Adieu

Démarré par Nord.Belge, 26 Novembre 2008, 18:48:35 PM

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Nord.Belge

Je voudrais vous inviter cordialement mais fermement
à réfléchir à la portée sociale et culturelle de notre hobby.

A l'image que nous en donnons.
A l'image que ce forum donne des occidentaux riches
et parfois suffisants qui ont le moyen de collectionner.

Le chemin de fer est une innovation technologique
qui a révolutionné les modes de vie et le travail.

C'est aussi une aventure humaine et le fruit de luttes sociales
âpres pour la sécurité des enfants, des hommes et des femmes.

Le chemin de fer a brisé les front!ères, obligé les être humains à accepter des différences, imposé l'heure universelle, notamment.

Il a tué, dès ses premiers tours de roue.
Il a estropié, sans état d'âme.

Et il n'a pas fini.

Quand nous achetons un modèle fabriqué en Chine,
quand nous râlons sur la peinture ou une pièce mal jointe,
nous demandons-nous depuis combien d'heures l'ouvrier chinois travaille ? Dans quelle condition ? A quel âge ?

Ne nous sentons-nous jamais responsable ?

Quand nous constatons que plus de 80% des amateurs de trains ne sont pas sur ce forum, pourquoi n'avons-nous que mépris, anathèmes et ukases à leur égard ? Parce qu'ils sont heureux de faire du petit train ? Parce que leurs parents se sont saignés pour leur offrir un premier train qui, oh scandale ! était un Märklin ? Parce qu'un jour, à force de travail et de négociations conjugales, ils ont acheté leur rêve, et les imbéciles, ils ont acheté ce que nous n'aurions pas acheté ?

Pourquoi sont-ils insultés quand quelques uns demandent que cet achat parfois coûteux soit en état de fonctionner ? Parce que quelques uns ont la chance d'avoir des doigts de fée ? Parce que cela porte atteinte aux idoles ?

Que devons-nous penser de personnes, d'une société qui n'ont de cesse de bannir, punir et exclure, notamment les enfants, dans nos expos, nos forums, nos magasins ?

Pourquoi avons-nous toujours faim de nouveaux modèles alors qnue nous n'arrivons pas à manger tout ce qu'il y a sur la table ?

Pourquoi ne pas lire les messages ? Vous, monsieur Serow, qui faites pourtant partie des 18% de notre échantillon qui donnez l'impression de lire. N'avais-je pas écris, "après la banalisation ?"

Oublions-nous qu'à chaque minute un enfant, une femme est torturée, parce qu'il est différent,parce qu'il réclame justice, parce que son visage, son corps, sa santé culpabilise, parce qu'il nuit aux intérêts nord américains ou européens ? parce que l'on a inventé le crime de lèse-majesté (la personne royale qui se croît Dieu ou modérateur), la raison d'état d'aujourd' hui (ou les intérêts commerciaux) ?

Croyons-nous que la démocratie est achevée ?
Croyons-nous que lorsque tant de personnes souffrent de faim, de froid, de manque de travail, les luttes sociales sont terminées ?

Pourquoi s'enticher des petits kapo qui ressurgissent ?

Le sous doute criminel Georges BUSCH n'aura sans doute eu qu'un seul bon mot, l'exception qui confirme la règle, n'est-ce pas ? "la vieille Europe".

Adieu.

