteurs. Le TCO est monté sur glissières et aisément amovible. Les gaines de câbles plats sont très pratiques et la gamme des couleurs intéressantes pour le repérage des liaisons. C'est propre et net.




Les gaines de câbles plats sont déconnectables du TCO et du PT grâce à des connecteurs D-SUB 25 ou  9 pôles. Des étiquettes précises (faciles à faire avec les programmes d'ordinateur modernes) autorisent une bonne clarté dans le câblage.





Il existe plusieurs sortes de connecteurs dûment numérotés et repérés. Inutile de préciser que sans normes bien établies, plans de câblage, étiquettes bien rédigées, etc., on risque de futures déconvenues en cas de panne. C'est du moins mon avis et je m'en trouve bien.
J'ai déjà dû faire face à des pannes du genre court-jus sur la voie ou défaut de détection mais, à deux et munis d'un multimètre avec rallonge, nous avons assez rapidement mis le doigt sur la défectuosité (parfois une "couillonnade) grâce à de bons plans sur lesquels chaque câble est repéré et à la possibilité de déconnecter les panneaux de détection et les reconnecter un à un, permettant ainsi de déterminer rapidement sur quel secteur restreint se situe la panne.





Nous avons pu tester à notre aise le nouveau panneau technique en  raccordant provisoirement les sorties à des divers moteurs. Ici, on voit 4 servomoteurs en haut, un moteur à solénoïde à droite et 1 relais à gauche. Ce dernier remplace, pendant les tests, un signal à palettes Viesmann avec moteur à solénoïde. Pour réduire le coût de ces magnifiques signaux mécaniques, je m'en procure maintenant en kit non motorisés, les assemble et les équipe d'un ou deux servomoteurs selon le cas (palettes asservies ou non).
En fait, plusieurs sortes de moteurs sont utilisés sur mon réseau. Pour les aiguillages, anciens moteurs à solénoïde Peco ou Seep et nouveaux servomoteurs. Pour les signaux mécaniques Viesmann, moteurs à solénoïde Viesmann acquis auparavant ou servomoteurs. Pour les dételeurs, anciens dételeurs électromécaniques et dételeurs magnétiques à bascule par servomoteur (plus quelques dételeurs magnétiques statiques aux endroits moins stratégiques). Restent encore quelques signaux lumineux (il y en aura peu) qui ne présentent aucune difficulté à câbler et commander.
Il fallait donc que j'adapte mes commandes en fonction des divers types d'accessoires. C'est chose faite et les essais et mises au point nécessaires sont maintenant terminés (ouf !).
Voilà pourquoi le PT que je présente ici possède plusieurs types d'accessoires. Il a servi de banc d'essai.

La commande en cascade des servos
Il y avait un gros hic dont on a parlé dans le long fil relatif aux servomoteurs intitulé "Commande pour aiguillages" initié par Arnaud en nov. 2008 et arrêté en mai  2013. C'était la commande en cascade de plusieurs servomoteurs. En effet, il est possible de commander en même temps plusieurs servomoteurs mais ils ont hélas tous le même comportement ; pas moyen de les régler individuellement, ce qui est regrettable car le réglage individuel est précisément un des grands avantages des servomoteurs. Donc, pas d'itinéraire possible avec un seul bouton de destination comme on peut le faire aisément avec des moteurs à solénoïdes, une décharge capacitive et une matrice à diodes.
Nous avons relevé le défi avec succès et de façon relativement (?) simple, en tout cas avec des composants pas trop onéreux sur base d'un timer 5555 et d'un compteur. C'est simple à dire mais quand même un peu plus compliqué qu'il n'y paraît. L'important est que ça fonctionne. Je sais maintenant que c'est possible sans tomber dans l'usine à gaz.





Voilà le bidule qui permet la commande de plusieurs servos en cascade tout en conservant le réglage individuel de chaque servomoteur. Je l'ai appliqué à une double bretelle de voie de la gare STD Ouest.





