Sujets

Je cherche une telle loco pour pièces de rechange, même hors d'état de marche.

Bonsoir,

En parallèle avec l'idée du Pater sur les bâtiments industriels reprise par Arnaud avec le nouveau fil "Des briques", j'ouvre aussi un nouveau fil. Il concerne la patine du matériel roulant de sidérurgie : hauts-fourneaux, cokerie, aciérie, ...
De la sorte, le fil "Hauts-fourneaux et cowpers" dans la rubrique "Général" ne sera pas trop alourdi.

J'espère que d'autres membres me suivront dans cette nouvelle rubrique en présentant leurs réalisations.

Pour ma cokerie "Kokerei Schmidt" raccordée à la gare de Coksdorf que je suis en train de réaliser, j'ai commencé par me faire la main sur du matériel de récupération. Je rappelle que mon réseau est frontalier belgo-allemand avec du matériel des 2 réseaux ferrés, le tout en époque III (et un peu de IV).

Il y a une astuce. Pour ne pas me retrouver coincé avec le respect strict du matériel roulant, j'ai inventé des firmes (cokerie, hauts-fourneaux et aciérie) possédant leur réseau de voies et leur matériel roulant de sorte que je peux pratiquer du "free lance" à ma guise avec du matos qui serait autrement inutilisable.

Ayant donc sélectionné quelques wagons qui traînaient dans ma boîte à brol, je choisis après quelques hésitations une livrée bleue pour le matériel de ma cokerie. Puis je me mets en chasse de photos réelles pour la patine. Surprise ! Je découvre que la firme ARBED a choisi une couleur similaire. Vraiment ce qu'il me fallait !
Tout content, je me suis donc lancé dans la peinture et la patine de ces quelques wagons.


Alors, tout d'abord, quelques photos de la réalité.



Deux exemples de patine sur ces deux torpilles.



Un autre exemple plus difficile à reproduire. Heureusement que ce genre de wagons possède de gros montants de renfort pour résister aux coups.



Celui-là a dû transporter du coke incandescent qui a rôti la peinture.



Ce wagon a dû prendre une sacrée baffe car on lui a remplacé une porte apparemment.



Celui-ci n'est pas encore trop esquinté et donc pas difficile à reproduire.




Pas mal, ce wagon-trémie qui semble avoir déjà bien vécu. J'ai des modèles réduits similaires et quelques-uns d'entre eux vont évidemment passer aussi à la patine.


Mes wagons miniatures maintenant.


En voilà 5 de faits. Il reste quand même un peu de travail à effectuer mais, pour l'instant, ça me suffit pour juger du résultat et voir si je suis sur le bon chemin ou pas.
Tout à fait à gauche, un qui sort de révision.




Le wagon n° 2 de la firme KS (Kokerei Schmidt). Il est destiné à transporter du coke tout frais, donc encore chaud. A la longue, la peinture se rôtit lorsque le coke n'a pas été suffisamment refroidi.




Le n° 4 n'a pas souffert autant que le n° 2.



Celui-là, je l'aime bien. Ce porte-bennes du complexe sidérurgique Krumpf Hüttenwerk Stahldorf a une belle allure.



Un plat tout métallique. Faut encore que je l'immatricule.


Je ne suis pas trop mécontent du résultat. Je vais peaufiner ce matériel car il manque des accessoires et la mise en conformité avec mes normes.
Je vais encore patiner quelques autres wagons, mais en moins rouillés (trémie, couverts, citernes, ...), car le parc privé sera assez diversifié.
Après ça, je reprends quelques bâtiments pour continuer à me faire la main.

Ca faisait un paquet d'années que je n'avais plus fait ce genre d'exercices et, à vrai dire, je commençais à avoir des inquiétudes sur mes aptitudes (les ans qui passent avec leur cortège de petites misères, la vue qui baisse, la main plus aussi sûre, ...). Alors, je retouche un peu à tout pour me tester, retrouver d'anciens réflexes et me redonner confiance. C'est comme les softwares, je me fais une mise à jour. []
Jusqu'à présent, ça a l'air d'aller.

Allez, à la fois prochaine !

Notre forum m'a l'air en hibernation ces temps-ci [].
Alors, peut-être quelques photos sur l'état d'avancement de mon réseau vont-elles le réveiller quelque peu ?

J'ai déjà parlé du décor de fond, de la pose de la voie et du câblage.
Ouf, tout ça est terminé maintenant ainsi que bien d'autres travaux connexes et ça roule.
Que faire ensuite ? Ben, du décor, pardi !
Je commence par le dépôt situé dans la gare en cul-de-sac de Coksdorf.



Tout d'abord, après une petite sélection dans mon brol, je choisis quelques bâtiments neufs et de récupération et les dispose sur le réseau pour voir ce que ça donne, je modifie, remodifie et ... je finis par lâcher un gros juron. La place manque pour disposer les éléments que je désire. J'ai beau faire des plans mais ce n'est pas évident de tout prévoir au premier coup!
Après réflexion, je décide de déplacer la voie 10 qui est un tiroir de manoeuvre (c'est la voie à l'avant-plan). J'ai donc ajouté un petit morceau d'assette de voie. Du coup, j'ai la place pour loger la sablerie, la petite cahute pour l'outillage du piqueur, l'atelier connexe à la remise et l'intallation de ravitaillement en fuel pour les locos diesels.