Bien ? vous tous,

WIL-5183

La vision académique et idéaliste du sociologue radical ne signifie pas qu'il néglige ou ignore le monde extérieur. De façon traditionnelle, l'idéalisme désigne un univers conceptuel ou théorique « auto-généré » qui impose ses propres significations à la réalité sociale sans entrer dans un dialogue avec elle.
Enfermé dans son univers académique et théorique, le sociologue radical énonce la « vérité » du monde social, il en révèle l'objectivité et il en désigne les victimes. Il en montre les travers. La critique d'une telle position a été menée depuis longtemps.
Le sociologue radical dit souvent « nous », moins pour particulariser sa parole, que pour désigner une communauté sans « désaccords » et à laquelle les « désaccords » sont proprement incompréhensibles.
Le sociologue radical est tout aussi hermétique à l'intersubjectivité. Le « sujet » ne saurait émerger de la confrontation et du dialogue. Il ne peut naître que de l'émancipation, par la maîtrise des déterminations sociales, par l'objectivation de soi et la réflexivité. Aussi, le sociologue radical ne s'adresse-t-il qu'à lui-même et à ses semblables. Il lui importe peu de « convaincre » au-delà de ce cercle. Il parle pour le constituer, il ne parle pas « aux autres », il parle des « autres » pour essayer de les « faire taire » et pour unir les « siens ».
Logiquement le sociologue radical se méfie de la démocratie, de l'opinion et du public. Bien plus, il est souvent hostile à ce qu'il perçoit comme un univers du vide et de la manipulation. La vérité étant cachée, elle ne saurait être vue et encore moins montrée dans une arène publique. Elle ne saurait jamais être autre chose qu'une « illusion du savoir immédiat ». Dialogues, procédures, informations supposent une « confiance » entre les acteurs, confiance qui ne peut être qu'un leurre dans un monde dominé par des idéologies et par des pouvoirs cachés.
Résumons. L'académisme radical repose sur l'identification à une « objectivité » externe à la société (incarnée par l'institution) et conduit, de façon classique, à une sorte d'élitisme : seule l'élite des « savants » accède à la lucidité qu'offrent la théorie et les valeurs universelles. Le savant doit donc démontrer qu'il échappe aux déterminismes sociaux qu'il peut repérer chez les autres. Il doit aussi affirmer en quoi les « dominés » ou les « petits » sont porteurs des valeurs universelles et du mouvement d'émancipation. Dès lors il est conduit à monologuer et à faire de son « moi » le point d'articulation de la science et de la politique : il a réussi à s'affranchir du social pour mieux « épouser » la cause de l'universel. Il peut donc « montrer » aux dominés la véritable signification de leur action et, sous couvert de leur apporter le soutien de sa lucidité, enchanter ou universaliser leurs positions ou leurs revendications. Extrême objectivisme et extrême subjectivisme vont ici de pair. La conséquence est une analyse « apocalyptique » du monde social dans laquelle le « complot néo-libéral » impose souffrances et misères à la plus grande partie de la société au profit d'une petite minorité. Cette position, outre les bénéfices qu'elle permet, rencontre l'expérience sociale d'une « lumpen-intelligentsia » faite « d'intellos-précaires » ou « dominés », qui peuvent de la sorte universaliser leur position. Le radicalisme permet de résoudre la contradiction entre leur position « culturellement » privilégiée et leurs conditions de vie difficiles. Ils peuvent ainsi « absorber » les revendications égalitaires et mettre sur un même plan leur « misère » et la « souffrance » des plus démunis et des catégories sociales dominées. L'académisme radical se prolonge dans une vive hostilité à la démocratie, tantôt au nom de la science et de la nécessité de préserver la vérité de toute mise en débat, tantôt au nom du « vrai peuple » et de la nécessité de le préserver des manipulations destinées à lui faire absorber l'idéologie dominante. La logique antidémocratique trouve une forte correspondance dans l'idéologie des classes moyennes et dans le mélange d'auto-apitoiement et de distance critique qui les caractérise. Tout cela s'inscrit dans un mouvement politique général où le radicalisme joue un double rôle : il exprime très directement la mainmise des classes moyennes liées à l'État sur l'univers revendicatif et leur capacité de faire taire les plus faibles, d'affaiblir les défenses des classes populaires (l'universel n'est plus porté par le prolétariat mais par la « petite noblesse d'État ») ; il exprime l'absence d'acteur social fort, la surenchère idéologique venant compenser la faiblesse de la contestation sociale tout en offrant l'absolution pour les logiques de mise à distance du monde « populaire ».
Finalement, en revendiquant une réflexivité supérieure, en croyant possible de s'affranchir du contexte social et en prétendant détenir l'unique vérité sur le monde social, combien son discours clos épouse l'idéologie particulière d'un ensemble de catégories sociales et combien sa logique du dévoilement a pour effet « d'universaliser » des intérêts qui restent particuliers. L'académisme radical est un signe, son soliloque est l'expression d'une conjoncture sociale : dans une société de plus en plus riche et inégale, où les conflits sociaux laissent la place à la conjonction de la mise à distance, de la défense statutaire et des problèmes sociaux, où les acteurs se dissolvent dans la consommation et l'identité.
Salut
Le Pater
On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.

serow

Tu te prends pour Calimero ou quoi?

Pourquoi me siter dans ta prose alors que je n'ai fait que t'informer sur une certaine réalité des choses (cf. patine) Je serais vraiment étonné que tu connaisse l'histoire et les habitudes de la SNCV. Bien des modélistes belges ne sont pas au courent de cette importante partie de l'histoire du rail belge, alors je ne crois pas qu'a 10000 km de chez nous tu y connaisses quelque chose. Si je me trompe, je m'en excuse, mais je prends peu de risques.

J'ai d'autre chose plus intéressantes à faire que de lire tes divagations de conscience. J'ai des problèmes de panto, bien plus utiles a résoudre.


