Les usines Cockerill

[Aviseur]

Pour des raisons malsaines, certains peuvent introduire des informations erronées. Afin de réfuter et refuser des faux débats qui ne traduisent que l'intention de continuer à nuire, voici l'arbre généalogiques de Cockerioll-Sambre, hors acquisitions et filiales, source Arcelor-Mital et le texte officiel d'Arcelor-Mital sur la "fusion" Arcelor.

Etant dans ce dossier depuis 30 ans, je préciserai :

que Cockerill-Seraing cède sa place à Cockerill-Ougrée
que la date de l'acte officiel de la fusion Cockerill Sambre est 1987
que connaissant les actuels propriétaires, je les vois mal mettre du matériel en service en 2010 avec des labels du passé.

Note pour les modélistes :

La remise en marquage de certains wagons est très lente.
Les minéraliers ont circulé sur les réseaux SNCF, CFL et SNCB jusqu'en 1983-1984. Une grève suicidaire a fermé les mines de minette lorraine (taux de muinerai variant entre 30-40%), les acheteurs devant se tourner vers l'Amérique du Sud (taux de minerai de 70-80%) et restant dès lors fidèle à cette extraction.



"Le tournant du début des années 80 est majeur. Dans le cadre d'une crise sidérurgique profonde, il conduit au regroupement de la plupart des activités sidérurgiques liégeoises et carolorégiennes en une société : Cockerill Sambre. C'est durant cette période que le plan Gandois est lancé, consistant à rationaliser les activités sidérurgiques et à les concentrer sur les produits plats au détriment des produits longs (poutrelles, fils) et à développer les activités aval de laminage à froid et de revêtement à Liège.

En 1998, la Région Wallonne, actionnaire majoritaire de Cockerill Sambre, cède la société et ses filiales au Groupe français Usinor. En 2001, la ligne à chaud de Charleroi sera cédée à Duferco qui créera Carsid.
Début 2002, Usinor fusionne avec les Groupes Arbed et Aceralia pour former Arcelor. Une redéfinition des organisations et des outils est nécessaire, soit pour des raisons d'optimisation au niveau du Groupe, soit pour des raisons de conformité aux prescriptions européennes édictées lors de l'annonce du rapprochement des trois groupes. C'est ainsi que CMI est cédée à des actionnaires privés, Beautor est cédée à Duferco, les parts de Segal (Ramet) sont cédées à Corus, la PUM et Haironville sont gérées par le secteur Distribution du Groupe et le laminoir à chaud de Carlam par le secteur Inox. Parallèlement, les moyens dédiés à la recherche, à la commercialisation, aux systèmes d'information et aux achats sont mis en commun au niveau du Groupe dans le cadre de la mise en œuvre des synergies. "