La double bretelle est composée d'une part des aiguillages A01 et A03 et d'autre part de A01 et A02. On a A1 et A02 sur la voie 1 et A03 sur la voie 2. On suppose que la première bretelle est en position "voie déviée" et que l'aiguillage A02 est lui aussi en position déviée. Dès lors, si l'on pousse un des 2 boutons-poussoirs noirs sur voie 1 ou voie 2, les 3 servomoteurs se mettront en mouvement simultanément, du moins en apparence, pour remettre les 3 aiguillages en ligne droite. Mais en fait il y a une séquence rapide derrière ce mouvement simultané apparent.
En passant, je signale que l'aiguillage A 09 donnant accès à l'entreprise raccordée est équipé d'un bon vieux moteur Peco à solénoïde, histoire d'utiliser mon stock existant. C'est d'ailleurs pour ça que le PT comporte une décharge capacitive.


Feuilleton à suivre car il y a de la matière (pour ceux que ça intéresse).
#8
Général / Coffret de 2 voitures CIWL LS MODELS
03 Octobre 2013, 22:34:52 PM
Une bonne nouvelle, amis modélistes.

Etant moi-même en attente de ce coffret, j'ai le plaisir de signaler que les coffrets tant attendus de 2 voitures CIWL (une S et une P, si je ne me trompe) sont arrivés chez LSModel - je les ai vus et il est prévu que les expéditions commenceront au début de la semaine prochaine. Super modèles, comme d'habitude !

Je crois me souvenir que 117 coffrets seront expédiés (en fait uniquement à tous ceux qui ont réservé et payé). C'est ma sœur qui s'en occupera, c'est vous dire que je ne raconte pas de "carabistouilles".

Encore un peu de patience donc. 
#9
Décors / Mes semis de Zeeschuim en 2013
16 Juillet 2013, 00:53:14 AM
Bon, je ressors ce vieux sujet simplement pour dire que ma récolte 2013 de Zeeschuim a l'air de bien se passer en ce beau mois de juillet ensoleillé.
A toutes fins utiles, et pour ceux qui ne savent pas encore, le nom commun en français est "écume de mer" et le nom scientifique, "Teloxys Aristata".

Ce n'est pas que je ne possède pas de réserve d'anciens semis, mais j'aime autant en avoir trop que trop peu.

Cette année, je n'ai pas semé trop tôt et j'ai donc réalisé mes semis au début du mois de juin dans une terre lègère améliorée à l'aide de terreau. Les graines étaient mélangées à du sable fin pour une meilleure répartition. Il faut dire que les graines sont vraiment minuscules !



Vers le 25 juin, on apercevait déjà les premières pousses mais il fallait regarder de près.
Il a fallu que j'attende de nombreux jours avant d'observer les premières germinations. Il est vrai que la température n'était pas clémente ! J'ai en tout cas veillé à maintenir une bonne humidité dans la terre car c'est primordial.



Voici une vue rapprochée qui montre mieux les petites plantules encore fragiles. La germination est assez aléatoire et certaines graines germent tardivement. On voit de toutes petites plantules qui viennent de germer et qui ne possédent encore que les deux feuilles cotylédonaires. On voit aussi parmi les plus grandes de "mauvaises herbes" que je préfère appeler personnellement des plantes indésirables. Elles ont fait long feu car je leur ai fait une impitoyable chasse !



Là, pas de doute, ça pousse et nous sommes le 15 juillet !



Certains bacs sont mieux remplis que d'autres. Lors du semis des graines, j'ai certainement eu la main trop généreuse à certains endroits.

Vu la taille des plantules, je vais m'attaquer maintenant aux opérations de repiquage pour permettre aux plantes une croissance plus libre.

J'ai du pain sur la planche pour l'hiver prochain !
#10
Un petit "up" sur l'état d'avancement de mon réseau.

En ce qui concerne la phase 1, ça fait un petit temps que la menuiserie, la pose des voies et le câblage sont terminés. Depuis, je m'occupe principalement du décor qui est la partie que je préfère comme beaucoup de modélistes.

Cette fois-ci, je vous parle de la ligne 23 qui serpente à l'étage 0. Peu après la gare de Stahldorf de laquelle se détache cette ligne, une colonne vient barrer la progression de la voie et j'ai mis en oeuvre une solution issue de mes cogitations nocturnes.


Un petit plan aide toujours à la compréhension. Chez moi, un plan n'est jamais définitif surtout en ce qui concerne le décor que j'adapte sur le moment selon mon inspiration.



La ligne 23, c'est celle qui grimpe à droite. Juste avant le tunnel, elle donne naissance à un embranché tout à fait sur la droite. : ce sera une bouteillerie (en cours de construction).
En contrebas la ligne 21 dont j'ai déjà parlé précédemment et qui s'étire sur près de 50 m.