PS: si c'est un piège de sociologue en manque d'égo, je tombe dedans les pieds joints, ..... Mais, je n'en contre-fout.

zamateur

Citation :
Initialment entrer par WIL-5183

La vision académique et idéaliste du sociologue radical ne signifie pas qu'il néglige ou ignore le monde extérieur. De façon traditionnelle, l'idéalisme désigne un univers conceptuel ou théorique « auto-généré » qui impose ses propres significations à la réalité sociale sans entrer dans un dialogue avec elle.
Enfermé dans son univers académique et théorique, le sociologue radical énonce la « vérité » du monde social, il en révèle l'objectivité et il en désigne les victimes. Il en montre les travers. La critique d'une telle position a été menée depuis longtemps.
Le sociologue radical dit souvent « nous », moins pour particulariser sa parole, que pour désigner une communauté sans « désaccords » et à laquelle les « désaccords » sont proprement incompréhensibles.
Le sociologue radical est tout aussi hermétique à l'intersubjectivité. Le « sujet » ne saurait émerger de la confrontation et du dialogue. Il ne peut naître que de l'émancipation, par la maîtrise des déterminations sociales, par l'objectivation de soi et la réflexivité. Aussi, le sociologue radical ne s'adresse-t-il qu'à lui-même et à ses semblables. Il lui importe peu de « convaincre » au-delà de ce cercle. Il parle pour le constituer, il ne parle pas « aux autres », il parle des « autres » pour essayer de les « faire taire » et pour unir les « siens ».
Logiquement le sociologue radical se méfie de la démocratie, de l'opinion et du public. Bien plus, il est souvent hostile à ce qu'il perçoit comme un univers du vide et de la manipulation. La vérité étant cachée, elle ne saurait être vue et encore moins montrée dans une arène publique. Elle ne saurait jamais être autre chose qu'une « illusion du savoir immédiat ». Dialogues, procédures, informations supposent une « confiance » entre les acteurs, confiance qui ne peut être qu'un leurre dans un monde dominé par des idéologies et par des pouvoirs cachés.
Résumons. L'académisme radical repose sur l'identification à une « objectivité » externe à la société (incarnée par l'institution) et conduit, de façon classique, à une sorte d'élitisme : seule l'élite des « savants » accède à la lucidité qu'offrent la théorie et les valeurs universelles. Le savant doit donc démontrer qu'il échappe aux déterminismes sociaux qu'il peut repérer chez les autres. Il doit aussi affirmer en quoi les « dominés » ou les « petits » sont porteurs des valeurs universelles et du mouvement d'émancipation. Dès lors il est conduit à monologuer et à faire de son « moi » le point d'articulation de la science et de la politique : il a réussi à s'affranchir du social pour mieux « épouser » la cause de l'universel. Il peut donc « montrer » aux dominés la véritable signification de leur action et, sous couvert de leur apporter le soutien de sa lucidité, enchanter ou universaliser leurs positions ou leurs revendications. Extrême objectivisme et extrême subjectivisme vont ici de pair. La conséquence est une analyse « apocalyptique » du monde social dans laquelle le « complot néo-libéral » impose souffrances et misères à la plus grande partie de la société au profit d'une petite minorité. Cette position, outre les bénéfices qu'elle permet, rencontre l'expérience sociale d'une « lumpen-intelligentsia » faite « d'intellos-précaires » ou « dominés », qui peuvent de la sorte universaliser leur position. Le radicalisme permet de résoudre la contradiction entre leur position « culturellement » privilégiée et leurs conditions de vie difficiles. Ils peuvent ainsi « absorber » les revendications égalitaires et mettre sur un même plan leur « misère » et la « souffrance » des plus démunis et des catégories sociales dominées. L'académisme radical se prolonge dans une vive hostilité à la démocratie, tantôt au nom de la science et de la nécessité de préserver la vérité de toute mise en débat, tantôt au nom du « vrai peuple » et de la nécessité de le préserver des manipulations destinées à lui faire absorber l'idéologie dominante. La logique antidémocratique trouve une forte correspondance dans l'idéologie des classes moyennes et dans le mélange d'auto-apitoiement et de distance critique qui les caractérise. Tout cela s'inscrit dans un mouvement politique général où le radicalisme joue un double rôle : il exprime très directement la mainmise des classes moyennes liées à l'État sur l'univers revendicatif et leur capacité de faire taire les plus faibles, d'affaiblir les défenses des classes populaires (l'universel n'est plus porté par le prolétariat mais par la « petite noblesse d'État ») ; il exprime l'absence d'acteur social fort, la surenchère idéologique venant compenser la faiblesse de la contestation sociale tout en offrant l'absolution pour les logiques de mise à distance du monde « populaire ».
Finalement, en revendiquant une réflexivité supérieure, en croyant possible de s'affranchir du contexte social et en prétendant détenir l'unique vérité sur le monde social, combien son discours clos épouse l'idéologie particulière d'un ensemble de catégories sociales et combien sa logique du dévoilement a pour effet « d'universaliser » des intérêts qui restent particuliers. L'académisme radical est un signe, son soliloque est l'expression d'une conjoncture sociale : dans une société de plus en plus riche et inégale, où les conflits sociaux laissent la place à la conjonction de la mise à distance, de la défense statutaire et des problèmes sociaux, où les acteurs se dissolvent dans la consommation et l'identité.
Salut
Le Pater



Alors, là !!!!
Chapeau bas, Monsieur !

