Musées du chemin de fer

Démarré par WIL-5183, 31 Mai 2006, 21:03:34 PM

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WIL-5183

Voilà un bon rendez-vous,  pour expliquer au Cher Administrateur,  quels  sont  nos désirs et comment les clubs et ASBL peuvent survirent. Ils peuvent avec leurs moyens sauvegarder les biens de la SNCB, et ceci au détriment des grands projets que la  SNCB  qu'elle décide  d'entreprendre. Mais parfois cette SNCB  ignore son passé historique, que de difficultés, pour ces associations de pouvoir circuler sur les anciens réseaux de la dite société.
Donc je vous demande une mobilisation Générale  NORD  et SUD  pour être présent lors de cette réunion pour faire entendre les sons des voix qui j'espère, seront  d'une même voix, pour défendre notre cause.
Nous avons un patrimoine a sauvegarder, ce n'est pas en restant les poings croisés que nous améliorons  les situations

Sic forum FIGO de Michel Marin
 Je groupe de presse "Sud-Presse" organise une "rencontre avec le
patron de la Sncb, Marc Descheemaecker".   Cette rencontre aura lieu
le 8 juin, de 17 à 19h dans un batiment de la gare de Bruxelles-Midi.
Les amateurs qui souhaitent être sélectionné pour participer à cette
rencontre doivent envoyer leurs coordonnées et leurs éventuelles
questions par e-mail ou par fax.
Coordonnées pour e-mail:   marie-beatrice.valen...@sudpresse.be
Ou par Fax:  081-208362

En tous cas moi,  j'irai peut être comme l'homme de la Mancha
Me battre contre des moulins à vents,  mais  tant que  possible, Je défendrai  les causes des associations,, qui sont sur le terrain et essayent de protéger le matériel et les site de la fameuse SNCB

ET qui peuvent de temps en temps circuler au bon vouloir de la bien nommé, et ceci bien sur suivant l'accord d'une seule personne .
Donc moi j'y vais à vous de suivre, je ne suis d'aucune couleur politique mais cette fois la coupe est pleine donc
AMIS DU FER ALLONS Y
On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

RGP

#1
Bonsoir,

Tout à fait d'accord, mais quid des alternatives.

1° Un musée, digne de se nom coute en construction 6 millions d'euros.  Ce chiffre est le résultat d'une étude fort simplifiée, je l'avoue, que j'ai faite pour inplanter un musée sur le site d'Haren à côté de ABX.  Alors qui débourse l'argent ?  Au dépend de qui ou de quoi ?
A ces deux bêtes questions je n'ai JAMAIS eu de réponse des amateurs !

2° Les associations voulant rouler sur les lignes en exploitation.

Je suis PERSONNELLEMENT au courant de certaines choses qui se sont passés ces 20 dernierès années qui ne doivent pas (re)voir la lumière du jour, ou ce qui est autorisé aujourd'hui ne le sera plus demain.

Alors attention

Roland
 

WIL-5183

#2
Tu  dis 6 Millions €  ? Gare des Guillemins 500.000 € Antwerpen 750.000€ pour soit 9 à 10 trains Thalys et IC par jours et ce avec les problèmes de tunnel en Allemagne, non mais tu  veux rire une fois. Et de l'autre côté des AM qui ont x années de.. et qui font des jonctions vers Aachen ?  
Tu me permes de  te dire qu'il y  a démesure non ? Restons sur terre et faisons avec. mais quand il faut sauver un patrimoine la alors ?  
Donc Je me Pose des Questions  
LE PATER  









On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

WIL-5183

#3
OUPSS
On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

Aviseur

#4
Bonjour,


Il me semble qu'il en va dans la gestion du patrimoine comme dans certains ONG : le goût du business et du pouvoir l'emporte sur la solidarité. Ne nous voilons pas la face : il y a des chasses gardées et des rivalités. Les pouvoirs publics et locaux connaissent aussi de mauvaises expériences, la Vennbahn en est un exemple.

La Communauté Française et la Région Wallonne ont fait élection de certains associations pour une certaine sauvegarde du Patrimoine. Elles ont leur musée, leur voie ferrée et des halls sinon des cafétéria qu'envieraient, parfois, bien des clubs sportifs.