D'un point de vue décor, comme il n'est guère esthétique de laisser subsister la colonne litigieuse que l'on distingue, j'ai décidé de la camoufler à l'aide d'une petite montagne. Voici ce que j'ai imaginé.



Première étape : du treillis fort, du papier épais et de la michpap comme dirait Pelican. C'est Richard qui s'y colle car il aime ça.



Création d'un tunnel et d'un mur de soutènement en plâtre moulé à l'aide de moules que je crée moi-même pour une question de diversité et de coût.



Une fois le gros oeuvre réalisé par Richard, j'ai passé mon temps à sculpter les rochers à ma façon. Je fais toujours ce travail en cours de séchage et en plusieurs étapes bien précises. Sur la photo, on voit le travail terminé mais il m'a fallu résoudre entretemps un problème secondaire.

Le problème à résoudre consistait à créer une partie amovible afin de ménager un accès à une voie souterraine qu'on peut voir sur la photo suivante.


Le voilà le problème : un accès par le dessus à la voie en souterrain car à cet endroit l'accès par le dessous est limité. Je dis toujours qu'il faut prévoir un accès aux parties souterraines à tous les endroits pour de bonnes raisons que tout le monde comprendra. C'est une règle à laquelle je ne déroge en aucun cas.



Voici le support en panneau mdf qui va être recouvert  de façon à créer une suite aux rochers vus précédemment.



La partie amovible est retirée laissant ainsi la possibilité de passer la main dans l'ouverture pour accéder à la voie souterraine.



La suite de main ou après-demain.


#11
Décors / Rochers en plâtre
29 Mai 2012, 02:16:11 AM
J'ai déjà eu l'occasion de présenter la confection de rochers à partir de pâte de papier comme sur la photo ci-dessous.


Tout est sculpté dans la pâte de papier qui comporte quand même un peu de plâtre selon ma recette.


Cette fois-ci, à l'occasion du modelage du décor de la ligne 22 qui, sur mon réseau, s'étire sur quelque 20 mètres à l'étage +1, j'ai confectionné des rochers en plâtre au moyen de moules.
Pour l'instant, ce sont les 15 derniers mètres qui m'occupent et ils présentent la particularité de comporter 4 tunnels.
A noter qu'une partie des châssis est amovible pour permettre la dépose sur un plan de travail et faciliter les travaux. Au stade final, les modules seront définitivement solidarisés.


Un des modules qui contourne sur un quart de cercle le grand U central du réseau. Il ne comporte aucun tunnel. Le relief est terminé et la végétation est la prochaine étape.



Le module suivant (également un quart de cercle) comporte le tunnel n° 1 qui a donné lieu à la création d'un tranchée dont un des versants montre tout un pan de roches visibles.
ici, un des côtés du tunnel est flanqué d'un mur de soutènement à arcades, réalisé également en plâtre.
La végétation future revêtira bien sûr ces rochers mais de façon partielle ne laissant finalement apparaître que les parties les plus saillantes.




Une autre vue de cet endroit.
Chaque tunnel fait l'objet d'une adaptation à l'environnement immédiat.




Le tunnel que l'on vient de voir va venir à cet endroit dont le relief justifie sa présence.
Plus loin, on peut voir une tranche de la voie coincée entre deux autres tunnels, les numéros 2 et 3.
Plus loin encore, un quatrième tunnel sera intallé juste avant la courbe qui permet à la voie de courir le long du mur de gauche jusqu'à la gare terminus de St-Andreas que j'ai déjà présentée il y a quelque temps.




Le tunnel n° 2 n'est pas terminé. Je l'ai présenté sur son futur emplacement afin de visualiser les éléments qu'il me faudra ajouter pour l'intégrer le mieux possible dans le décor.
Certains auront immédiatement remarqué la protection posée sur le voie durant la phase des travaux "sales".




Voici le tunnel n° 3 et sa tranchée en cours de création. Je relie presque toujours les éléments de plâtre issus des moules au moyen de plâtre et/ou de pâte de papier, du moins ceux formant un ensemble. Ceux-ci ont déjà reçu une couche de peinture pour permettre une meilleure approche optique et juger plus facilement des corrections à apporter.


