Haut-fourneau et cowpers

Démarré par André S, 14 Février 2008, 02:50:40 AM

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WIL-5183

#45
Merci Patrick
Je vais me mettre en contact avec lui.  
Cordialement
Le Grand Pater


On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

dgrr57

#46
Citation :
Initialment entrer par WIL-5183

Re bonjour parmis nous Gilles
Merci pour tous les renseignements reçus et que tu pourrais nous transmettre.
Naturellement je suis entièrement d' accord de relayez tes documents pour ceux que cela intéresse. Je te demanderai des explications pour les images pour les placer et les réduire afin de les placer sur le forum si il faut.
 Je possède  également quelques documents, tel que le manuel pour le chargement des skip, et aussi celui des cowpers. Et puis quelques données sur les vannes.....et des documents sur le sujet de la Région Wallone.
Ces documents sont trop importants en volume pour être placé ici, je peux faire des copies pour ceux que cela intéresse.
Voilà  je vous propose de faire une réunion au PFT à St Ghislain le 26 Avril, cela nous permettra de remettre des CD de photos et aussi des documents. Et faire un premier tour d'horizon. Par la même occasion revoir la bande de copains et rencontrer de nouveau membres.  Si cela va pour vous.
Pour cela je devrai savoir combien embarquent dans l'aventure Sidérurgique, pour pouvoir préparer le nombre de CD et des documents.
Je crois que nous serons le seul forum modéliste francophone, et peut-être Européen qui va traiter ce sujet ? Au USA il y en plusieurs et j'y ai rencontré quelques Allemands.
A bientôt à tous
Le Grand Pater




Je serai au PFT le 26 avril. Nous finirons peut-être par nous rencontrer [:D][:D][:D][:D][:D].

Tu peux m'inscrire pour le CD [;)]

AS1968

#47
Depuis le temps que je cherche un maximum de renseignements, je ne vais pas laisser passer l'oportunité,
je serai là également au pft et pour le cd , je suis prenneur également
encore merci à tous pour tous ces renseignements[;)]
 

claude

#48
très beau travaille merci les photos sont super
 

Gilles Durvaux

#49
Bonsoir à tous,

Merci pour les encouragements. Je tente de bloquer la date du 26 avril, ce n'est pas gagné d'avance, mais quoiqu'il en soit, je fournirai les documents pour cette date. On peut évidemment me demander tout renseignements, notamment par mail.

Voici pour alimenter ce post, quelques considérations sur les cokeries, première partie aujourd'hui, la seconde demain.

J'avais réfléchi à la question de la construction d'une cokerie, histoire d'ajouter ce complément à mon charbonnage. Voilà donc un petit « exposé »  en suivant le process :

Il y a tout d'abord l'aire de stockage des charbons qui peuvent avoir des propriétés différentes. Le transport était autrefois assuré par tombereaux à deux essieux, il l'est maintenant  par wagons de type fals. Pour décharger un tombereau E, on pouvait procéder par basculement du wagon complet. Tel était le cas à Anderlues. Un très long tapis roulant reprend ces charges qui sont réparties en énormes tas. De ces terrils sont prélevées les quantités nécessaires de charbon qui sont envoyées par un autre tapis roulant vers un hall de mélange. Pour faire court, on y amène diverses qualités de charbon qui sont déversées dans des wagons captifs à l'intérieur du hall suivant des proportions bien établies en fonction de tel ou tel haut fourneau. Ces wagons captifs répartissent les différentes quantités dans diverses trémies. On mélange le tout. Ce mélange est repris par tapis roulant vers le bâtiment du broyeur (j'ai le plan du bâtiment de Tertre...), là, on le réduit en une espèce de farine. Ce qui signifie que ce qui rentre dans un four à coke est toujours du charbon moulu !

Du broyeur, la « farine » est acheminée, toujours par convoyeur aérien, dans la tour des fours à coke, le « bunker ». l'enjeu est que cette farine reste sèche, sans quoi cela peut poser des problèmes pour le remplissage de l'enfourneuse et l'enfournage lui-même : la matière reste en suspension en hauteur et il faut l'aider à descendre, ce qui peut représenter un danger (éboulement sur les ouvriers dans la tour...). Cette tour se situe dans le prolongement des batteries ou carrément à cheval sur deux groupes de batteries dans le cas des plus grosses cokeries, telles que Tertre ou Marchienne. Un grande ouverture est pratiquée pour que l'enfourneuse puisse  pénétrer sous la tour. Elle s'arrête en dessous de goulettes de remplissage, il y en a quatre.