Bien des asbl, sous prétexte de protéger leurs acquis de "prédateurs", ont dans leur statut des articles qui ferment la porte aux bonnes volontés nouvelles ; dès lors, elles génèrent des confusions de patrimoine comme des abus de pouvoirs...

Je m'interroge : sans fédération de ces associations ayant pignon sur rue, il y a-t-il un avenir pour la gestion du patrimoine oublié ou négligé ? Une autre crédibilité ainsi qu'une autre force passent obligatoirement par une telle fédération, totalement transparente et dûment contrôlée.

D'autre part, certaines sociétés ou compagnies ferroviaires, soucieuses de leurs intérêts propres (ou personnels ?) ou très craintives devant la libéralisation du transport des personnes (notamment) ont déjà (DB) ou vont interdire des circulations "touristiques" ou des lignes musées. Pardi, il y a aussi des gares à vendre (une grande mode sur laquelle personne ne s'interroge), des assiettes et des terrains à valoriser (idem), etc.

Mais, un musée national est un témoignage : d'une vie sociale, d'une vie économique, d'une qualité de fabrication, d'une compétence des métiers... En ce sens, il me paraît indispensable parce qu'il contribue à écrire et rendre visible l'histoire des sciences et techniques comme celle des hommes et des sociétés.

D'autre part, ce type de musée peut et doit contribuer à la restauration de l'idéal technique et scientifique dont notre pays a tant besoin. Il est une ouverture d'esprit comme du corps aux métiers et aux compétences manuels, il restaure la fierté du travail et de l'artisanat.

Bien que des forces multiples convergent pour faire vaciller les représentations de l'Etat belge comme de sa puissance publique fédérale (abandon de tous les bâtiments publics ayant une fière allure telles des gares de qualité, des postes, ...), il me semble qu'il appartient tant aux Ministères ayant l'enseignement et la promotion technique dans leurs compétences, qu'aux trois compagnies nationales ainsi qu'aux constructeurs de financer cet outil bien nécessaire à la fondation d'une nouvelle reconversion industrielle.

Cordialement,


Cordialement,  Bernard,

Lu sur le forum LR : Ha, non, dernière alternative si tu veux du 100% conforme : tu attends les futures sorties LSM, qui seront parfaites, vu ce que LSM a déjà produit.
Si tu es très jeune et que tu as la vie devant toi, c'est jouable...  " Je ne l'ai plus.

François-Xavier Leemans

#5
Bonne idée un Musée mais

1 Qui paye l'infrastructure?

2 Qu'y metre un tas de "machin" rouiller?

3 Qui entretient des bénévole ou des salarier?

4 Où? en flandre ,en walonie, à Bruxelles?

Arretons de rever

Heureusement il nous reste des passionner tel que le PFT, Le BVS, Maldegem,...
2 rails continu
Sncb Epoques 3 ? 5 
Membre Alaf
www.alaf.be

RGP

#6
Bonsoir,

Il faut arrêter de boire trop de C....y [:D]

Anvers €750.000 ?? Liège €500.000 ??

Renover un PANG et y mettre des auvents coute déjà 500.000 euros !! (cfr Lot,Buizingen et Lembeek) (Vous y allez même voir mon nom[;)])

Rénovation d'un hangar à Schaarbeek: 7 millions (dimensions 145m * 45m).  Rénovation + extention: 10 millions (185m * 65m)

Avec € 6.000.000 il faudra pas faire trop de folies

Pour répondre à Bernard: c'est un beau discours, mais

1° Le budget tu vas le chercher ou et au dépens de qui ? (Ou tu vas augmenter les impôts ?)

2° La Vennbahn est un exemple de mauvaise gestion, mais c'est pas la seule; la dernière phrase de ma dernière intervention est très importante pour les compagnies publiques (SNCB, DB, SNCF, ...)

Roland
 

Aviseur

#7
Pour Roland,

Je vais chercher le budget :

1. Pour partie au FEDER
2. Pour partie au Conseil de l'Europe
3. Pour partie dans les holdings des fabricants
4. Pour partie dans le budget de la promotion scientitique et de l'artisanat.