J'aime assez utiliser les deux méthodes de création de rochers soit à base de pâte de papier, soit à base de plâtre, et même au moyen des deux sur un même emplacement.

Voilà, j'espère que ces quelques photos donneront envie à l'un ou l'autre de se lancer dans la création de parois rocheuses qui sont toujours, de l'avis général, du plus bel effet sur tout réseau quelque peu vallonné.
#12
Décors / Fine scale à l'échelle N
12 Avril 2012, 01:50:47 AM
Voilà, comme annoncé sur mon fil traitant de mon réseau, je publie ici quelques photos montrant jusqu'à quel point on peut pousser la qualité d'une création en modèle réduit.

L'auteur de ces réalisations à l'échelle N est un modéliste allemand (je recherche le site d'où j'ai téléchargé ces photos car j'ai oublié) amateur de reproduction "fine scale", c'est-à-dire aux normes très fines, tant en ce qui concerne la voie que le matériel roulant car les deux vont ensemble.



Appareils de voie faits main : rail au code 40 (1 mm de haut), squelette en traverses epoxy cuivré et traverses en bois pour compléter le travelage.



Une TJD commune à lames intérieures.



Une TJD à lames extérieures, dites Bäseler.



Pour rouler correctement sur une voie fine scale avec fines ornières, il faut des roues "fines". Cette locomotive à l'échelle N a été revue et corrigée. Quelle allure avec de fins boudins !



Une Pacific allemande fine scale. C'est racé !



Une loco patinée, c'est encore mieux ! Et qui plus est dans un beau décor.


Voilà pour une première série de photos bluffantes !

Qu'en pensez-vous ?
#13
J'ouvre ce fil afin de montrer quelques travaux relatifs au montage de divers bâtiments et ouvrages d'art. Je l'alimenterai au fur et à mesure de l'avancement de mes travaux.

La pose de la voie se poursuit dans les gares de mon réseau. Je prépare déjà la suite logique en confectionnant quelques bâtiments qui vont composer l'environnement de ces gares : bâtiment des recettes, magasin, cabines de signalisation, château d'eau, remise propres à la gare mais aussi d'autres bâtiments comme des usines et des habitations.

Comme il me faut quelques bâtiments industriels pour ma gare de Stahldorf, j'ai parcouru ma caverne d'Ali Baba et jeté mon dévolu sur quelques kits Vollmer.

Une précsion s'impose. Avant de coller portes et fenêtres, je peins d'abord certains éléments avant de les assembler. Cela évite les dérapages accidentels (peinture des briques sur les châssis de fenêtre par exemple) et puis la peinture des petits éléments est plus aisée aussi.

 

J'ai pris deux exemplaires d'une petite usine en briques pour n'en faire qu'un seul bâtiment qui servira d'entrepôt pour une petite usine locale. Pour que la toiture s'adapte au bâtiment, j'ai raccourci un des 2 bâtiments, raboté quelques protubérances gênantes et collé d'une part les murs et d'autre part les 2 demi-toitures avec les deux frontons.
Dans ce genre d'opérations, il faut bien veiller à ce que les éléments soient bien jointifs. Cela veut dire un bon ajustage des pièces et un bon collage de celles-ci avec renforts à l'intérieur.

J'ai benné les deux frontons et les deux murs d'about excédentaires ainsi que les deux escaliers situés de l'autre côté car je compte intégrer un quai de chargement.

Comme je n'apprécie pas trop les deux tons de briques comme illustré sur la boîte, je commence par appliquer une couche de peinture rouge (Humbrol) sur l'ensemble des briques. Idem pour la toiture. Suivront une autre couche plus variée dans les tons, le remplissage des joints et la patine.
Pendant que l'ensemble sèche, je passe à un autre bâtiment.



Même chose que le bâtiment précédent concernant la peinture des briques. J'ai cherché ici à donner un cachet de vétusté aux briques en représentant de vieux joints au mortier de chaux un peu vidés.
j'ai un modifié la petite annexe (à gauche) qui viendra se coller sur le bâtiment principal.

Ce bâtiment ira rejoindre une série d'autres constructions dans la petite zone industrielle jouxtant la gare de Stahldorf.

Travail à poursuivre bien entendu !


