Je lis un peu tout et n'importe quoi sur les balises. Juste pour ramener les choses dans le contexte historique de la ligne 126, à l'époque où elle avait encore des signaux. A l'époque de la signalisation mécanique, les balises étaient au nombre de 5 espacées de 50 mètres et pas de 200 mètres comme écrit ci-dessus. Ceci représente 55 cm à l'échelle H0, ce qui est faisable sans devoir acheter la maison du voisin. Je cite mes sources (Histoire de la signalisation ferroviaire en Belgique, tome 2, page 96-97) Citation: "Au début des années 30, le rôle des barrières fut repris par des balises à trait, verticales, conçues selon les mêmes principes : elles sont au nombre de 5 et leur distance d'implantation par rapport au signal annoncé est égale à autant de fois cinquante mètres qu'elles portent de traits" fin de citation. La distance entre la première balise et le signal est donc de 250 mètres (mon calcul). Ceci étant valable jusqu'en 1965. A partir de cette date, le règlement a changé et les balises ont été implantées à 850 mètres du signal concerné et se succédaient à 200 mètres l'une de l'autre sur les lignes où la vitesse était supérieure à 40 km/h et inférieure à 70 km/h; ce qui était le cas de la ligne 126, à mon avis. De nos jours, il n'y a plus que 2 balises (jaunes, en l'occurrence) au lieu de 5, sans parler de l'ETCS 2. Sur ce sujet, tout dépend donc de l'époque à laquelle la signalisation a été établie et des éventuelles modifications qui ont pu intervenir par la suite. Autrement dit, si on veut être rigoureux, il faut d'abord décider de l'époque à laquelle le réseau se situe, mais il me semble que la ligne 126 a été fermée au trafic voyageurs en 1963 et il est douteux que la signalisation ait évolué depuis.
Ceci dit, je ne crois pas énormément à la présence signaux avertisseurs sur une ligne de ce genre, mais je peux me tromper.
Il n'est pas non plus sans intérêt de jeter un coup d'oeil sur la ligne 127 Landen-Statte construite à l'origine par la même compagnie (Hesbaye-Condroz) qui a conservé jusqu'à la fin du service voyageur une signalisation assez spécifique et totalement obsolète. Cette signalisation faisait usage, en entrée de gare, d'un rectangle rouge barré d'une diagonale blanche (rouge ou vert la nuit) tandis que les sorties de gare étaient couvertes par un signal d'arrêt classique à palette rouge. La ligne 126 en a aussi été équipée comme en témoigne la photo No 100 (prise à Clavier vers 1950), à la page 38 de l'ouvrage déjà cité sur la signalisation belge. Si jamais vous pouvez mettre la main dessus, voyez "Hsitoire du chemin de fer Landen-Statte" et "Les tramways au pays de Liège, tome 2 publié par le GTF pour la photo prise à Clavier. Si besoin, je ferai une exception à mes principes et je piraterai la photo.
Ceci dit, je ne crois pas énormément à la présence signaux avertisseurs sur une ligne de ce genre, mais je peux me tromper.
Il n'est pas non plus sans intérêt de jeter un coup d'oeil sur la ligne 127 Landen-Statte construite à l'origine par la même compagnie (Hesbaye-Condroz) qui a conservé jusqu'à la fin du service voyageur une signalisation assez spécifique et totalement obsolète. Cette signalisation faisait usage, en entrée de gare, d'un rectangle rouge barré d'une diagonale blanche (rouge ou vert la nuit) tandis que les sorties de gare étaient couvertes par un signal d'arrêt classique à palette rouge. La ligne 126 en a aussi été équipée comme en témoigne la photo No 100 (prise à Clavier vers 1950), à la page 38 de l'ouvrage déjà cité sur la signalisation belge. Si jamais vous pouvez mettre la main dessus, voyez "Hsitoire du chemin de fer Landen-Statte" et "Les tramways au pays de Liège, tome 2 publié par le GTF pour la photo prise à Clavier. Si besoin, je ferai une exception à mes principes et je piraterai la photo.