@ Arnaud: la type 12 remorquait des trains à grande vitesse sur la "ligne nouvelle" entre Bruxelles et Ostende à une vitesse moyenne qui lui a valu le ruban bleu du train le plus rapide. C'est un record qui n'a duré que fort peu de temps, dans les années trente. Si ma mémoire est bonne, ces trains étaient composés de voitures K1 alors toutes neuves et qui avait reçu, elles aussi, un carénage supposé améliorer les performances aérodynamiques du convoi. La seconde guerre mondiale a mis un terme à cette quête de la vitesse, pour longtemps.
Ma réaction sur l'article reproduit par Laufbe et en particulier sur les sentiments "mitigés" qu'inspire une possible restauration de la type 12: nous voici revenus aux errements qui ont conduit à créer, par exemple, le musée de Mulhouse: un cimetière de locomotives froides pour toujours, quand bien même certaines ont été soigneusement remises en état de marche. Doit-on vraiment traiter les locomotives comme la Joconde? Pour moi: non! Le train, c'est du mouvement; une locomotive s'exprime aussi par le bruit qu'elle fait, par son odeur, par le mouvement de ses bielles. Je veux espérer que les promoteurs du musée des chemins de fer belges sauront s'inspirer de ce qui se fait en Angleterre, en Suisse ou aux Pays-Bas... ou en Belgique par le PFT.