Vous m'épatâtes !
Zébu ou Zamateur, c\'est au choix.

Amateur de Z avant tout et directeur technique des Saroulmapoul.
Fournisseur de couques et de flamiches

dgrr57

Citation :
Initialment entrer par zamateur

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La vision académique et idéaliste du sociologue radical ne signifie pas qu'il néglige ou ignore le monde extérieur. De façon traditionnelle, l'idéalisme désigne un univers conceptuel ou théorique « auto-généré » qui impose ses propres significations à la réalité sociale sans entrer dans un dialogue avec elle.
Enfermé dans son univers académique et théorique, le sociologue radical énonce la « vérité » du monde social, il en révèle l'objectivité et il en désigne les victimes. Il en montre les travers. La critique d'une telle position a été menée depuis longtemps.
Le sociologue radical dit souvent « nous », moins pour particulariser sa parole, que pour désigner une communauté sans « désaccords » et à laquelle les « désaccords » sont proprement incompréhensibles.
Le sociologue radical est tout aussi hermétique à l'intersubjectivité. Le « sujet » ne saurait émerger de la confrontation et du dialogue. Il ne peut naître que de l'émancipation, par la maîtrise des déterminations sociales, par l'objectivation de soi et la réflexivité. Aussi, le sociologue radical ne s'adresse-t-il qu'à lui-même et à ses semblables. Il lui importe peu de « convaincre » au-delà de ce cercle. Il parle pour le constituer, il ne parle pas « aux autres », il parle des « autres » pour essayer de les « faire taire » et pour unir les « siens ».
Logiquement le sociologue radical se méfie de la démocratie, de l'opinion et du public. Bien plus, il est souvent hostile à ce qu'il perçoit comme un univers du vide et de la manipulation. La vérité étant cachée, elle ne saurait être vue et encore moins montrée dans une arène publique. Elle ne saurait jamais être autre chose qu'une « illusion du savoir immédiat ». Dialogues, procédures, informations supposent une « confiance » entre les acteurs, confiance qui ne peut être qu'un leurre dans un monde dominé par des idéologies et par des pouvoirs cachés.
Résumons. L'académisme radical repose sur l'identification à une « objectivité » externe à la société (incarnée par l'institution) et conduit, de façon classique, à une sorte d'élitisme : seule l'élite des « savants » accède à la lucidité qu'offrent la théorie et les valeurs universelles. Le savant doit donc démontrer qu'il échappe aux déterminismes sociaux qu'il peut repérer chez les autres. Il doit aussi affirmer en quoi les « dominés » ou les « petits » sont porteurs des valeurs universelles et du mouvement d'émancipation. Dès lors il est conduit à monologuer et à faire de son « moi » le point d'articulation de la science et de la politique : il a réussi à s'affranchir du social pour mieux « épouser » la cause de l'universel. Il peut donc « montrer » aux dominés la véritable signification de leur action et, sous couvert de leur apporter le soutien de sa lucidité, enchanter ou universaliser leurs positions ou leurs revendications. Extrême objectivisme et extrême subjectivisme vont ici de pair. La conséquence est une analyse « apocalyptique » du monde social dans laquelle le « complot néo-libéral » impose souffrances et misères à la plus grande partie de la société au profit d'une petite minorité. Cette position, outre les bénéfices qu'elle permet, rencontre l'expérience sociale d'une « lumpen-intelligentsia » faite « d'intellos-précaires » ou « dominés », qui peuvent de la sorte universaliser leur position. Le radicalisme permet de résoudre la contradiction entre leur position « culturellement » privilégiée et leurs conditions de vie difficiles. Ils peuvent ainsi « absorber » les revendications égalitaires et mettre sur un même plan leur « misère » et la « souffrance » des plus démunis et des catégories sociales dominées. L'académisme radical se prolonge dans une vive hostilité à la démocratie, tantôt au nom de la science et de la nécessité de préserver la vérité de toute mise en débat, tantôt au nom du « vrai peuple » et de la nécessité de le préserver des manipulations destinées à lui faire absorber l'idéologie dominante. La logique antidémocratique trouve une forte correspondance dans l'idéologie des classes moyennes et dans le mélange d'auto-apitoiement et de distance critique qui les caractérise. Tout cela s'inscrit dans un mouvement politique général où le radicalisme joue un double rôle : il exprime très directement la mainmise des classes moyennes liées à l'État sur l'univers revendicatif et leur capacité de faire taire les plus faibles, d'affaiblir les défenses des classes populaires (l'universel n'est plus porté par le prolétariat mais par la « petite noblesse d'État ») ; il exprime l'absence d'acteur social fort, la surenchère idéologique venant compenser la faiblesse de la contestation sociale tout en offrant l'absolution pour les logiques de mise à distance du monde « populaire ».
Finalement, en revendiquant une réflexivité supérieure, en croyant possible de s'affranchir du contexte social et en prétendant détenir l'unique vérité sur le monde social, combien son discours clos épouse l'idéologie particulière d'un ensemble de catégories sociales et combien sa logique du dévoilement a pour effet « d'universaliser » des intérêts qui restent particuliers. L'académisme radical est un signe, son soliloque est l'expression d'une conjoncture sociale : dans une société de plus en plus riche et inégale, où les conflits sociaux laissent la place à la conjonction de la mise à distance, de la défense statutaire et des problèmes sociaux, où les acteurs se dissolvent dans la consommation et l'identité.
Salut
Le Pater