L'abri des locos est en cours de montage et est déjà peint et patiné. Restent les fenêtres à poser ainsi que les gouttières. J'ai ajouté un petit atelier sur le côté, bien suffisant pour les quelques travaux censés être exécutés dans cette modeste remise destinée à abriter 1 machine de manoeuvre et à approvisionner les machines de passage.


L'arrière de l'abri des machines. Il y a encore un peu de travail pour terminer l'ensemble.
On voit sur la droite, dans le triangle formé par les deux voies divergentes, un parc à charbon en cours de création à partir de pièces de récupération. Il aura une forme triangulaire et sera équipé d'une petite grue fixe et de wagonnets.


De l'autre côté des voies, un bâtiment à usages divers abritant l'inévitable lampisterie, un petit dortoir, un réfectoire, deux bureaux (chef de dépôt et visiteur) et autres commodités.
A propos de commodités, il faut penser à tout, témoin le petit bâtiment annexe (pas encore patiné) dont vous devinez aisément l'usage. Et, bien sûr, la petite réserve de charbon sur le côté pour alimenter les poêles à charbon, époque III oblige !




Une vue rapprochée du bâtiment lampisterie et cie. Le toit abrite encore de la poussière ... en effet, ce bâtiment est une récupération qui dormait sur mes étagères. Je trouve qu'il convient bien à mon petit dépôt.



Le petit poste de signalisation pour la commande mécanique des aiguillages et signaux mécaniques (9 aiguillages et 7 signaux de manoeuvre).
Ici, je vais avoir du beau boulot à réaliser car je compte représenter les commandes bifilaires des aiguillages et signaux dont une partie cependant passera en tunnel.


Une belle pancarte qui rappelle aux visiteurs le nom de la gare.


A gauche, la sablerie dans laquelle on chauffe le sable (amené en sacs) pour le sécher. De l'autre côté de la fosse de visite, le portique à sable. Les deux doivent être reliés par une conduite supérieure bien entendu.
Le tas de briquettes est déjà en place ainsi qu'une des grues hydrauliques (j'en prévois deux).


La petite sablerie qui abrite un petit four à sécher le sable et un compresseur pour expédier ce dernier dans le réservoir du portique à sable.


De temps en temps, une loco diesel viste le dépôt, d'où une petite installation d'approvisionnement en fuel.
J'ai bricolé un bac en maçonnerie étanche (obligatoire pour récolter les fuites éventuelles) pour y loger le réservoir. Restent encore la pompe et les tuyauteries.

L'équipement du dépôt est loin d'être terminé, car une foule de petits éléments doivent encore être mis en place pour une approche maximale de la réalité, comme les passages planchéïés, les pancartes diverses, la rambarde le long de la fosse, la cahute abritant la pompe à eau puisant l'eau dans la rivière pour alimenter le château d'eau, le château d'eau lui-même, etc.

La peinture et la patine ne sont pas terminées sur tous les éléments et, bien sûr, quand tout sera bien en place, il me restera à couvrir l'étendue de petits graviers, de cendrées et de ballast selon le cas. Et enfin, la végétation éparse pour donner la touche finale.

Bref, ceci n'est qu'un début et j'ai encore du pain sur la planche ... mais c'est du bon pain dont je raffole. Vraiment, j'en suis ici à la phase la plus intéressante de ce beau hobby qu'est le modélisme ferroviaire, du moins de la façon dont je considère personnellement celui-ci.

J'espère que ce petit aperçu vous aura plu ![]

Le câblage, l'électronique, le digital, ...... c'est moins gai que le décor, mais faut bien que j'y passe ! Heureusement, 'y a mes 2 fidèles amis qui me donnent un sacré coup de main.


Alors, en passant, non pas pour vous faire une grosse tête avec la partie électrique et électronique de mon réseau, mais juste pour vous montrer qu'il y a des malades partout, je vous montre le tableau que mon pote Joseph m'a ramené ce soir. Hé oui, non contents de venir tous les vendredi bosser sur mon réseau, mes 2 potes reprennent du travail à domicile.

Procédure :

Je dessine d'abord le plan des voies avec les divers blocks du futur bloc-système géré par PC.



Là-dessus, après concertation et discussions, parfois agitées (mais toujours devant une bonne chope), on se met finalement d'accord. Je me charge des composants et Joseph se met illico au dessin du panneau d'appareillage qui regroupe tout ce qui touche à la détection et la rétrosignalisation à la centrale et au PC. Lui aussi, il fait des plans et des tout beaux !


Il dessine même les bases de relais, les détecteurs  et autres modules avec leurs composants ... il est malade grave ! Quant à moi, j'ai l'insigne honneur de découper le panneau ! Et aussi de le fixer sous le réseau une fois fini.

Ce n'est pas tout. Il crée aussi des circuits imprimés pour les relais (et autres composants si nécessaire) après les avoir dessinés bien sûr. Môssieur ne veut pas du bricolage !!!