Les chiffres de Philippe doivent évidemment se comprendre x 1000

Cordialement,
Cordialement,  Bernard,

Lu sur le forum LR : Ha, non, dernière alternative si tu veux du 100% conforme : tu attends les futures sorties LSM, qui seront parfaites, vu ce que LSM a déjà produit.
Si tu es très jeune et que tu as la vie devant toi, c'est jouable...  " Je ne l'ai plus.

cfl3063

#8

Pour un Musée des Chemins de Fer belges à Bruxelles

 Objectif : Belgorail 2010

par Philippe TOUWAIDE ( à titre privé et personnel )

 Etat du projet au 19 octobre 2006


La Belgique fut le premier pays du continent européen à développer un réseau de chemin de fer sur son territoire. Le 5 mai 1835, la première ligne ferroviaire entre Bruxelles et Malines fut mise en service régulier.

Pourtant, pionnière de l'histoire européenne des chemins de fer, la Belgique n'a toujours pas de musée des chemins de fer belges accessible au public.

D'importants anniversaires ferroviaires seront prochainement fêtés en Belgique :
-   20 décembre 2006 : 40ème anniversaire de l'abandon de la traction à vapeur en Belgique
-   2 juin 2007 : 50ème anniversaire de la création du réseau de Trans Europ Express ( T.E.E )
-   5 mai 2010 : 175ème anniversaire de la création des chemins de fer en Belgique

Ce document veut faire bouger les choses, et susciter la réflexion sur le projet de création d'un Musée des Chemins de Fer belges à Bruxelles, pourquoi pas d'ici 2010 ?



1.   Historique du dossier

En novembre 1987, Françoise SCHEPMANS ( élue depuis Députée Bruxelloise et Echevine de Molenbeek Saint-Jean ) et Philippe TOUWAIDE ( ancien-conseiller communal et  CPAS d'Anderlecht, collectionneur de trains miniatures) présentaient à la presse un dossier complet de leur projet de réalisation d'un Musée des Chemins de Fer à la gare de Tour et Taxis.

Soucieux de faire découvrir tout le patrimoine historique de la SNCB au grand public, et conscients de l'atout pour Bruxelles que susciterait la création d'un musée des chemins de fer, ils proposaient de réunir en un seul lieu les documents du musée statique de la Gare du Nord et les locomotives non exposées au grand public renfermées à Louvain.

Par après, diverses initiatives sont prises par les auteurs du projet afin de faire avancer non seulement ce dossier mais aussi la réflexion quant à la nécessité d'avoir en Belgique un musée des chemins de fer :
-   8 janvier 1988 : réunion avec Monsieur DELANNOY, Directeur du district SNCB de Bruxelles
-   12 janvier 1988 : réunion avec Monsieur Jacques CORNET, Directeur Général-adjoint de la SNCB
-   17 février 1988 : réunion avec Monsieur Jean BREYDEL, Division du Patrimoine de la Commission Française de la Culture de l'Agglomération bruxelloise
-   25 mars 1991 : échange de courriers avec le Ministre-Président Charles PICQUE, dans le cadre du dossier de la problématique de la zone du canal de Bruxelles
-   15 avril 1991 : courrier du Ministre-Président PICQUE nous informant que le dossier d'un Musée des Chemins de Fer à Tour et Taxis était joint à l'étude sur la problématique du canal
-   17 avril 1991 : réunion avec Monsieur Johan THEYS, Conservateur au service du Patrimoine de la SNCB
-   7 juin 1994 : première et unique réunion d'information organisée par la SNCB sur l'affectation historique du site de Bruxelles Tour et Taxis, sous la Présidence de Monsieur Maurice PAGE, Administrateur-Directeur Général de la SNCB

Le décès inopiné de Monsieur Maurice PAGE, grand défenseur du projet, a eu comme conséquence que ce dossier n'a plus été suivi par les divers services de la SNCB qui auraient pu s'en occuper.

2.   Urgence de prise d'une décision

Le patrimoine historique de la SNCB, composé de pièces inestimables et irremplaçables, est en danger. Pour des raisons de manque de disponibilité de place, et par manque d'entretien régulier, des locomotives historiques, des wagons anciens et d'autres témoins

irremplaçables du passé risquent d'être ferraillés et détruits dans les prochaines semaines.

La SNCB n'a plus, depuis le décès de Monsieur Maurice PAGE, de politique de conservation du patrimoine. Alors que la SNCB fêtait en 2001 le 75ème anniversaire de sa création, plus aucune des 3 locomotives historiques à vapeur de la SNCB n'était en état de marche.