Alors, là !!!!
Chapeau bas, Monsieur !

Vous m'épatâtes !




je dirais même plus : un sac plein de charlottes [:D][:D][:D]

Garfield

Sul'cul je suis !!!!![:p]
les Z?ro?stes pas Z\'?go?stes sur http://www.leportailduzero.org


stefan Appelmans

Ca existe, des gars pareils?[:(]

Pas toi hein Pater![:D]
stefan

FREMO e.V. - afd België

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La vision académique et idéaliste du sociologue radical ne signifie pas qu'il néglige ou ignore le monde extérieur. De façon traditionnelle, l'idéalisme désigne un univers conceptuel ou théorique « auto-généré » qui impose ses propres significations à la réalité sociale sans entrer dans un dialogue avec elle.
Enfermé dans son univers académique et théorique, le sociologue radical énonce la « vérité » du monde social, il en révèle l'objectivité et il en désigne les victimes. Il en montre les travers. La critique d'une telle position a été menée depuis longtemps.
Le sociologue radical dit souvent « nous », moins pour particulariser sa parole, que pour désigner une communauté sans « désaccords » et à laquelle les « désaccords » sont proprement incompréhensibles.
Le sociologue radical est tout aussi hermétique à l'intersubjectivité. Le « sujet » ne saurait émerger de la confrontation et du dialogue. Il ne peut naître que de l'émancipation, par la maîtrise des déterminations sociales, par l'objectivation de soi et la réflexivité. Aussi, le sociologue radical ne s'adresse-t-il qu'à lui-même et à ses semblables. Il lui importe peu de « convaincre » au-delà de ce cercle. Il parle pour le constituer, il ne parle pas « aux autres », il parle des « autres » pour essayer de les « faire taire » et pour unir les « siens ».
Logiquement le sociologue radical se méfie de la démocratie, de l'opinion et du public. Bien plus, il est souvent hostile à ce qu'il perçoit comme un univers du vide et de la manipulation. La vérité étant cachée, elle ne saurait être vue et encore moins montrée dans une arène publique. Elle ne saurait jamais être autre chose qu'une « illusion du savoir immédiat ». Dialogues, procédures, informations supposent une « confiance » entre les acteurs, confiance qui ne peut être qu'un leurre dans un monde dominé par des idéologies et par des pouvoirs cachés.
Résumons. L'académisme radical repose sur l'identification à une « objectivité » externe à la société (incarnée par l'institution) et conduit, de façon classique, à une sorte d'élitisme : seule l'élite des « savants » accède à la lucidité qu'offrent la théorie et les valeurs universelles. Le savant doit donc démontrer qu'il échappe aux déterminismes sociaux qu'il peut repérer chez les autres. Il doit aussi affirmer en quoi les « dominés » ou les « petits » sont porteurs des valeurs universelles et du mouvement d'émancipation. Dès lors il est conduit à monologuer et à faire de son « moi » le point d'articulation de la science et de la politique : il a réussi à s'affranchir du social pour mieux « épouser » la cause de l'universel. Il peut donc « montrer » aux dominés la véritable signification de leur action et, sous couvert de leur apporter le soutien de sa lucidité, enchanter ou universaliser leurs positions ou leurs revendications. Extrême objectivisme et extrême subjectivisme vont ici de pair. La conséquence est une analyse « apocalyptique » du monde social dans laquelle le « complot néo-libéral » impose souffrances et misères à la plus grande partie de la société au profit d'une petite minorité. Cette position, outre les bénéfices qu'elle permet, rencontre l'expérience sociale d'une « lumpen-intelligentsia » faite « d'intellos-précaires » ou « dominés », qui peuvent de la sorte universaliser leur position. Le radicalisme permet de résoudre la contradiction entre leur position « culturellement » privilégiée et leurs conditions de vie difficiles. Ils peuvent ainsi « absorber » les revendications égalitaires et mettre sur un même plan leur « misère » et la « souffrance » des plus démunis et des catégories sociales dominées. L'académisme radical se prolonge dans une vive hostilité à la démocratie, tantôt au nom de la science et de la nécessité de préserver la vérité de toute mise en débat, tantôt au nom du « vrai peuple » et de la nécessité de le préserver des manipulations destinées à lui faire absorber l'idéologie dominante. La logique antidémocratique trouve une forte correspondance dans l'idéologie des classes moyennes et dans le mélange d'auto-apitoiement et de distance critique qui les caractérise. Tout cela s'inscrit dans un mouvement politique général où le radicalisme joue un double rôle : il exprime très directement la mainmise des classes moyennes liées à l'État sur l'univers revendicatif et leur capacité de faire taire les plus faibles, d'affaiblir les défenses des classes populaires (l'universel n'est plus porté par le prolétariat mais par la « petite noblesse d'État ») ; il exprime l'absence d'acteur social fort, la surenchère idéologique venant compenser la faiblesse de la contestation sociale tout en offrant l'absolution pour les logiques de mise à distance du monde « populaire ».
Finalement, en revendiquant une réflexivité supérieure, en croyant possible de s'affranchir du contexte social et en prétendant détenir l'unique vérité sur le monde social, combien son discours clos épouse l'idéologie particulière d'un ensemble de catégories sociales et combien sa logique du dévoilement a pour effet « d'universaliser » des intérêts qui restent particuliers. L'académisme radical est un signe, son soliloque est l'expression d'une conjoncture sociale : dans une société de plus en plus riche et inégale, où les conflits sociaux laissent la place à la conjonction de la mise à distance, de la défense statutaire et des problèmes sociaux, où les acteurs se dissolvent dans la consommation et l'identité.
Salut
Le Pater