Ensuite, il procède aux travaux de photogravure.


Quand il est occupé comme ça, faut pas le déranger.
 
Bon, après tout ça, il aligne les composants sur le panneau en multiplex et câble tout le bazar.  


Ceci est le panneau d'appareillage n° 6 pour la gestion de ma gare de Coksdorf.
Le malade a même imprmé des étiquettes !

Ben voilà, je renonce à changer l'ami Joseph car il est incurable. Avec ça, mon réseau avance quand même, mais hélas c'est encore de la partie cachée ! Bah, patience, ça roulera bientôt.

Depuis quelque temps, je termine une série de locos soit à réparer, soit à terminer, qui traînaient sur mes étagères (ouais, de temps en temps, c'est comme ma femme, je fais le grand nettoyage).
Dans le tas, il y a une série de kits Jocadis de locos belges à vapeur. Cependant, pour l'une d'entre elles, j'ai un petit problème : il me manque un moteur.
J'explique.


Voici 2 locos type 40. Sur celle du dessus qui est prépeinte, j'ai installé un moteur Portescap à l'intérieur de la chaudière. C'est parfait, la machine roule à merveille. Sur l'autre, non peinte, j'ai acquis un châssis de loco Roco motorisé. Et j'ai ajusté la carrosserie en laiton fournie dans le kit.



Les voici ouvertes. Il me manque le moteur qui doit s'installer sur le châssis du tender. Je crois me rappeler qu'il s'agit du tender qui équipait une BR 17 DB Roco.



Le châssis Roco auquel il manque un moteur. En fait, j'ai retrouvé le même moteur sur la loco type 10 (voir photos suivantes) à laquelle j'ai attelé un tender Roco actionné par le même moteur.



Ce tender Roco convient parfaitement pour être attelé à la loco type 10.



Voilà le moteur qu'il me faut pour ma type 40.


Qui pourrait me lister quelques locos Roco possédant ce type de moteur. Il y a certainement un tas de locos Roco qui ont été équipées de ce moteur, mais je renonce à ouvrir mes locos pour voir lequel elles contiennent. De toute façon, il y a certainement des locos qui ont la même motorisation et que je ne possède pas.

Ca me faciliterait la tâche pour tenter de trouver un moteur d'occase.


Tant que j'y suis, j'en ai encore une autre à vous montrer qui est pratiquement finie : la type 16. Elle prendra bientôt du service, de préférence en tête d'une paire de voitures GCI.



Je viens de changer un essieu et remplacé quelques babioles. Manquent encore la plaque du constructeur, l'immatriculation, les boyaux de frein et les attelages Kadee, plus quelques retouches de peinture et un chargement de briquettes sur le toit de l'abri.
Pour reprendre une expression d'un membre éphémère qui nous a causé quelque souci, cette loco-là, je ne la "barbouillerai" pas ! Elle est trop belle comme ça !


J'ai ajouté des éléments en sus du kit ou remplacé d'autres par de plus beaux : porte-lanterne, marchepieds, mains montoires, compresseur, tuyauteries diverses, chapiteau de cheminée, ...


Je ne sais pas si vous avez remarqué le chapiteau de cheminée. Il est mobile. Ici, en marche avant.


Et ici, en marche arrière ...
Les charnières ? Deux bouts de fil laiton de 3/10 mm enfichés dans deux trous du même diamètre et pliés à angle droit. Le chapiteau ? Tiré hors d'un bout de tôle de 3/10 mm + 3 trous de 3/10 mm.



Je me suis juré de terminer mes locos "en rade" dans un délai raisonnable et je vous les représenterai en temps utile. Et il y en a d'autres. Et aussi des déjà finies, quand même !!!

Comme me le répète souvent mon pote Richard Orban (Ric sur le forum), je me "disperse" trop. Mais que faire quand on a envie de toucher à tout ? Moi, le modélisme me passionne sous toutes ses facettes et comme elles sont très nombreuses, .....

Salut Yvan,

Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Bienvenue sur ce forum qui "bouge" grâce à un certain nombre de mordus, de fous, de fêlés ... c'est comme tu l'entends ...! qui l'animent pour le bien commun de tous.

Bonsoir,

Quelques nouvelles brèves de mon réseau. Je ne sais pas chez vous, mais chez moi, ça avance son petit train de sénateur !

Depuis l'histoire du décor de fond qui a suivi celle des rochers, je me suis attaqué à la pose de la voie et de son corollaire obligé, les aiguillages.

Mais voilà, ma gare de Coksdorf est en cul-de-sac et surtout en courbe. Il faut dire qu'elle m'a fait suer quelques gouttes car, pour une question de géométrie, il ne m'était guère possible de la réaliser avec les aiguillages du commerce tels qu'ils sont fournis. Je dois quand même confesser que je suis assez difficile sur ce chapitre-là. Mais bon, à chacun ses goûts !
Dans mon stock, j'ai notamment des Peco et des Pilz en grand rayon et angles de déviation de 12° et 9,5° respectivement. Hormis quelques exemplaires, j'ai dû les "trafiquer" plus ou moins selon le cas et même en fabriquer un de toutes pièces. C'est de ce dernier que je vais vous parler.

