Après le bâtiment des recettes, le château d'eau et sa petite annexe, je me lance dans la fabrication des deux remises vicinales du dépôt d'Ohey. Comme pour les autres maquettes, je m'efforce de restituer les bâtiments dans leur configuration d'origine, en m'aidant des plans de la remise de Lierneux, de photos réalisées sur place l'an dernier, de cartes postales et de photos anciennes. Pour l'organisation intérieure de la remise aux locomotives, je m'appuie également sur le dépôt-atelier du chemin de fer forestier d'Abreschviller qui est contemporain de celui d'Ohey. Il a l'avantage d'être resté pratiquement inchangé depuis sa construction en 1905 (et vaut une visite si vous passez par là). Au contraire des bâtiments que j'ai construits jusqu'à maintenant, les remises posent le problème de murs de grande longueur, sans cloisons intérieures pour une d'entre elles. Je travaille donc avec du MDF plus épais. Mais pour assurer l'équerrage et la rigidité de cette maquette de 400 mm par 218 mm, je vais devoir utiliser une charpente en bois qui reste à construire. Pour économiser du temps de gravure (et d'usure du laser), je réalise, à titre expérimental, les revêtements intérieurs avec des feuilles de briques en ABS (de la boutique du maquettiste). Ces briques sont un peu trop grandes et l'appareil n'est pas correct, mais à l'intérieur tout le monde n'y verra que du feu (enfin j'espère).
Pour commencer, les vraies remises. Les deux comportaient deux voies, mais celle de droite (au Nord) est plus large que celle de gauche (au Sud). Ceci doit être dû au fait qu'elle abritait les locomotives et leur atelier qui demandaient plus de place. Cette remise Nord était couverte d'un lanterneau pour l'aération, visible sur une photo prise en 1918.

L'intérieur de la remise aux locomotives. On voit notamment les deux cloisons, la premier fermée par deux portails délimitait l'atelier, la seconde dans le fond devait délimiter des locaux techniques tels que lampisterie, magasin de pièces détachées, etc. La charpente est métallique, mais je suis certain qu'elle n'est pas d'origine. Je fait le pari d'une charpente en bois classique, comme celle qu'on voit dans les remises du MTUB ou de ce qu'il reste des remises de Tirlemont.

La version en H0. Les reflets sont dûs à une feuille de polyester de 0,5 mm qui sert pour les vitrages, mais aussi pour renforcer le MDF.


Voilà. La suite au prochain épisode.