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Alors là Philippe, je suis sans mots.
Bravo

Amicalement
Herman
Pour toute " INFORMATION " sur tous les Vapeurs encore en service dans le monde .
                      Membre Actif  "TSP/PFT"

titi1301

ben alors là, m...e!
Je t'invite à aller voir du coté du forum de foudurail!!
Je suis 3railiste et n'ai aucunement l'impression d'être rejeté sur ce forum parce que j'ai un jour acheté" et le fait encore (quoique) du Marklin. Chacun est libre de penser selon ses critères ce qu'il veut au sujet de ce hobby. La vision des autres toute extrémiste ou plutot jusqu'au boutiste (au niveau du détail) permet au contraire je trouve de se faire une idée plus précise de ce que l'on veut ou pas acheter soi-même ou faire soi-même, en permettant de remettre en question nos propres critères.
Il ne faut pas oublier que si certains collectionnent du neuf haut de gamme à 1000 euros la loco, d'autres écument les bourses d'échange pour trouver de l'occasion pas cher et tout ce petit monde se retrouve ici pour partager ses connaissances et trucs et astuces.
Ce forum est un immense lieu de partage. Merci  encore à tous ceux qui y participe et le font fonctionner.
Par contre, un autre forum ne prend ou à un moment n'a plus pris cet aspect en compte. Le point de départ était "bêtement" le niveau de qualité de photos publiées et je dois dire que cela a dérapé!!
A tel point que n'étant qu'un simple observateur, je m'en suit fait viré pour avoir trouvé et dit qu'ils exagéraient quant à la perfection des photos qu'ils entendaient être postées (centrage, exposition, sujet parfait!! çad sans tag,...). De plus, jamais un seul de ces énergumènes n'a jamais répondu à une seule de mes demandes d'aide et les seuls photographes qui l'aient fait sont aussi sur ce forum et je les en remercient encore. Même le grand patron du site n'a pas daigné répondre au mail que je lui ait envoyé pour expliquer ma position.
Alors zut, longue vie à ce forum rempli de gens compétents dans leurs domaines et serviables et tant pis si certains sont peut-être trop critiques ou pas vite satisfaits.
Mais il est vrai que je n'ai peut-être pas lu tout le post.
Que dire alors des forums qui sont consacrés aux voitures, tuning ou autres. Les joujoux dont ils parlent sont d'un autre niveau de prix! Et que dire du chômeur qui roule en BMW neuve et tunée???
OK, ça suffit comme matière pour le cours de socio?
Ceci dit, ce n'est pas sur ce forum que l'on ve refaire le monde et gommer les inégalités nord-sud ou est-ouest.
HO 3R digital
SNCB IV-Vb-VI
Ecos 3.4.2
Lokprogrammer 2.7.9-4.2.4