Voici l'histoire en images.


Le grill est en cours de réalisation. Le deuxième aiguillage qui mène à la remise des locos ne me plaît pas du tout. Je l'ai mis en forme de Y mais l'angle est trop fort à mon goût et il y a une cassure. Je décide de l'installer sur la voie de droite.



Le voilà déplacé. C'est mieux cette fois-ci. Le grill d'aiguillages est terminé et l'allure générale me plaît bien. J'ai mis quelque peu en forme les deux premiers aiguillages sur la droite mais c'est relativement aisé à faire.

A force de regarder, je trouve cependant que ce serait mieux si l'aiguillage était reculé histoire de libérer la voie de gauche (si on regarde la remise de face) afin de placer plus aisément une fosse sur la voie de droite ainsi qu'un petit parc à combustibles et une grue hydraulique dans le triangle libre. J'en reste quand même là pour faire avancer le bazar car j'ai encore le grill ouest à entreprendre.



Nous voilà de l'autre côté de la gare et le grill ouest est pratiquement terminé. Tout est en courbe et j'ai dû cintrer sur mesure une bonne partie des appareils de voie. Cette opération ne m'a pas posé trop de problèmes car j'ai utilisé de ce côté-ci essentiellement des aiguillages "courbables" Tillig (ex-Pilz) en kit à assembler. N'empêche, compte tenu des dételeurs Kadee que je compte placer au début de chaque voie, il fallait agrandir au maximum le rayon de courbure à ces endroits (on peut atteler et dételer en courbe avec les attelages Kadee si le rayon de courbure n'est pas trop fort aux environs immédiats des dételeurs).



Arrivé à ce stade, en retournant travailler sur le premier gril côté pont tournant afin de poser la fosse devant la remise, je ressens toujours une certaine insatisfaction concernant les deux aiguillages qui mènent à cette dernière.
Alors, je prends une décision. Aux grands maux, les grands remèdes : je vais fabriquer un aiguillage triple sur mesure. Aussitôt dit, aussitôt fait, je prends mes repères et trace un plan de montage.


Voici le plan de montage. Cet aiguillage triple remplacera avantageusement les deux aiguillages qui me causent du souci.



Pour être sûr de mon coup, j'ai placé sur le plan les deux aiguillages assemblés que j'ai extraits du réseau. Ca clope ! Je vais gagner de la place.



Le travail a débuté à l'aide de calibres, de traverses en epoxy cuivré, d'un fer à souder, d'une disqueuse, et autres outils adéquats.



L'aiguillage triple presque achevé. Le plan n'est plus aussi propre qu'au début. C'est que la graisse à souder, ça salope pas mal !



Ouf ! Le voici terminé, noirci chimiquement et peinturluré. Il est "aux normes" et mon bogie "spécial" de test passe partout avec aisance. Je m'en vais donc le mettre en place.



Voilà, c'est fait !
Je suis vraiment content du résultat et me félicite d'avoir pris la décision de le fabriquer. La fosse est déjà en place ainsi que les dételeurs (invisibles car cachés sous le papier collant crêpe que l'on distingue à l'arrière-plan).


Le boulot est loin d'être achevé. Il reste un tas de choses à faire : le câblage des rails, la pose des moteurs et le câblage qui va avec, la confection des 2 quais, la peinture des rails et traverses, la préparation des abords et le ballastage des voies, la patine, les divers accessoires à mettre en place, ... Du plaisir en perspective !



Ce que je peux dire en guise de conclusion, c'est que le modélisme ferroviaire est une sacrée école et qu'il ne faut jamais bâcler un travail lors de la réalisation d'un réseau. Il vaut la peine de faire du beau boulot sans reculer devant les difficultés afin de jouir pendant longtemps du spectacle d'un beau réseau bien fait.
A l'inverse, un réseau "expédié" en vitesse inspirera toujours insatisfaction et regrets.

Bonsoir,

Mon réseau avance petit à petit.
Après la confection des rochers en décor de fond (qui a fait l'objet d'un fil sur ce forum), je me suis attaqué au ciel.
J'ai choisi un beau ciel de printemps avec quelques nuages car c'est vraiment la saison que je préfère.

La technique pour créer des rochers, je connaissais depuis longtemps, donc pas de problème. Quant au ciel, je n'avais jamais créé que de petits ciels sans prétention pour mettre en valeur des dioramas.
Mais maintenant, je me suis retrouvé devant un "grand" ciel et je dois dire que j'avais des doutes quant à la réussite de la reproduction. M'étant dit que c'est en forgeant qu'on devient forgeron, je me suis lancé sans plus attendre dans les travaux de peinture. Et voilà, j'ai chipoté (et recommencé ...) jusqu'à trouver une technique personnelle basée sur l'emploi d'un aérographe. C'est finalement ce qui m'a le mieux réussi car le pinceau, ce n'est pas ma tasse de thé! Le résultat me semble honnête mais j'aimerais connaître votre avis.


Ciel parsemé de nuages "cumulus", signe de beau temps.
A force de retouches, le dessus des rochers est un peu bleuté. Mais je vais rectifier ça!