Avant de clore pour aujourd'hui bien que je sois largement passé au jour suivant (vu l'heure, s'rait temps que j'aille au pieu ! [:)]), je vous présente en vitesse un autre bâtiment dont la destination est de servir de remise à une voie dans un tout petit dépôt d'un chemin de fer à voie métrique à son terminus dans la gare de Stahldorf. C'est une de mes dernières trouvailles, faire arriver la voie métrique à Stahldorf via une section de voie à 3 files de rails.



La toiture n'est pas encore peinte, mais les murs le sont. J'ai choisi une autre teinte que la teinte blanche d'origine et ai procédé à une patine adéquate comme il se doit pour une remise soumise aux fumées des locomotives à vapeur.
Une fois le bâtiment terminé, je compte procéder à une dernière patine de l'ensemble appelée "mise en lumière".


Bon, j'arrête ici et on se retrouvera un peu plus tard pour la suite, si vous le voulez bien.
#14
Les bâtiments en briques sont omniprésents en Belgique et on ne peut les éviter. Malheureusement, la peinture des briques n'est pas toujours facile à réaliser surtout lorsque celles-ci sont finement gravées comme sur les plaques Slaters.



Voici une gare Kibri bien connue. La gravure des briques et prononcée et il n'est pas trop difficile de les peindre vu la profondeur des joints.



Par contre, sur ce poste d'aguillages Auhagen dont les briques sont réalisées à l'échelle exacte, les joints sont peu profonds et il faut une main légère lors de la peinture des briques par frottis à sec, sans quoi la peinture rouge remplit le joint.



Idem pour ce magasin Cornestone dont les briques sont également reproduites au 1/87, le frottis est délicat à réaliser. Seule la patience permettra de réaliser un travail correct.
#15
Sur mon réseau frontalier belgo-allemand, je décore tout doucement une petite ligne secondaire à voie unique dont la gare terminus s'appelle Sankt-Andreas.


Le bâtiment des recettes en cours de montage. Il s'agit d'un vieux kit Pola acquis il y a bien longtemps. Les briques sont un peu trop grosses en vue rapprochée mais ça passe mieux à une certaine distance et surtout après patine.



Le voici terminé et intégré dans le quai. Sans peinture, ça fait "plastique".



Le voici peint et patiné.



Il est prêt à prendre du service.


J'utilise à la fois des peintures glycérophtaliques (Humbrol, Revell) et acryliques, celles-ci étéant réservées au remplissage des joints par lavis très liquide.
Une fois les joints peints, j'exécute un frottis à sec sur les briques à l'aide des peintures glycéro (divers rouges, bruns et orange).

La patine finale est réalisée à l'aide de pigments en poudre (poudres à décor).

#16
Puisque je suis en train de poser de la voie sur mon réseau et de la peindre, j'en profite pour en parler un peu.



Voici un des modules de l'étage +1 que j'ai dépendu pour y travailler. La voie est fixée et câblée. Je passe donc à la peinture avant de terminer par le ballastage.



Ici, je rassemble mes petits pots pour vous montrer quelques teintes créées par les fabricants. Chacun a sa recette.
De gauche à droite : Humbrol, Revell, Model Master et ma mixture à moi que j'ai réalisée en ajoutant de l'orange. Les tons de rouille vont du brun à l'orangé selon le cas. Donc, chacun choisit selon sa préférence.




La peinture maintenant. Je préfère utiliser un aérographe ici, car mon module étant manipulable, c'est bien plus rapide. J'utilise ici un aérographe de bas de gamme Humbrol mais qui convient parfaitement pour ce genre de travail. Avantage : je fixe mon petit pot de peinture directement à l'engin et il se fait que les pots de la marque Model Master s'adaptent parfaitement. Le travail fait, je visse le couvercle et je mets le pot en réserve. C'est très pratique.



Maintenant, je passe un jus de noir mélangé à un peu de brun olive sur les traverses. Ce faisant, la peinture déposée à l'aide d'une brosse plate à poils raides dilue la peinture rouille projetée par l'aérographe sur les traverses en se mélangeant avec elle et cela donne finalement un résultat qui me convient.



On peut s'arrêter à ce stade mais on peut aussi aller plus loin pour représenter une voie d'un certain âge, comme celles qu'on trouve sur les voies de débord. Et, bien sûr, on peut peaufiner en espaçant davantage les traverses et en les charcutant un peu. Tout dépend de la vétusté que l'on veut reproduire.