mvdr1

Bonsoir

Je visite le forum quotidiennement et y ai déjà trouvé énormément d'information très intéressante. Les petits trains c'est mon hobby principal. Et c'est mon unique détente journalière après une longue journée de travail. J'ai 54 ans et "je joue encore avec des petits trains électriques". Et je ne m'en gène pas, au contraire. J'en suis fière.

Par contre, la lecture de ce nouveau fil "Adieu" me déçoit énormément.

Pourquoi de telles discussions sur notre "Forum de Train Miniature" ?
Pour ma part, je trouve évident que ce sont surtout les amateurs de modélisme ferroviaire qui se retrouvent sur ce forum et qui y échangent des idées et des astuces, qui sont enthousiastes ou déçus par certaines productions, mais toujours dans un contexte POSITIF concernant notre HOBBY commun.

Pourquoi polémiquer sur de tels sujets avec autant d'amertume ou même agressivité envers des collègues hobbyistes ?

La phylosophie c'est important, d'accord; la morale aussi, à nouveau d'accord; à la limite nous pourrions même tous être d'accord que des grandes personnes adultes peuvent facilement se priver de "leurs petits trains électriques"; il vaut en effet mieux ne pas avoir faim que de ne pas avoir de jouets, c'est évident. Qu'ils soient fabriqués à 100 mètres de notre porte ou de l'autre côté du globe.

Mais est-ce bien la place exacte sur ce forum pour développer de tels sujets ???

Je n'ai d'à priori envers personne; personellement je ne connais pas Nord-Belge, ni les autres intervenants.
Mais néanmoins je souhaite ventiler une opinion dont je suis convaincu ne pas être le seul à l'avoir : en cherchant sur internet (via Google par exemple), cher Nord-Belge et autres philosophes, vous trouverez certainement des autres forums ou de telles discussions extrèmement "graves" sont mieux à leur place !

Pourquoi essayer d'empoisonner notre forum modéliste ?

Cordialement

Marc
 
[:(]


 

ricky56

Bon, Mr Nord.Belge,

Le Forum est un lieu public. Certes il y a certaines règles, comme dans toute société.

Mais je trouve un peu fort (de café brésilien ? Hélàs je préfère le Maragogype colombien[:I]...) de venir insulter ainsi la "Vieille Europe". Nous avons encore des principes, et vous les "continentaux Américains", vous oubliez un peu vite que vous aussi, à l'origine, étiez "Européens". Auriez-vous oublié Christophe Colomb, Cortez, Pizzare, l'immigration aux USA et au Canada ? Tout cela venait de ce que vous appellez avec mépris "La Vieille Europe". N'empèche, quand tout va mal, les américains sont contents de l'avoir, la vieille europe, pour acheter leurs produits... Serait-ce un reste de jalousie parce que l'Europe a réussi à s'unir et donc à devenir de plus en plus l'Egal de l'Amérique ?

Maintenant, si vous trouvez que le Forum ne doit diffuser que votre point de vue, votre prose sociologique à cinq francs (euh... oui, maintenant on dirait "à 12 cents et dès poussières"), Eh bien vous vous trompez. Ici, on cultive les différences de points de vues quand elles sont exprimées avec correction et un zeste d'objectivité (bien que parfois, une appréciation puisse être parfaitement subjectif), sans jamais insulter personne (ce que vous vous permettez de faire envers notre "vieille europe").

Ceci dit, je préfère continuer à faire du modélisme que de répondre à votre prôse alambiquée. Le modélisme, lui, il ne me fatigue pas.

Bien à vous,

Un Vieil Européen de presque 40 ans !
Ricky,
HO SNCB Ep. III-IV, HO? \"Free Lance\", HO USA Colorado ann?es 50 (D&RGW)

Model Railroading is Fun
Le mod?lisme ferroviaire est FUN

philb

Toujours cet affreux doute que le brésilien ne soit qu'un belge travesti, bizarre.