Un de mes premiers essais. Il est vrai qu'on rencontre parfois ce genre de ciel, mais je n'aimais pas trop! Alors, j'ai recommencé!


Voilà, maintenant, je peux m'attaquer à la végétation. C'est encore une des innombrables facettes intéressantes de ce merveilleux hobby qu'est le modélisme ferroviaire.

A bientôt pour la suite.

Bonsoir,

Un petit fil à l'intention des amateurs de sidérurgie en modèle réduit (Le Pater et autres dingues de bâtiments industriels crados).

A la Foire de Nuremberg, j'ai pu enfin voir le fameux nouveau haut-fourneau que Trix propose en nouveauté. A côté de ce bâtiment se trouvait un ensemble de 3 cowpers. Ces bâtiments sont de facture allemande (hauts-fourneaux du côté de Dortmund) : ossature métallique avec remplissage en briques et toiture en tôle ondulée.
En ce qui concerne le haut-fourneau, il s'agit en partie de carton spécial découpé au laser. Certains éléments sont en plastique. Ca ne donne pas mal comme effet, mais on remarque parfois un gondolement du carton.. Mais bon, ça fait baisser les prix, paraît-il (hum! c'est quand même pas donné! Le prix annoncé pour le HF est d'environ 400 euros !!! Faut casser sa tire-lire pour se procurer ce modèle! Et les cowpers, faut encore ajouter 300 euros !!! Et les wagons .....

Comme le bâtiment est fermé, la cuve, la conduite circulaire à vent chaud et toutes les pièces annexes, tous les composants du hall de coulée (goulottes, chenaux, ...), en fait toute la partie inférieure du haut-fourneau, ne sont pas visibles, ce qui simplifie la tâche. Il y a donc moyen de construire soi-même un tel bâtiment avec des profilés et plaques en plastique. Mais bon, c'est du boulot, j'en conviens!



Vue générale du haut-fourneau. Il y a 8 voies pour le chargement de la fonte liquide dans les wagons-torpilles ou les wagons-poches. Pour bien faire, il faudrait aussi pas mal de ces wagons pour être réaliste!
A gauche se trouve le bâtiment abritant la cabine de pilotage de l'élévateur à benne qui relie la fosse de déchargement (non représentée ici) au gueulard (orifice de remplissage situé au sommet du haut-fourneau).
Comme vous le constatez, ce genre de truc n'est pas fait pour le modéliste coïncé aux entournures dans son local. Ca demande de la place!



Vue rapprochée des voies. A droite, un gazomètre et au milieu, entre les voies, une fosse de vidange des scories. Un peu élémentaire tout de même! Ce genre de fosses, intéressantes à reproduire, est à mettre de préférence à l'écart et ça doit être plus étendu en principe. Au fond à droite, les cowpers, le laveur pour dépoussiérage des gaz et une cheminée en briques.
La voie C Trix (sans picots, ça fait quand même plus réaliste!) est noyée de sorte que l'effet global est très satisfaisant. C'est comme en réalité!



Nous voilà de l'autre côté du haut-fourneau. Les bâtiments seront livrés avec la patine que vous voyez sur la photo. Ce n'est pas mal, mais on peut faire encore mieux avec de la gouache et des terres à décor.
En tout cas, le rendu du carton est satisfaisant. Il ne faut cependant pas regarder de trop près, car j'ai remarqué des défauts d'assemblage que je crois inévitables avec ce genre de matériau. Remarquez le léger gondolement de la toiture.



Un groupe de 4 voies passant sous le hall de coulée.



Bon, j'arrête ici pour aujourd'hui. Vous aurez la suite demain et même après-demain, car j'ai encore beaucoup de belles choses à vous montrer avec des commentaires à la clé.

Pour l'anecdote, pendant que je photographiais le module de présentation du haut-fourneau tout en tournant tout autour de lui, un quidam en uniforme est venu (très poliment et très sérieusement) me signaler que je devais demander l'autorisation à l'acceuil Trix !!! Ce que j'ai immédiatement fait. Une charmante hôtesse m'a répondu affirmativement avec un grand sourire! Comprenne qui pourra!

 

Eh bien voilà, je suis revenu de RailExpo (anciennement Expométrique) où j'ai passé près de 4 jours. Crevé mais content!!!

J'y ai vu comme d'habitude des réseaux et dioramas formidables. En plus, beaucoup de rencontres dont deux joyeux drilles de l'équipe Saroulmapoul.

Des photos, j'en ai des tonnes. Mais comme c'est du boulot de les classer, les renommer, voire les recadrer ou découper, les charger sur un serveur et puis les publier sur ce forum, je vais y aller à petits pas. Un peu aujourd'hui et le reste au fil des jours.

Je vous présente tout de go quelques vues d'un formidable réseau créé sur 3 années par un modéliste hollandais de Helmond, nommé Jacq Damen. Il est bien connu Outre-Rhin surtout du fait que son réseau est d'inspiration DB à l'époque III. Long d'environ 15 mètres, il n'y avait pas moyen de le louper. Certains l'ont probablement déjà vu à Genk.
Encore une précision, Avec ce réseau qu'il a présenté à de nombreuses expositions de modélisme ferroviaire, Jacq a remporté jusqu'à présent 5 premiers prix.


