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TMM 249 COMPOSITIONS: Les trains EN 224/EN 225 'Donauwalzer' de 1993 à 2002

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Loco Revue nous a-t-il insultés pendant 20 ans ?

Démarré par ligne38, 05 Octobre 2007, 13:12:34 PM

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ligne38

Les personnes plus âgées qui ont lu assidûment les revues françaises pendant de nombreuses années (à partir de 1980) se rappeleront que les rédacteurs, très soucieux de classification, avaient pris l'habitudes de désigner notre hobby (si cela en est toujours un) du terme très technique de "Siderodromophilie".

Hier soir, dans le cadre d'une recherche scolaire, je suis tombé deux fois, la première sur la définition du mot, la seconde de ma chaise en la lisant :

La sidérodromophilie est considéré comme une paraphilie.
(Note : déviance sexuelle).

Elle consiste en l'attirance sexuelle procurée par les trains (du grec 'sidero': 'fer, 'dromo': 'chemin', et 'philia': 'amour de').  Il ne s'agit du phantasme des madones du sleeping, mais de l'émoi sexuel provoqué par les trains.

Les auteurs précisent :
Cette pratique est plus intime, grâce à ses compartiments, que l'avion ou l'autocar. Des couples aiment se livrer à des activités sexuelles devant les fenêtres lorsque le train passe devant une gare.

Les trépidations du chemin de fer, certes moins importantes aujourd'hui qu'autrefois, ont souvent inspiré les amants, comme les écrivains.

Leur effet, indiscutablement excitant, est à l'origine de nombreuses idylles ferroviaires. Une nouvelle de Guy de Maupassant, justement appelée Idylle, montre une nourrice encombrée de sa lactation importante et qu'un voyageur soulage en la têtant. La même scène se retrouve dans Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) alors qu'Alphonse Allais a écrit plusieurs textes sur ce thème.

Ben voilà, tous les lecteurs de Loco-Revue étaient donc des déviants sexuels.
Une nouvelle forme de jonction double...
Soyons Positif