L'enfourneuse est cet espèce de véhicule qui prend la largeur des fours. Elle est munie de quatre trémies (les bacs) qui peuvent être cylindriques (Marchienne, Tertre) ou pyramidales (Anderlues). A ces trémies est couplé un dispositif comportant un vilbrequin qui entraîne des tiges (les picots) dont le but est d'assister la descente de la farine dans les trémies. A Anderlues, cela faisait un boucan d'enfer ! A la base des quatre trémies, il y a une buse dont le diamètre correspond au diamètre des orifices de remplissage des fours. L'opérateur doit donc présenter son enfourneuse juste au dessus de ces orifices. Ceux-ci sont munis de couvercles en fonte très lourds (de 20 à 30 kilos). Dans les cokeries modernes, ce sont des électro-aimants montés sur l'enfourneuse qui soulèvent ces couvercles, dans le cas des plus anciennes, telle que Anderlues, cette opération d'ouverture était manuelle à l'aide d'un crochet. Malgré le fait qu'il y ait une assistance mécanique pour faire descendre la poudre, il fallait souvent que l'ouvrier enfourneur cogne sur les bacs ou fourrage carrément dedans. C'était le cas à Anderlues ou les opérations étaient compliquées par les dégagements de fumées toxiques, puisque le procédé d'enfournement n'était pas étanche. De nos jours, l'enfournement est une phase bien moins polluante. Notons qu'avant d'avoir enfourné, il faudra nécessairement défourner, ce qu'on abordera après...

Les batteries : elle regroupent plusieurs fours, par exemple à Anderlues : Batteries 1 et 2, 10 fours chacunes, Batterie 3, 20 fours. Ces batteries sont séparées par un vide. Sur l'aire d'enfournement, on retrouve les orifices des fours, les rails de l'enfourneuse et très important des tiges métalliques de grand diamètre, munies d'écrous  à leurs extrémités et qui ont pour fonction de maintenir la batterie « à serrage » pour parer à toute dilatation. Les fours sont des cellules de cuisson étroites, longues et hautes. Entre celles-ci existent des vides étanches où circule en chicane du gaz en combustion, ce sont les carneaux. La cokerie brûle son propre gaz qui est un gaz riche. Que font ces fours ? Ils ont pour fonction de cuire à l'abri de l'air du charbon qui sera, débarrassé des ses gaz et impuretés, du carbone pur : c'est le coke. Deux sortes de cokes produits : du coke sidérurgique de petit calibre (5-10 centimètres) ayant cuit moins de 24 heures, et du coke de fonderie, de très gros calibre, tel était le cas d'Anderlues,

Les fours sont perpendiculaires à l'axe des batteries. A Chaque extrémité de ces fours, donc un côté droit et un côté gauche, sont disposées des portes étanches en fonte garnie côté interne de réfractaires. Ces portes sont verrouillées. Il faut limiter au maximum le  passage de l'air, il est donc nécessaire que les surfaces de contacts portes/fours soient les plus propres possibles. D'un côté des batteries, il y a le côté pousse du coke, également appelé « côté défourneuse ».

Cette défourneuse est une machine impressionnante : Elle est munie d'un arrache porte qui est un dispositif dont la fonction est d'ouvrir les verrous des portes, de les « arracher » des fours et de les déplacer. Mais les outils principaux de la défourneuse sont les béliers : un bélier principal qui entre dans le four et éjecte le coke. Ce bélier est actionné par un bras muni d'une crémaillère, déplacement horizontal donc. Un deuxième bélier secondaire, « la repaleuse » situé au dessus de a pour but d'égaliser la charge après enfournement. Il entre par un regard carré situé dans la partie supérieure des portes de fours. Ce regard est bien entendu aussi fermé lors de la cuisson. Lorsque  qu'une porte est retirée et déplacée, elle fait l'objet d'une opération de nettoyage, de même que l'embrasure du four.

Bien entendu, si on pousse d'un côté, il faut forcément que la porte d'un four en traitement soit ouverte de l'autre côté ! C'est le rôle du guide coke : c'est un chariot, muni également d'un arrache porte, mais surtout de guides et de goulettes repliables qui canalisent le coke pour ne pas qu'il tombe n'importe comment. La défourneuse circule sur une esplanade assez large et haute qui la place à hauteur directe des batteries, c'est « le quai de la défourneuse ». L'écartement de la voie est semblable à celui des ponts transbordeurs. Pour ce qui est du guide coke, son quai est plus étroit, l'écartement de la voie étant métrique. J'ai remarqué que les guides coke avaient une forme simple, ce sont des longs parallépipèdes. Par contre, pour ce qui est d'une défourneuse, c'est assez compliqué d'allure ! Le coke tombe dans un grand wagon appelé « coke car ». Il est envisageable de construire ce genre de véhicule à partie d'un wagon trémie style Ore Care. Le coke car est mis en mouvement, soit par cabestan, comme à Anderlues, mais le plus souvent à l'aide d'une loco électrique style « boîte à sel ». on pourrait facilement récupérer un boîte à sel genre Fleischmann, surélever la carrosserie avec un caisson rectangulaire collé à sa base (voir les photos de ce genre d'engins).