Concernant les moeurs occidentales, elles n'ont pas grand chose à envier à celles qui ont lieu dans d'autres parties du monde; l'amour des armes au Yemen et dans les parties chaudes du monde, le culte du corps dont font preuve les brésiliens (brésiliennes), la passion pour la guerilla en Amérique du Sud, le coup de machette facile en Afrique, la paranoia aigue qui anime une partie du monde musulman;

je n'ai pas d'arme, juste quelques locos, mes enfants mangent à leur faim.

Et toujours cet affreux doute que...

Superbe prose Wil-Pater, bravo.
Philippe

HO, 2R CC/digital, belge ?poque IV/V + Fret frontalier imaginaire.

Tonga

Je partage les mêmes doutes que philb sur le fait que le sociologue brésilien ne soit ni brésilien ni sociologue (en tous cas, il ne connaît rien à la linguistique, ça c'est sûr). Mais je suis sûr d'une chose, c'est qu'il nous manipule et doit s'en délecter. Avec ses élucubrations, il est arrivé à se rendre bien plus intéressant qu'en contribuant positivement au fonctionnement du forum.

Je vous (nous) invite donc à ne plus tomber dans le panneau, c'est-à-dire à traiter ce monsieur par le mépris (et donc par le silence) et  à retourner à nous affaires, c'est-à-dire le modélisme ferroviaire, en 2R ou même en 3R si tel est notre bon plaisir.

Du moins son charabia aura-t-il eu le mérite de pousser WIL-5183 a écrire quelque chose d'intéressant, quoi que hors-sujet par rapport au forum[:D].
Claude
H0 continu, DCC Lenz
SNCB, Ep. III

stefan Appelmans

J'ai repensé après à quelque chose.....
On n'a plus entendu Le pater depuis hier.....
J'espère qu'il a quand même respiré de temps en temps en écrivant sa petite tartine...[:D]Hou-hou, Pater, es-tu là?[:o)]

Moi je suis triste. Je commençais à aimer les interventions de Nord Belge (sois dit en passant, quelle honte d'avoir choisi ce surnom. Le Nord Belge, cette belle époque!!! Iconoclaste! Enfin bref.)Car tout le monde était d'accord, et personne avec lui[8D].
Ca fait du bien de temps en temps... Mais je sais être méchant de temps à autre.

Ne trouvez pas triste que l'on puisse être comme ça? Si c'est pour empistrouiller le bazar, soit. Cela n'a pas sa place ici mais soit.

Ce qui est GRAVE, c'est que Nord belge est probablment sincère.
Or, nous ne faisons du mal à personne, nous nous entendons bien, on rigole ensemble. Quand on se rencontre on boit un verre ensemble(attention!!), Deuxrailiste ou Troisrailiste ou même Märkliniste, tiens[:D], et on fait avancer le schmilblick, à notre niveau.
Même si nous dansons sur notre tête, même si nous versons 50% de nos revenus à Amnesty international, même si... nous ne saurions prendre toute la pauvreté du monde sur nous, et surtout y changer quelque chose!
Enfin il parait qu'il faut de tout pour faire un monde.
Moi je ne trouve pas.

PS: (on ne sait jamais) Acheter du matériel Piko, c'est pas picoler...

Et Grande vie au forum TMM, nondidjo!
stefan

WIL-5183

•   Au fond, il y a toujours un tour d'esprit qui caractérise l'amoureux de la sagesse et qui donne une trempe de philosophie à celui qui en a l'audace. Merci Stefan
•    Nous devenons nous-mêmes philosophes chaque fois que nous posons des questions essentielles et que nous exigeons sérieusement des réponses.
•   On devient philosophe quand on aime la vérité pour elle-même.
•   Pour Nord Belge comme l'écrivent les amis :  PhiB  et aussi Tonga
•   Il y a des doutes, comment fusse-t-il  que de  près  et aussi de loin,   savoir ce qu'il se passe,  certaines  de  ses connaissance d'événement  notamment lors des P/O de l'ALAF.
•   Connaître justement les membres qui furent exclus du forum.  
•   Et cela  avec une distance de  10000km ?
•   Ses élèves pratiquent-ils aussi notre langue qui est le Français ?
•   Avoir Vu à Malines les wagons LS M.
•   La réaction vis-à-vis du forum de Serge alors qu'il faut y être inscrit pour savoir ce qu'il s'y pratique.
•   Donc en raison de cela,  j'ai réagis.. Stefan.
•   J'ai d'autres débats à la maison pour l'instant pour me préoccuper d'un soit disant sociologue venu du Brésil. Sinon que pour répondre vis-à-vis des amis qui se font agresser.  
•   Là-dessus,  cela est clos.
•   Salut
•   Le Pater
NB  Stephan je respire et je suis bien dans ma peau. [:D][:D][:D]

On dit que les artistes transmettent des messages, pour moi c'est mieux avec le facteur.