Face à ce manque d'intérêt de la SNCB pour son histoire, son patrimoine et son musée ; ce sont des particuliers passionnés de l'histoire des chemins de fer qui à eux seuls, et sur fonds propres, sont en train de constituer un musée privé des chemins de fer ci et là.

Une des associations les plus connues est la dynamique asbl belge « PFT-TSP » ( Patrimoine Ferroviaire et Touristique ) qui stocke dans l'ancien atelier des wagons de Saint-Ghislain, un véritable arsenal de témoins du passé glorieux de nos chemins de fer. Cette association édite d'ailleurs un des meilleurs magazines consacrés à l'actualité des chemins de fer, le journal « En Lignes » qui ne cesse de voir son tirage bimestriel augmenter de façon spectaculaire.

Le comble devrait être atteint en 2001, quand par manque d'entretien de son patrimoine, la SNCB devait se tourner vers les privés du PFT afin de disposer de la locomotive à vapeur 26.101 du PFT pour tracter les convois historiques qui marquaient la célébration du 75ème anniversaire de la SNCB.

Le même manque de moyens de la SNCB se fera, à nouveau remarquer, ce 20 décembre 2006 quand la SNCB fera appel encore une fois aux locomotives à vapeur privées du PFT pour commémorer en gare d'Ath le 40ème anniversaire de la fin de la traction à vapeur en Belgique.

On dit toujours qu'une société qui renie son passé n'a pas d'avenir; le patrimoine historique de la SNCB est en danger. Heureusement que des associations privées rachètent le matériel ancien de la SNCB pour le conserver à l'abri des démolisseurs.

La sonnette d'alarme est tirée d'autant que la SNCB ne préserve plus systématiquement un exemplaire des locomotives ou wagons qu'elle déclasse et n'utilise plus ( les locomotives polytensions de la série 18 par exemple ) ou qu'elle néglige les pièces historiques qui avaient été remises en état lors du 150ème anniversaire des chemins de fer belges en 1985 ( l'autorail diesel 602, l'automotrice électrique de 1935, les locomotives 101, 60 et 204 ou encore les locomotives à vapeur des types 1, 10 et 29 hors service par manque d'entretien).
Certaines pièces inestimables ont même été découpées au chalumeau à Louvain, par manque de place pour les remiser à l'abri des vandales et des intempéries.

3.   Un regain d'intérêt pour les chemins de fer

La création d'associations privées de sauvegarde du patrimoine ferroviaire en Belgique, le développement de lignes touristiques de chemins de fer, la croissance des clubs de passionnés du chemin de fer miniature comme le « MARKLIN INSIDER CLUB », la diversité de nouvelles parutions liées aux chemins de fer ( En Lignes, Le journal du Chemin de Fer, Train Miniature Magazine, Voies Ferrées, Le Train, Rail Passion ), le nombre croissant d'associations ferroviaires ( PFT, GTF, CFV3V, Stoomcentrum Maldegem en Belgique et GAR, AMFL, AJECTA, Rail-In, TEE-Classics à l'étranger ) démontrent sans conteste un regain d'intérêt important pour les chemins de fer.


4.   La demande de musées est croissante

Bruxelles manque de musées vivants. De nombreuses associations privées ne savent pas exposer toute leur collection par manque de place, ou encore plus grave n'ont pas de locaux adaptés pour permettre de découvrir leurs trésors :
-   Le Musée des Transports Urbains de Bruxelles possède une réserve extraordinaire d'authentiques autobus bruxellois qui roulent et qui par manque cruelle de place ne sont pas exposés au public
-   Les Musées du Cinquantenaire possèdent une belle collection de carrosses et de diligences
-   L'Association pour le Musée du Feu ( AMUFEU ) n'a pu créer son musée des pompiers bruxellois et cherche un local digne de ce nom
-   Le Musée Privé de Documentation Ferroviaire ( MUPDOFER ) cache dans les caves de la gare de Bruxelles-Chapelle, des témoins inestimables du passé historique bruxellois en matière de transports en commun et d'exploitation ferroviaire
-   Le PFT accroît ses collections en vue de la création d'un musée privé des chemins de fer à Saint-Ghislain mais le nombre de locomotives préservées est en croissance constante


5.   Les musées des chemins de fer à l'étranger

La Belgique, pourtant pionnière en matière de chemins de fer sur le continent, est un des rares pays à ne pas posséder de musée des chemins de fer.