Ceci est la partie gauche du réseau. Passé l'espèce d'auvent de protection contre les chutes de pierres, le train s'enfonce dans une montagne et effectue un demi-tour pour rejoindre l'arrière du réseau où se trouve une gare de triage cachée.


Vue sous le ru courant sous le viaduc en maçonnerie.


Après le viaduc, un signal d'entrée à deux palettes doublé d'un signal avancé protège l'entrée de la gare.


Une série de wagons en attente devant les installations comprenant un four à chaux et une usine de fabrication de ciment. Pratiquement, toutes les contructions sont réalisées intégralement par Jacq Damen lui-même. Un vrai orfèvre, ce gars-là !


Ces installations sont desservies par un petit chemin de fer à voie étroite qui s'enfonce dans un tunnel afin d'aller rejoindre une carrière proche fournissant la matière première. La végétation est remarquablement bien reproduite.


Nous voici maintenant en face d'une usine de fabrication de pierrailles près de laquelle trône un silo de chargement.
La patine est époustouflante de vérité!

Il faut avouer que des réseaux d'une telle qualité ne sont pas monnaie courante. Et puis, réaliser un tel travail en 3 ans est remarquable si l'on sait que Jacq n'est pas encore retraité malgré son âge avancé. Inutile de vous dire qu'il ne regarde jamais la télévision !  En fait, son oeuvre a été réalisée par morceaux et ne peut être installée en totalité (15 m de long) que dans son atelier où sa femme ne met pas souvent les pieds. Un jour, ayant finalisé son oeuvre, il a invité sa femme à lui rendre visite dans son atelier ... et, suffoquée de surprise, elle est restée 1 heure sans pouvoir parler!!!

Moi, ça me stimule de voir ça !

Allez, j'arrête pour aujourd'hui et vous laisse "baver" sur ces belles photos (n'oubliez pas de protéger votre clavier!).

Citation :Initialment entré par crugidim

Bonjour,

Superbe patine!

Hors sujet pour André:

tu arrives à bien rouler avec les attelages Kadee?
Tu places des N°5 ou sur boitier Nem

Bonjour Dimitri,

Ayant acquis une longue et excellente expérience en matière d'attelages, je te réponds volontiers et espère que ce fil profitera à d'autres modélistes.

Je n'ai aucun problème avec le comportement de mes wagons équipés de l'attelage Kadee, mais cela est dû au fait que je respecte quelques règles de base et que je procède à une pose soignée.

Quant aux références, j'utilise en effet le n° 5, mais aussi les 41, 46 et 49 (long timon avec 3 hauteur de mâchoires) sur les wagons dépourvus du système d'élongation de l'attelage. Parfois encore d'autres références selon le cas.

Sur les wagons dotés de l'élongation, j'installe en général le n° 16 avec queue d'hirondelle. A ce propos, je bloque personnellement l'élongation car c'est indispensable si l'on veut éviter des problèmes de salades de tampons au refoulement. En effet, avec le Kadee, l'élongation n'a plus de raison d'être puisqu'elle nécessite un attelage rigide entre les véhicules.

Bien sûr, avec le Kadee, il subsiste un espace entre les tampons, mais relativement réduit chez moi du fait que je me suis imposé de ne pas descendre en dessous de 60 cm de rayon dans les courbes.

Un mot sur les rames de wagons ou voitures indissociables. Lorsque tous les véhicules sont pourvus de l'élongation, j'installe de préférence soit le Roco "Goldorak", soit le Märklin (j'aime pas trop le Roco "Harpon" car fragile) sur toute la rame sauf aux extrémités afin de voir rouler ces rames à tampons joints.

Pour être complet, je dirai qu'on ne fait pas mieux en matière de dételage et prédételage par aimant. Tous mes dételeurs Kadee sont invisibles, c'est-à-dire placés sous les traverses de la voie afin de ne pas enlaidir l'esthétique de celle-ci (mon dada comme chacun sait!). Et pour répondre anticipativement à ceux qui rétorqueraient que des dételages intempestifs peuvent se produire en traction au passage sur les dételeurs magnétiques à action permanente, je dirai que j'utilise sur les voies principales (au moins celles-là) le dételeur électromagnétique commandé par interrupteur ou encore le gros magnétique installé sur une bascule que je commande via une tirette (bricolage maison).  

Quant à l'accouplement des wagons, il est d'une douceur remarquable de sorte qu'il n'est pas besoin de créer un choc comme c'est souvent le cas avec les autres attelages.

En résumé, j'ai supprimé certains inconvénients liés à l'emploi du Kadee et je profite pleinement des magnifiques avantages de cet attelage royal sous réserve qu'il soit monté correctement. Pour les manoeuvres, c'est super impeccable! Et pas besoin d'installer des dételeurs sur chaque voie. Un seul en début de grill et vive le prédételage ...tu pousses ton ou tes wagons exactement là où tu veux les voir. Le Kadee offre même l'avantage de pouvoir atteler en courbe (wagons à 2 essieux en courbe de 60 cm de rayon par exemple).