Voici une voie qui n'est plus utilisée qu'occasionnellement et certaines traverses accusent un viellissement prononcé.



Ici, la voie n'est plus utilisée et les traverses virent au gris. Je vais essayer de reproduire ça ci-après.



Une fois que la peinture des traverses a séché, j'effectue un frottis à sec (dry brushing pour ceux qui aiment) avec de la peinture blanche afin de donner une apparence vieillie aux traverses. C'est juste un frottis et en passant sur les traverses, les poils du pinceau ramassent un peu de la peinture noire ce qui donne des traces de gris.



Si je désire vieillir davantage les traverses, je repasse un coup de blanc en insistant sur certaines d'entre elles.
On peut ainsi obtenir des effets variés à volonté. Ici, j'ai repeint en noir quelques traverses pour restituer l'apparence de traverses neuves comme cela se passe en réalité (on remplace seulement les traverses les plus vétustes).



Une dernière photo avec du ballast déposé à cet effet pour vous donner une idée du résultat final.

Idéalement, il faudrait que je passe un voile de terre d'ombre pour unifier le tout mais ce sera pour une autre fois.
#17
Allez - y / Avis à WIL-5183
16 Avril 2011, 12:36:00 PM
Philippe,

Vu qu'il n'est pas possible de t'envoyer un mail via ce forum, je te signale que l'adresse de courriel que tu m'as communiquée ne fonctionne pas. Le message que je t'ai envoyé en réponse au tien m'a été renvoyé par deux fois.

#18
Voilà, j'ouvre ce fil comme prévu. Avis aux amateurs et je pense qu'il y en a quelques-uns.

En guise de préambule, je remets ici le plan de base d'une cokerie déjà publié sur le fil "haut-fourneau et cowpers".


Ceci est un exemple de cokerie qui pourrait prendre place sur un espace de moins de 1 m de large et sur une longueur de 1,50 m à 1,80 m.


Ayant visité la Foire du modélisme à Cologne l'année passée, je vais vous montrer quelques photos d'une cokerie présentée par la firme Joswood qui propose des bâtiments en kit intéressants pour représenter une industrie, notamment une cokerie.


Sur la maquette présentée par Joswood, on voit une batterie de fours comprenant un bunker central flanqué d'une rangée de fours de chaque côté. On trouve donc de l'autre côté du bunker la même batterie, ce qui correspond au total à environ 4 kits Walthers en longueur.
Devant les fours, on remarque le tracteur du chariot à coke mais ce dernier se trouve plus loin (non visible) à côté de la fosse à coke.



Ceci est le bâtiment abritant les trémies à coke et le criblage avec les voies de chargement passant en dessous. Sur la droite se trouve la bande transporteuse d'alimentation qui provient de la fosse à coke.
Tout à fait à gauche et en arrière-plan, la tour comprenant les trémies de stochage du charbon et les installations de broyage. Cette tour est reliée au bunker (en dehors de l'image à droite) par une bande transporteuse horizontale.
Tout à fait à l'avant-plan, les deux voies d'une ligne de chemin de fer sur laquelle se greffe l'embranchement cokerie s'enfoncent dans un tunnel passant sour la cokerie. Cela rappelle la situation existant à Liège (ArcelorMittal, ex-Cokerill - haut-fourneau 4) où la voie de chemin de fer passe sous les installations sidérurgiques.



Encore une petite photo pour montrer la disposition des bâtiments vu de l'autre côté.
Le coke est déversé à l'avant-plan à droite (on aperçoit un bout du chariot à coke et la fin de la fosse de réception du coke. Avant d'arriver là, le chariot à coke passe évidemment sous la tour d'aspersion qui refroidit le coke. Puis, juste à côté de la fosse à coke, démarre la bande transporteuse qui achemine le coke vers le cribleur et les trémies de stockage.
Et puis, on peut aussi remarquer en bas de la photo à gauche la fosse dans laquelle les wagons-trémies déversent leur charbon. La liaison fosse-tour est évidemment souterraine.


C'est une superbe installation très complète et bien pensée mais qui nécessite une surface de 250 x 80 cm environ.
#19
Pratique / Arbres, arbustes et buissons en tout genre
14 Février 2011, 21:32:06 PM
Pour changer un peu de mes travaux de menuiserie et de fabrication d'aiguillages et éviter la monotonie, je me suis lancé dans la fabrication d'arbres, arbustes, buissons et tutti quanti.