Des musées comme le Musée des Transports et des Communications de Lucerne, le Musée Français des Chemins de Fer à Mulhouse, ou ceux d'York, de Nuremberg sont aussi des musées vivants extraordinaires qui attirent chaque année un nombreux public.


6.   Les recettes du succès d'un musée des chemins de fer à Bruxelles

Pour qu'un musée soit fréquenté, il faut réunir de nombreux ingrédients comme :
-   Accès facile, moyens de communications aisés, et parking disponibles
-   Liaison indispensable du musée au réseau ferré de la SNCB
-   Renouvellement régulier des collections et des pièces exposées
-   Spectacles audiovisuels et démonstrations à l'intérieur du musée
-   Prix d'entrée démocratique et pas prohibitif
-   Animations et circuits de chemins de fer miniatures
-   Vitrines de collections de trains miniatures ( Märklin, Roco, Olaerts, Jocadis, ... )
-   Fidélisation des visiteurs par carte annuelle de soutien et diffusion de magazines d'information
-   Expositions temporaires avec prêts de pièces en provenance d'autres musées étrangers
-   Boutiques et librairies spécialisées en rapport avec le thème du musée
-   Restaurants et coins détentes à l'intérieur du site du musée
-   Animations diverses en été, comme mise circulation des pièces exposées, brocantes, festivités, parades ou journées porte-ouvertes
-   Diversité des thèmes présentés en mélangeant du statique, du didactique et du vivant
-   Thème saisonnier ou annuel incitant les visiteurs à revenir chaque année ( 50ème anniversaire des TEE, 175ème anniversaire des chemins de fer en Belgique )

Toutefois dans le cas d'un musée des chemins de fer, la localisation de ce musée doit répondre à plusieurs autres critères :

-   Proximité du centre de Bruxelles
-   Vaste disponibilité des terrains et espaces pour extension future
-   Bâtiment principal du musée à caractère historique
-   Indispensable raccordement au réseau ferroviaire, pour permettre la circulation et l'acheminement des locomotives et wagons historiques
-   Situation dans un quartier accessible par tous les transports en commun mais également en voiture
-   Localisation dans ou à proximité d'un site historique des chemins de fer belges
-   Possibilités de parking et facilités d'accès




7.   Les atouts de la première option, le site de «  Tour et Taxis »

-   Bâtiment très intéressant au point de vue architectural
-   Vaste hall couvert modulable pour tout type d'exposition
-   Quartier facile d'accès, proche de la Gare du Nord et du centre de Bruxelles
-   Espace disponible au sein de la gare
-   Diversité des lieux : hangars, bureaux, espace en plein air
-   Gare proche de l'allée verte, berceau historique des chemins de fer belges
-   Raccordement existant au réseau de la SNCB par la petite ceinture ferroviaire autour de Bruxelles
-   Localisation dans Bruxelles, territoire administrativement bilingue
-   Revitalisation du quartier par l'existence d'un tel musée
-   Facilités de communications par transports en commun ( bus, tram et métro ) ainsi qu'au niveau des aires de stationnement

MAIS ce bâtiment historique fait l'objet d'une option d'achat non contestable d'un grand groupe d'investisseurs immobiliers, et ce premier choix a du, malheureusement, être abandonné.


8.   Autres localisations bruxelloises pour un Musée des Chemins de fer belges

Le site ferroviaire de Schaerbeek-Formation, dont la démolition a pu être évitée lors de la construction de la nouvelle ligne TGV Bruxelles-Amsterdam, constitue un second choix idéal, surtout l'ancien dépôt des locomotives à vapeur actuellement dénommé «  Atelier de Traction Diesel – A.T.D. Schaerbeek ».

Le site de Schaerbeek-Formation est une réserve foncière très importante. Le dépôt revêt un aspect historique non négligeable, les bâtiments doivent être restaurés ( surtout les toitures ), l'accès au site par train ou par transports en commun est idéal, l'endroit se prête agréablement à une nouvelle carrière comme futur musée des chemins de fer belges.

