Conditions de participation :
- Montrer autant que possible une photo avant patine et après patine afin de bien apprécier ce qu'une patine apporte comme changements.
- Afficher une légende succincte expliquant sommairement la façon de procéder : genre de peinture et genre d'outils (pinceau, aérographe, ...).
Qui va participer ? N'oubliez pas les deux conditions.
Hello,
Comme cet excellent sujet, merci André

, m'a bien turlupiné j'ai fais plusieurs essais et commence à y "voir clair" dans la méthode de patine que je pourrai appliquer à grande échelle, principalement sur des wagons, voiture et loco d'époque IIIa, soit des teintes verte et noire.
Mon but est d'obtenir une patine légère, passe-partout: plutôt un atténuateur de l'aspect plastique que quelque chose de très affirmé, et ce - surtout - aux moindre risques d'erreur: j'ai une 29 à patiner un jour

. Dans ce cadre, mon expérience me montre que le choix des teintes et leur harmonie a une importance. En tous cas, j'aime bien "connaître mes couleurs" et leur effets respectifs.
Un essai double sur un wagon vert ROCO:
Peinture, au pinceau, en couvrant tout complètement le chassis et les organes de roulement, et en lavis léger la caisse verte; en Humbrol 98 à gauche et et Humbrol 186 à droite:
Impression: le 98, foncé, est impeccable comme "atténuateur universel" du noir et du vert.
Le 186, plus clair et plus vif, donne bien sur les organes de roulement, mais tranche trop avec le vert: ces taches, goutes, traces de pinceau sont trop visibles sur le vert.
Je retiens, à ce stade: 98 (surface crasseuse et poussiéreuse): applicable partout, sur tous ce qui doit se faire oublier; 186 (teinte brun rouille poussiéreux): bonne pour "faire jouer", aviver les roues et autres.
Ce qui donne:

A remarquer: les roues rouilles plus claires et plus vives.
La caisse: "estompée, passivée". L'intérieur de la caisse, les futs de tampons ont eux aussi reçu du 98.
...là je me sens en confiance pour "attaquer une loco"

"to be continued"...
Qui en pense quoi?
Arnaud