Outre la possibilité de créer de toutes pièces les arbres et buissons (fil de fer, sciure, colle, mousse, et autres produits déjà présentés par d'autres membres sur ce forum), on dispose maintenant d'un tas d'excellents produits qui facilitent la besogne et qui donnent de tout beaux résultats.

Commençons par le produit bien connu appelé couramment "Zeeschuim" ou "Ecume de mer", mais beaucoup moins connu sous son nom scientifique "Teloxys Aristata".
Il est vendu dans le commerce spécialisé mais hélas, les détaillants prennent une grosse marge bénéficiaire. Une solution est de le cultiver soi-même. Je l'ai fait et, ma foi, j'ai obtenu une bonne petite récolte.




Voilà une grosse touffe de Teloxys Aristata que je décortique en petites unités.
Avec ce matériau, on peut faire beaucoup de choses, à condition d'utiliser tout, même les petits déchets.



Ici, je présente quelques produits proposés par les firmes HEKI, Wooland Scenics et Bush. Il s'agit de kits permettant de créer des arbres assez facilement. Certaines boîtes contiennent selon le cas des troncs, du filet floqué et du Zeeschuim déjà teinté.

Pour fabriquer des arbres, on peut utiliser diverses méthodes dont certaines assez simples. Je vous livrerai quelques petits trucs.



Voilà quelques-uns des arbres que j'ai créés très simplement, certains à l'aide de Zeeschuim et de flocage, d'autres avec des troncs en plastique à mettre en forme et à floquer.


Bon je ne vais pas tout expliquer ici, car maintenant que je dois à peu près tout créer pour la poursuite de mon réseau (et il y a du boulot dans tous les domaines), je prends systématiquement des photos et rédige au fur et à mesure des textes qui me serviront à confectionner des articles pour notre revue (fort demandé). Autant joindre l'utile à l'agréable !
Je ne quitterai donc pas ce bas monde - pour des cieux meilleurs, m'a-t-on assuré - en emportant tous mes secrets, si secrets il y a ! J'espère ainsi faire oeuvre utile et contribuer à un modélisme de qualité.

Ca ne m'empêche néanmoins pas de donner ici quelques explications succinctes. Les intéressés trouveront ensuite de plus amples informations dans notre revue.

Affaire à suivre.
#20
Quelques nouvelles de mon réseau un peu "fou" (du moins aux yeux de certains).

Ayant enfin achevé mon local n° 2 après 5 ans de gros travaux, je suis fort motivé pour remplir mon beau local tout neuf et cela ne vous étonnera pas, je suppose !  
Dans le nouveau local, le réseau sera la suite logique de celui que j'ai réalisé dans le local n° 1 inauguré en 2004. Je vais enfin pouvoir faire rouler mon matos sur des voies toutes neuves et d'une longueur acceptable car jusqu'à présent, je devais me contenter de faire des va-et-vient. Ça fait longtemps que j'attends ça !


Le local tout neuf récemment inauguré.
 


Une partie du plan des voies. Pour rappel, c'est la partie allemande de mon réseau frontalier. La partie belge, c'est pour plus tard. Comme je l'ai déjà expliqué, la voie unique (ligne 21) partant de la grande gare de Kugelstadt (en bas à gauche) serpentera sur les châssis du double U (il s'agit d'un U à double face avec diviseur scénique - en bleu sur le plan) en traversant une gare intermédiaire (d'où part une antenne vers le complexe sidérurgique baptisé hauts-fourneaux Krupp) pour se terminer dans la gare de Coksdorf déjà réalisée dans le local 1 qui héberge aussi une grosse cokerie. Donc, voilà, trafic sidérurgique assuré. Longueur de la voie unique : pas loin de 50 m.

Ce plan ne montre que l'étage 0.
En fait, sur une bonne partie du réseau, il y aura 3 niveaux visibles. Outre l'étage 0 que le plan montre, il y aura encore un étage -1 en niche qui hébergera des voies qui normalement seraient cachées en souterrain, et un étage +1 qui comportera une voie unique, essentiellement de la pleine voie, histoire d'allonger les parcours visibles.