La place ne manque pas pour y réaliser des salons ou expositions à thème.


9.   Les atouts pour Bruxelles

La création d'un musée supplémentaire à Bruxelles serait un atout de plus pour notre capitale et pour notre pays, pionnier sur le continent en matière de chemins de fer.


Créer un musée à « Schaerbeek-Formation » dynamiserait ce quartier de Schaerbeek, l'apport de touristes et de visiteurs dans ce quartier serait important pour la vitalité du secteur tertiaire de la région de Bruxelles.


10.   Réalisation du projet

La décision d'une telle réalisation incombe entièrement au Gouvernement Fédéral qui a tutelle sur les chemins de fer belges.

Toutefois, pour qu'un tel projet ambitieux puisse réussir, il faut avoir le soutien d'autres entités fédérées comme, par exemple :
-   les Ministres régionaux de la Mobilité
-   les Ministres communautaires du Tourisme et de la Culture
-   les Ministres régionaux de l'Economie
-   les Bourgmestres et Echevins des communes bruxelloises
-   les Parlementaires Fédéraux et Régionaux
-   la SNCB, ses Directions régionales et toutes les associations privées de chemins de fer

Des partenaires privés, des sociétés liées à l'exploitation ou la construction ferroviaire peuvent aussi devenir des partenaires efficaces dans la création d'un musée des chemins de fer belges. La création d'un fonds de financement de projet, par l'intermédiaire de la Fondation Roi Baudouin, peut également être une piste pour la constitution de ce futur musée des chemins de fer belges.


11.   Décision à court terme

Un groupe de travail national analysant la faisabilité du projet devrait être constitué très rapidement entre toutes les parties intéressées à la réalisation d'un Musée belge des chemins de fer à Bruxelles.

Diverses pistes de réflexion sont possibles :
-   soit la création d'un musée uniquement axé sur les chemins de fer belges ( Belgorail )
-   soit un musée plus large des transports et des communications pouvant regrouper les chemins de fer, la poste, les télécommunications,  les autobus, les taxis, les diligences et les calèches ( Musée de la Mobilité ou Musée des Communications )

Dans un premier temps, on pourrait centraliser à Schaerbeek-Formation toutes les pièces historiques ferroviaires qui sont à l'abri ( Louvain, Anvers, Kinkempois, Gouvy et Haine Saint-Pierre ) mais surtout toutes

les pièces qui sont depuis des années en plein air et dont la conservation est fortement menacée voire compromise. Les bâtiments administratifs du futur musée pourraient abriter sans grosses modifications tout le matériel exposé dans le musée statique des chemins de fer de la Gare du Nord.

Puis dans un second temps, on devrait procéder à la solidification des poutres et toitures de l'ancien dépôt des locomotives à vapeur, et à la remise en état de la remise de droite.

Enfin, un agencement des lieux pour le grand public devrait être réalisé afin de mettre en valeur toutes les pièces historiques qui seraient préservées dans les bâtiments de Schaerbeek.


Les auteurs du projet avaient reçu de nombreuses marques de sympathie, d'intérêt et d'encouragement dès la présentation de leur projet en 1987, comme par exemple :
-   Divers constructeurs ferroviaires disposés à présenter leurs  nouveaux produits en exclusivité
-   Des fabricants de trains miniatures prêts à exposer leur assortiment de modèles miniatures et leurs collections
-   Divers artisans belges spécialisés dans la reproduction à diffusion restreinte de miniatures ferroviaires
-   Des magasins spécialisés en modélisme ferroviaire
-   Des éditeurs de revues ferroviaires, de livres, revues et magazines
-   D'historiens et conservateurs d'autres musées ferroviaires d'Europe, disposés à dispenser leur expérience et à prêter des pièces en vue de l'organisation de thèmes annuels d'exposition
-   Des sociétés soucieuses de louer les lieux pour organiser tel ou tel événement particulier dans une ambiance ferroviaire


La Belgique a besoin d'un musée des chemins de fer, avant 2010 et la célébration du 175ème anniversaire des chemins de fer en Belgique

***



Pour toute information complémentaire sur ce projet :
Philippe TOUWAIDE, collectionneur ferroviaire –
Portable : 0477.21.07.63
e-mail : ph.touwaide@belgacom.net