Le coke sorti des fours est incandescent, du fait de son contact soudain avec l'air, il faut donc l'éteindre le plus rapidement. Le coke car doit donc se diriger vers la tour d'extinction, adjacente au bunker. Il passe sous une douche. Cette opération est caractérisée par le fameux panache que l'on voit par intervalle réguliers et à des kilomètres à la ronde. Une fois ce coke éteint, le coke car revient en arrière, et se positionne à l'estacade de déchargement qui est parallèle aux batteries. Cette estacade est munie de dalles en fonte, ce qui favorise le glissement du produit. Celui-ci est repris par tapis roulant et élevé vers le bâtiment de criblage. Voilà, j'en termine ici pour aujourd'hui, la suite du process demain (traitement du gaz, USP, etc...).
Gilles D
CFC Centre
SNCB - CF industriels Ep. 3

Gilles Durvaux

#50
Citation :
Initialment entrer par Gilles Durvaux

Bonsoir à tous,

Merci pour les encouragements. Je tente de bloquer la date du 26 avril, ce n'est pas gagné d'avance, mais quoiqu'il en soit, je fournirai les documents pour cette date. On peut évidemment me demander tout renseignements, notamment par mail.

Voici pour alimenter ce post, quelques considérations sur les cokeries, première partie aujourd'hui, la seconde demain.

J'avais réfléchi à la question de la construction d'une cokerie, histoire d'ajouter ce complément à mon charbonnage. Voilà donc un petit « exposé »  en suivant le process :

Il y a tout d'abord l'aire de stockage des charbons qui peuvent avoir des propriétés différentes. Le transport était autrefois assuré par tombereaux à deux essieux, il l'est maintenant  par wagons de type fals. Pour décharger un tombereau E, on pouvait procéder par basculement du wagon complet. Tel était le cas à Anderlues. Un très long tapis roulant reprend ces charges qui sont réparties en énormes tas. De ces terrils sont prélevées les quantités nécessaires de charbon qui sont envoyées par un autre tapis roulant vers un hall de mélange. Pour faire court, on y amène diverses qualités de charbon qui sont déversées dans des wagons captifs à l'intérieur du hall suivant des proportions bien établies en fonction de tel ou tel haut fourneau. Ces wagons captifs répartissent les différentes quantités dans diverses trémies. On mélange le tout. Ce mélange est repris par tapis roulant vers le bâtiment du broyeur (j'ai le plan du bâtiment de Tertre...), là, on le réduit en une espèce de farine. Ce qui signifie que ce qui rentre dans un four à coke est toujours du charbon moulu !

Du broyeur, la « farine » est acheminée, toujours par convoyeur aérien, dans la tour des fours à coke, le « bunker ». l'enjeu est que cette farine reste sèche, sans quoi cela peut poser des problèmes à la tour, ainsi que pour le remplissage de l'enfourneuse et l'enfournage lui-même : la matière reste en suspension en hauteur et il faut l'aider à descendre, ce qui peut représenter un danger (éboulement sur les ouvriers dans la tour...). Cette tour se situe dans le prolongement des batteries ou carrément à cheval sur deux groupes de batteries dans le cas des plus grosses cokeries, telles que Tertre ou Marchienne. Un grande ouverture est pratiquée pour que l'enfourneuse puisse  pénétrer sous la tour. Elle s'arrête en dessous de goulettes de remplissage, il y en a quatre.

L'enfourneuse est cet espèce de véhicule qui prend la largeur des fours. Elle est munie de quatre trémies (les bacs) qui peuvent être cylindriques (Marchienne, Tertre) ou pyramidales (Anderlues). A ces trémies est couplé un dispositif comportant un vilbrequin qui entraîne des tiges (les picots) dont le but est d'assister la descente de la farine dans les trémies. A Anderlues, cela faisait un boucan d'enfer ! A la base des quatre trémies, il y a une buse dont le diamètre correspond au diamètre des orifices de remplissage des fours. L'opérateur doit donc présenter son enfourneuse juste au dessus de ces orifices. Ceux-ci sont munis de couvercles en fonte très lourds (de 20 à 30 kilos). Dans les cokeries modernes, ce sont des électro-aimants montés sur l'enfourneuse qui soulèvent ces couvercles, dans le cas des plus anciennes, telle que Anderlues, cette opération d'ouverture était manuelle à l'aide d'un crochet. Malgré le fait qu'il y ait une assistance mécanique pour faire descendre la poudre, il fallait souvent que l'ouvrier enfourneur cogne sur les bacs ou fourrage carrément dedans. C'était le cas à Anderlues ou les opérations étaient compliquées par les dégagements de fumées toxiques, puisque le procédé d'enfournement n'était pas étanche. De nos jours, l'enfournement est une phase bien moins polluante. Notons qu'avant d'avoir enfourné, il faudra nécessairement défourner, ce qu'on abordera après...