Mon réseau est basé sur une exploitation "point to point". En principe, sur la voie unique, l'opérateur prend un train en charge dans la grande gare et le mène à bonne destination selon la fiche du train pris en charge.
Je parlerai de ce type d'exploitation dans un futur post et vous décrirai les diverses possibilités d'exploitation semi-automatique d'un réseau avec l'assistance d'un logiciel de gestion de trains.
Construire un réseau, c'est bien, mais il faut également "jouer avec".


Des coupes verticales permettent de mieux "voir" les divers niveaux.



La menuiserie en cours est assez complexe du fait des 3 étages. J'ai donc dû dessiner de nombreux plans.
Ceci n'est qu'un des nombreux plans de détail. Un petit modèle réduit a permis à mes deux aidants de mieux comprendre ce que je voulais.



Une moitié du double U est en cours. A l'avant-plan, seul l'étage -1 est fini. Je suis tombé à cours de bois et le réapprovisionnement est en cours.
On voit que cette partie-ci est la suite du réseau logé dans la salle 1.



Vue dans l'autre sens. De fines lattes sont fixées provisoirement sur les grands montants du diviseur scénique afin d'apprécier les courbures.
Les châssis de la grande gare, à l'arrière-plan à droite le long du mur, ont été réalisés en premier lieu.



Cette vue montre bien les 3 étages. En bas, l'étage -1 (niveau 80 cm à partir du sol), une niche de 30 cm de large abritera la double voie partant de la grande gare dans une direction. Cet artifice permettra de lui donner une grande longueur.
Puis, à mi-hauteur, l'étage 0  (niveau 110-120 cm environ car ça monte et ça descend), les châssis qui supporteront la voie unique et ses nombreuses entreprises raccordées.
Au-dessus, l'étage +1 (niveau 165 cm environ) qui supportera une autre antenne à voie unique et aussi de la voie métrique.


Je sais que beaucoup seront sceptiques quant au résultat visuel d'un réseau du type "double level", à fortiori chez moi qui ai opté pour un "triple level". Pourtant, les modélistes américains en sont friands. L'idée fait cependant son chemin tout doucement en Europe.

Je trouve que c'est une bonne solution pour donner de l'extension aux voies

Pour vous donner une petite idée, je vais vous montrer quelques photos du réseau d'un ami modéliste qui voit "grand" et qui m'a fait confiance pour remplir son local de 12,70 x 4,50 m et confectionner les plans de son réseau.
Comme il désirait de grandes longueurs de voie pour ses trains internationaux pouvant atteindre 4 à 5 m de longueur, je lui ai concocté un réseau dont une partie est du type "double level". Il s'agit d'un réseau belge quelque part dans les Ardennes.

Les parties menuiserie, électricité et électronique du réseau à commande digitale système DCC de Lenz avec gestion par ordinateur (logiciel Train Controller) sont terminées. Ca roule ! La décoration est en cours et il y a un boulot de fou à faire encore.



Voici un endroit du réseau à double étage dont je suis occupé à réaliser le décor sur le niveau supérieur. On voit bien les deux niveaux.


Toute la partie à 2 étages comporte des châssis de largeur restreinte allant de 45 à 65 cm, ceux du dessus étant toujours moins larges que ceux du dessous pour une question d'optique. C'est largement suffisant pour une double voie avec quelques gares simples.



Un autre endroit du réseau où le décor est ébauché.



Vue d'une ligne à double voie s'étirant sur l'étage supérieur juste avant un virage permettant aux trains de passer de l'autre côté du couloir.



Début de la courbe de large rayon. A l'étage inférieur, on distingue les voies de ce côté-ci du diviseur scénique. De l'autre côté de ce dernier, on aperçoit quelques voies de l'étage 0 montré sur la première photo ainsi que quelques voies cachées.


J'espère que ces quelques photos vous auront permis d'apprécier les charmes d'un réseau "double level".
Mon copain, lui, est enchanté comme le sont les quelques visiteurs qui ont pu voir le réseau.

Je suis assez content du résultat. Quand j'ai fait les plans en 2004, mon enthousiasme ne m'empêchait cependant pas de ressentir quelques appréhensions car mon expérience en matière de réseaux à deux étages était limitée. Mais avec la peur, on ne va pas bien loin !

Maintenant, 2 ou 3 étages, ça ne me fait absolument plus peur.