 

RGP

#9
Bonsoir,

Le discours de M Touwaide est superbe et on aurait bien aimé y croire, mais il contient pas mal d'amalgames qui me conduisent à mettre en doute le reste de son discours.
Je citerai deux exemples.
1° Le site de Tour et Taxis.
Je connais ce site très bien vu que depuis plus de deux ans je suis le fonctionnaire dirigeant pour l'assinissement de ce site.
Alors devenons réaliste: les deux grands halls sont dans un état déplorable vu que DEPUIS LE PREMIER JOUR toutes les réparations ont été faite de mauvaise manière.
L'entourage en question n'est pas des plus sécurisants.
La société d'investisseurs est pour le moment le seul interessé qui a les moyens A LONG TERME de remettre en valeur le site.
2° L'atelier WDT: j'ai la très forte impression que M.TOUWAIDE n'y a pas mis les pieds depuis au moins 5 ans.  Ce bâtiment est dans un état tel que même un grand entretien n'est plus possible: les poutres et collones en béton sont tellement dégradés qu'un 1/4 du bâtiment est interdit a toute personne et que un 1/4 est contrôlé tous les 6 mois au niveau de la dégradation.  En plus ce b^timent ce trouve AU MILIEU d'un faisceau de voies en ACTIVITE PERMANENTE sans aucun moyen de parking au alentour.

Conclusion: je ne prends pas M. Touwaide au sérieux et des propositions de ce genre font plus de mal que de bien à tous ces adeptes de volontaires auprès du grand public.

Roland Paternoster
Ing
Fonctionnaire dirigeant au patrimoine du District Centre
 

WIL-5183

#10
Hélas, Hélas, rien de neuf sous le soleil, Roland
Il faut faire avec, comme nous disions d'autres fois en espoir de causes perdues.
Le Pater
Mais celà dit, bienvenue pour ton retour parmis nous [;)]
@Mekelen [8D]
On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

ricky56

#11
Un autre local pourrait convenir, le seul hic est qu'il est en Wallonie... Quid de l'ancien atelier des Wagons de Voroux Goreux ? Situé à proximité de la L36, plein de terrain ou l'on pourrait enlever les voies du faisceau garage des wagons en attente de réparation pour y faire un vaste parking, et surtout à deux pas (ou presque) de la station de Bierset, ou il y a un train toutes les heures en semaine et toutes les deux heures en week-end.

De plus, le bâtiment ne tombe pas en ruine. Une simple restauration suffirait je pense.

Ce site n'a-t-il pas tout du site idéal ? ? ? ?  De plus, tout près de Kinkempois (atelier traction, pour la réparation des machines et leur restauration par du personnel compétent), dispose d'un vaste réfectoire (aménagement en cafétéria + zone d'expositions...)

Ceux qui veulent le voir, me contacter dès que vous avez l'autorisation de visite (me compter dedans, bien sûr). Je vous y guiderai bien volontier...

Amicalement,

Ricky.
Ricky,
HO SNCB Ep. III-IV, HO? \"Free Lance\", HO USA Colorado ann?es 50 (D&RGW)

Model Railroading is Fun
Le mod?lisme ferroviaire est FUN

Laufbe

#12
Le même manque de moyens de la SNCB se fera, à nouveau remarquer, ce 20 décembre 2006 quand la SNCB fera appel encore une fois aux locomotives à vapeur privées du PFT pour commémorer en gare d'Ath le 40ème anniversaire de la fin de la traction à vapeur en Belgique.



Je n'ai pas tout suivi, la 29 rénovée à grand frais est déjà HS????? [?]

bva25j

#13
Citation :
Je n'ai pas tout suivi, la 29 rénovée à grand frais est déjà HS?????


Je me pose la même question [?]

ricky56

#14
Non, y sont tout de même pas idiots à ce point, j'espère...

Si c'était le cas, ce sera un super sujet pour J-C Defossé et sa "question à la Une"... Pourquoi pas lui proposer le sujet ? ? ?

Amicalement,

Ricky.
Ricky,
HO SNCB Ep. III-IV, HO? \"Free Lance\", HO USA Colorado ann?es 50 (D&RGW)

Model Railroading is Fun
Le mod?lisme ferroviaire est FUN