Les batteries : elle regroupent plusieurs fours, par exemple à Anderlues : Batteries 1 et 2, 10 fours chacunes, Batterie 3, 20 fours. Ces batteries sont séparées par un vide. Sur l'aire d'enfournement, on retrouve les orifices des fours, les rails de l'enfourneuse et très important des tiges métalliques de grand diamètre, munies d'écrous  à leurs extrémités et qui ont pour fonction de maintenir la batterie « à serrage » pour parer à toute dilatation. Les fours sont des cellules de cuisson étroites, longues et hautes. Entre celles-ci existent des vides étanches où circule en chicane du gaz en combustion, ce sont les carneaux. La cokerie brûle son propre gaz qui est un gaz riche. Que font ces fours ? Ils ont pour fonction de cuire à l'abri de l'air du charbon qui sera, débarrassé des ses gaz et impuretés, du carbone pur : c'est le coke. Deux sortes de cokes produits : du coke sidérurgique de petit calibre (5-10 centimètres) ayant cuit moins de 24 heures, et du coke de fonderie, de très gros calibre, tel était le cas d'Anderlues,

Les fours sont perpendiculaires à l'axe des batteries. A Chaque extrémité de ces fours, donc un côté droit et un côté gauche, sont disposées des portes étanches en fonte garnie côté interne de réfractaires. Ces portes sont verrouillées. Il faut limiter au maximum le  passage de l'air, il est donc nécessaire que les surfaces de contacts portes/fours soient les plus propres possibles. D'un côté des batteries, il y a le côté pousse du coke, également appelé « côté défourneuse ».

Cette défourneuse est une machine impressionnante : Elle est munie d'un arrache porte qui est un dispositif dont la fonction est d'ouvrir les verrous des portes, de les « arracher » des fours et de les déplacer. Mais les outils principaux de la défourneuse sont les béliers : un bélier principal qui entre dans le four et éjecte le coke. Ce bélier est actionné par un bras muni d'une crémaillère, déplacement horizontal donc. Un deuxième bélier secondaire, « la repaleuse » situé au dessus de a pour but d'égaliser la charge après enfournement. Il entre par un regard carré situé dans la partie supérieure des portes de fours. Ce regard est bien entendu aussi fermé lors de la cuisson. Lorsque  qu'une porte est retirée et déplacée, elle fait l'objet d'une opération de nettoyage, de même que l'embrasure du four.

Bien entendu, si on pousse d'un côté, il faut forcément que la porte d'un four en traitement soit ouverte de l'autre côté ! C'est le rôle du guide coke : c'est un chariot, muni également d'un arrache porte, mais surtout de guides et de goulettes repliables qui canalisent le coke pour ne pas qu'il tombe n'importe comment. La défourneuse circule sur une esplanade assez large et haute qui la place à hauteur directe des batteries, c'est « le quai de la défourneuse ». L'écartement de la voie est semblable à celui des ponts transbordeurs. Pour ce qui est du guide coke, son quai est plus étroit, l'écartement de la voie étant métrique. J'ai remarqué que les guides coke avaient une forme simple, ce sont des longs parallépipèdes. Par contre, pour ce qui est d'une défourneuse, c'est assez compliqué d'allure ! Le coke tombe dans un grand wagon appelé « coke car ». Il est envisageable de construire ce genre de véhicule à partie d'un wagon trémie style Ore Care. Le coke car est mis en mouvement, soit par cabestan, comme à Anderlues, mais le plus souvent à l'aide d'une loco électrique style « boîte à sel ». on pourrait facilement récupérer un boîte à sel genre Fleischmann, surélever la carrosserie avec un caisson rectangulaire collé à sa base (voir les photos de ce genre d'engins).