Reste le problème de la pose qui nécessite un fraisage en général (sauf le n° 16 bien sûr). Faut faire ça par petites séries ... de sorte qu'au fil du temps, on parvient à équiper tout le parc. Un minimum d'outillage s'impose, notamment le calibre de montage Kadee et une fraise sur miniperceuse éventuellement montée sur colonne afin d'araser un emplacement sous le châssis à l'endroit de l'attelage.

J'anticipe la question du prix. Sur le site Internet d'un détaillant français (au hasard), je vois les prix suivants :

n° 5 : 3,5 € pour 2 paires, soit 0,875 €/pièce.
n° 16 : 3,7 € pour 2 paires, soit 0,925 €/pièce.

N° 16 sur timon à élongation bloqué en position médiane (un clou en laiton enfiché dans un trou foré et fixé avec un poil de colle cyanocrylate).


A gauche, un n° 5 et à droite, un n° 46. Ce dernier possède un timon plus long par rapport au n° 5 dont le boîtier dépassse un peu de la caisse. Remarquez le fixation par vis, c'est du costaud !!! Je peux ainsi tirer de très longues rames sans crainte de voir un attelage se faire la belle!


Un n° 7 avec boîtier court. Ca peut être utile dans certains cas de manque de place. Avec Kadee, il existe toujours un attelage qui convient.


Un exemple de loco (Roco dans ce cas-ci) posant problème. Tous les attelages Kadee que je pose devant être solidaires de la caisse afin de permettre un débattement totalement libre des bogies (pour moi, c'est un point important à respecter), j'ai éliminé le support d'attelage lié au bogie et j'ai installé sur la caisse un simple timon sans possibilité de débattement latéral, d'où un dépassement obligé un peu plus prononcé par rapport aux tampons.


Deux attelages Kadee en position de prédételage. En réfoulant le wagon de gauche vers le wagon de droite (loco supposée à gauche évidemment), les attelages ne peuvent plus s'accoupler à nouveau. Il n'y a plus qu'à refouler jusqu'à l'emplacement souhaité pour y déposer le wagon de droite. C'est impeccable! Remarquez mon index appuyant sur l'interrupteur à une position pour activer temporairement l'électroaimant logé sous les traverses de la voie et caché par le papier collant. En situation sur le réseau, il s'agit évidemment de poser un repère discret pour situer le dételeur.



Si je vante les mérites de l'attelage Kadee, c'est bien parce qu'il mérite des éloges et croyez bien que je n'ai aucune action chez eux.

Voilà, si quelqu'un a encore l'une ou l'autre question à poser, j'y répondrai volontiers.

Qu'est-ce qui se passe? Plus personne n'a de question à poser? Plus de projet? Plus de réalisation? C'est fort calme ces temps-ci!!

Si je compte bien, le forum francophone compte quand même plus de 400 membres. En vérité, je crois bien qu'il y a beaucoup plus de "suiveurs" que de "locomotives", comme cela a toujours été et est encore le cas dans tous les clubs de modélisme ferroviaire et à toutes les époques. Et ça se vérifie aussi maintenant sur les forums modernes de discussion. C'est la règle et ce n'est pas la peine de se lamenter. Personnellement, je ne suis donc guère étonné de cet état de fait et je sais que ce sont les mêmes qui devront "se mouiller" pour alimenter ce forum.

Je me dis néanmoins que s'il n'y en a pas quelques-uns qui veulent bien se "dévouer" de temps en temps à la cause modélistique, alors  c'est foutu! Le forum risque de devenir à terme une gazette sans grand intérêt! Là, je pense que tout le monde sera d'accord.

Bon, trève de considérations misérabilistes! Que peut-on faire?
Comme ma tête fourmille de sujets variés, je vous donne en vrac une série de propositions. Mais comme je pense qu'il est préférable de développer des sujets qui intéresseront un maximum de membres, il nous faudra tenter de cerner les besoins en étudiant les réactions des lecteurs (j'espère bien qu'il y en aura, ou alors je donne ma démission et je retourne dans mon coin!).

Je démarre donc la liste des sujets potentiellement intéressants en espérant que d'autres assureront la suite.

1. Construction de bâtiments typiquement ferroviaires à l'aide de techniques diverses : kitbashing, scratchbuilding ... euh! comment dire en bon français? Combinaison de kits existants (charcutage), construction de toutes pièces? Ouf, c'est quand même plus court en anglais! Je pense aussi à des tas de petites constructions telles que cabine de signalisation, caniveau à câbles, BUD (bâtiment d'utilités diverses), passage à niveau, lampadaire de gare, quai, halle aux marchandises, quai de chargement, gabarit de chargement, pont à peser, ...  

2. Construction ou modification (amélioration) d'appareils de voie et d'éléments de voie du commerce. Avec nombreux exemples de réalisation bien sûr. Sujet très intéressant pour ceux qui désirent personnaliser quelque peu les voies de leur réseau ou créer des appareils de voie inhabituels. Pensez notamment aux gares mixtes avec des voies normales et métriques imbriquées.