Le coke sorti des fours est incandescent, du fait de son contact soudain avec l'air, il faut donc l'éteindre le plus rapidement. Le coke car doit donc se diriger vers la tour d'extinction, adjacente au bunker. Il passe sous une douche. Cette opération est caractérisée par le fameux panache que l'on voit par intervalle réguliers et à des kilomètres à la ronde. Une fois ce coke éteint, le coke car revient en arrière, et se positionne à l'estacade de déchargement qui est parallèle aux batteries. Cette estacade est munie de dalles en fonte, ce qui favorise le glissement du produit. Celui-ci est repris par tapis roulant et élevé vers le bâtiment de criblage. La voie du coke car peut être reliée au réseau interne de l'usine, ce qui permet de déplacer ces drôles de wagons pour entretien, mais aussi pour amener un locotracteur venant suppléer à une panne électrique. On pratiquait ainsi à Tertre, soit avec des locos à vapeur, soit par après avec des Cockerill. Voilà, j'en termine ici pour aujourd'hui, la suite du process demain (Barillet, traitement du gaz, USP, etc...).


Gilles D
CFC Centre
SNCB - CF industriels Ep. 3

Gilles Durvaux

#51
problème lors de l'envoi du message, j'ai voulu apporter une correction, il faut lire le second message.

BAV.
Gilles D
CFC Centre
SNCB - CF industriels Ep. 3

dgrr57

#52
Merci de partager tes connaissances.

serow

#53
Quelques images d'illustration pour ce brillant exposé.










André S

#54
Brillant exposé, en effet! Merci à Gilles, je comprends mieux le processus de défournement. Et aussi le stockage. Je vais de ce pas ajouter une aire de stockage du charbon sur mon plan. Va falloir des tapis roulants ...

Merci à Serow pour les photos. Celles concernant le guide coke et le coke car sont très explicites. En plus, on a une belle image de la loco électrique et du plan incliné avec les dalles en fonte.
André
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https://monpetitmondeminiature.wordpress.com/

Fcobut

#55
Felictation pour l'expose sur les cokeries. Vivement la suite
Voici des vues aeriennes de la cokerie arcelor de ougree
http://www.globalview.be/search.asp?pid=3&idp=19012
Fernand

stefan Appelmans

#56
Quelle affaire!! C'est vrai qu'il faut de la place, et un grand local, sinon il ny en a plus pour le train proprement dit![:)]
stefan

Gilles Durvaux

#57
Bonjour à tous,

La suite tantôt.

Concernant la place : les entreprises sédérurgiques construisaient des cokeries qui étaient à la mesure de leurs capacités de production. Il ne faut pas d'emblée envisager une cokerie à 120 fours .

Par exemple, celle de Marchienne n'en comportait pas tant au départ. Sa capacité a été largement augmentée dès 1981, lorsqu'il s'avéra que les outils du bassin de Charleroi allaient bel et bien être englobés dans un futur ensemble unique qui s'appelerait Cockerill Sambre.

La cokerie d'Hainaut-Sambre par exemple ne comportait que 40 fours.

J'avais en son temps réfléchi à une astuce pour gagner de la place : le coup du miroir. On pourrait par exemple reproduire deux hauts-fourneaux et les placer proche du fond de décor. Celui-ci serait muni d'un miroir, et hop, vous obtenez 4 HFx. Plus facile  pour une situation en époque 3, à savoir que le hall de coulée et celui de la charge peuvent être communs à un multiple de HFx, ce qui donnerait un ensemble compact et pertinent du style Clabecq.

Quelle est l'astuce pour placer des photos directement sur ce post ?

A bientôt

Gilles
Gilles D
CFC Centre
SNCB - CF industriels Ep. 3

crugidim

#58
Bonjour,

Pour les photos, tu te créées un compte sur //www.photobucket.com

Tu les charges sur ce site. Chaque photos auras un lien.

Lorsque tu écris un nouveau message sur le forum, tu as une icone dans 'Format' qui dis 'insérer une image'

Tu as alors ceci qui apparait mais sans les points : [img.][/img.]

Tu copies le lien URL de photobucket et tu le colle entre les 2 crochets...

Cela donne plus ou moins ça [img.]lien URL[/img.]

A toi d'essayer [;)]
Dimitri - SNCB Epoque 3 et 4
Mille questions... Avez-vous les réponses?

jossebe2000

#59
Citation :
Initialment entrer par Gilles Durvaux

Bonjour à tous,

Quelle est l'astuce pour placer des photos directement sur ce post ?

A bientôt

Gilles



Bonjour
j'ai récupéré l'explication que j'ai fais sur un de mes forum et je l'ai placé sur ce fil, si un modo pouvait le mettre en "collant"
http://www.trainminiaturemagazine.be/newforum/topic.asp?TOPIC_ID=3140
A+
Li p'tit crollé