3. Agencement d'un dépôt de locomotives. Mais d'abord, quelle époque? III pour vapeurs (et diesels), IV pour diesels (et électriques)? Explications à compléter avec plans à l'appui, ça va de soi. Là, on tient un sujet qui peut tenir des semaines et des semaines ... parce qu'un dépôt, ça comprend beaucoup d'aspects que l'on développerait les uns après les autres: grues hydrauliques, parc à charbon pour locos vapeurs (criblé, menu), réserve à briquettes, installation d'alimentation en fuel pour locos diesels, lampisterie, abri pour vélos, parc à roues, fosse de visite, fosse à piquer les feux, toilettes pour le personnel, grue de manutention, pont tournant, sablerie, portique de distribution de sable, remise proprement dite, etc., etc. etc. J'ajoute qu'il ne faudrait envisager que de petites et moyennes installations.


4. Agencement d'une gare. Mêmes remarques que pour le dépôt. Quelle époque? Quel genre de gare? Ici aussi, on se limiterait aux gares de petites et moyennes dimensions facilement transposables sur un réseau de dimensions habituelles. Les plus intéressantes appartiennent bien sûr à l'époque III (cours aux marchandises et raccordés en gare). On a un vaste choix de types de gare possibles : simple de transit, de bifurcation avec remise ou non, SNCB ou mixte SNCB/SNCV, ... C'est un bon sujet qui devrait intéresser un maximum de modélistes! C'est d'ailleurs un sujet que Ricky développe avec succès pour le moment dans TMM.

5. Implantation de signaux dans une gare déterminée. Sur base d'un projet sélectionné au point 4, on pourrait développer l'aspect signalisation (mécanique, lumineux, mixte) : quels signaux installer et où? Trop souvent, la signalisation est mal représentée sur les réseaux.

6. Motorisation des appareils de voie, des signaux? Le plus fiable, le plus facile, ... Trucs et ficelles ...

7. Raccordements ferroviaires. Ah, là, je sais que beaucoup sont à court d'idées intéressantes. Et pourtant, des possibilités très nombreuses existent! Mais, évidemment, cela concerne plutôt l'époque III (maintenant, il n'y a pratiquement plus de raccordés, sauf des tout grands!). Pour moi, c'est un sujet vraiment intéressant qui permet de conférer au réseau une dimension ludique. Manoeuvrer un caboteur sur son réseau selon un schéma donné est une occupation très amusante.

8. A vous la suite, .....

On peut créer une synergie. Il y a des amateurs de chemins de fer super bien documentés (en documents réels) qui pourraient développer certains aspects à respecter sur un réseau qui se veut un peu réaliste. Et d'autres pourraient transposer cela en modèle réduit.

Reste encore un aspect à étudier : le rapport de réduction. Certainement les échelles H0 et N. Et les autres? Le H0 devrait certainement remporter le maximum de suffrages, j'imagine!

Affaire à suivre en tout cas!

Ben ,voilà, suite à l'excellent article paru dans TMM 57 au sujet d'une mini-caméra embarquée à bord d'un wagon, j'ai eu envie de m'offrir ce petit gadget pour visiter mon réseau en me réduisant au 1/87.

Les images sont relativement bonnes suite aux premiers essais effectués, mais ce n'est évidemment pas de la haute définition! Demain soir, je teste la caméra sur le beau réseau (terminé, ce n'est pas fréquent!) de mon ami Richard Orban. Là, mes deux copains (et excellents collaborateurs dans la construction de mon réseau personnel) et moi allons pouvoir admirer le réseau de Richard sous toutes ses coutures.

Première conclusion, il faut un "bon" éclairage, sans quoi l'image est sombre. Je me propose dans un second temps d'installer des diodes électroluminescentes à l'avant du wagon en guise de phares. On trouve maintenant de plus en plus des lampes-torches munies de DEL et ça éclaire bien.


Il faut d'abord confectionner le circuit imprimé selon le schéma montré dans TMM. Pour cela, un petit tour au magasin d'électronique s'impose afin de se procurer les ingrédients nécessaires. C'est le dévoué Joseph Danthinne qui s'est chargé de l'opération.


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Ensuite, je me suis procuré une mini-caméra fonctionnant sous 9 V, une pile de 9 V rechargeable, un wagon qui convient et des prises de courant sur roues. J'ai trouvé dans mes stocks un wagon Lima dont les dimensions convenaient. J'ai changé les roues et j'ai benné la toiture, les tampons et les attelages qui ne me serviront à rien.
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Voilà, tout est logé dans le wagon repeint aux couleurs de ma compagnie privée. Un interrupteur me permet de débrancher la mini-caméra qui est par ailleurs bien calée dans son berceau de polystyrène extrudé.
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Bien sûr, j'ai installé des prises de courant pour une captation optimale du courant digital.
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Un petit couvercle permet de cacher les composants. La caméra dépasse un peu. Je vais donc devoir confectionner une petite coiffe adéquate. Le couvercle n'est pas indispensable, mais c'est plus joli.
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Voilà l'ensemble prêt à fonctionner. Il suffit de raccorder le récepteur à un poste de télévision au moyen des fiches blanche et jaune.
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Je vous tiendrai au courant de mes essais.