SPECIAL ELECTION JUIN 2009

Démarré par hekwedom, 14 Mai 2009, 18:29:45 PM

« précédent - suivant »

hekwedom



Elio Di Rupo  disparaît...

Il est accueilli au Paradis par Saint Pierre qui lui dit :

" Bienvenue. Cependant, nous devons régler un petit problème. Nous voyons si
rarement des chefs de parti, ici, que nous ne sommes pas certains de ce que
nous devons faire de toi. Le Grand Patron veut que tu passes un jour en
Enfer et un jour au Paradis. Tu devras ensuite choisir l'endroit où tu
voudras passer l'éternité. "

" Mais j'ai déjà décidé, je veux rester au Paradis. "

" Je regrette, mais nous avons nos règlements. "

Saint-Pierre conduit Elio vers un ascenseur qui le conduit en Enfer.

Quand la porte s'ouvre, il se retrouve sur un magnifique terrain de golf
tout vert, le soleil brille dans un ciel sans nuages et il y fait un parfait
25 degrés. Au loin se profile un superbe club house. A l'avant de l'édifice
se trouvent  déjà Michel Daerden, Jean-Claude Marcourt, Maria Arena,  Anne
Marie Lizin, les frère Moureaux, Marc Uytendaele, sa femme et beaucoup
d'autres camarades.

Une grande partie du MR est là aussi autour de Reynders et la famille Michel
; tous ces beaux personnages s'amusent, heureux et habillés de façon
élégante et décontractée (Dior, Versace, Armani, etc.).
Ils accourent à sa rencontre, l'embrassent et se mettent à brasser leurs
souvenirs d'antan et leurs débats homériques.

Ils jouent une partie de golf amicale et dînent au homard et au caviar.

Le Diable offre même le pousse-café.

" Bois donc cette bonne Eau de Villée et relaxes-toi un peu, Elio ! "

" Euh, ben, je ne peux plus boire, j'ai fait un serment... "

" Voyons, mon garçon, c'est l'Enfer ici. Tu peux boire et manger tout ce que
tu veux sans t'inquiéter. À partir de maintenant, ça ne peut qu'aller de
mieux en mieux ! "

Elio Di Rupo boit son cocktail et commence à trouver le Diable sympathique.
Il est gentil, raconte de bonnes blagues, aime aussi jouer de bons tours,
etc. Ils s'amusent tellement qu'ils ne voient pas le temps passer. Arrive
pourtant l'heure de partir. Tous ses amis le serrent dans leurs bras et Elio
prend l'ascenseur qui monte vers le Ciel.

Saint-Pierre l'attend à la sortie.
" C'est maintenant le temps de visiter le Ciel ", lui dit le vieil homme, en
ouvrant la porte du Paradis.

Pendant 24 heures, Elio Di Rupo doit frayer avec le Roi Baudouin, le
cardinal Daneels, sœur Emmanuelle et toute une confrérie de gens
bienveillants qui conversent de sujets beaucoup plus intéressants que
l'argent et qui se traitent l'un l'autre avec courtoisie. Pas un seul
mauvais coup ou une seule blague cochonne; pas de " club house " mirobolant
mais un resto ordinaire.

Etant donné que ces gens sont tous pauvres, il ne rencontre aucune
connaissance, et il n'est pas reconnu comme quelqu'un d'important ou de
spécial ! Pire ! Jésus est une espèce de hippie, un hurluberlu qui ne parle
que de " paix éternelle " et ne cesse de répéter ses insipides rengaines :
" Chasser les marchands du Temple ", " il sera plus difficile à un riche
d'entrer dans mon royaume qu'à un chameau de passer par le chas d'une
aiguille ", etc.

La journée terminée, Saint Pierre revient...

" Alors, Elio, tu dois maintenant choisir ".

Elio Di Rupo  réfléchit pendant une minute et répond :
" Bien, je n'aurais jamais pensé faire ce choix... Hum ! Bon, je trouve le
Paradis " intéressant " et rempli de gens de qualité, mais néanmoins je
crois que je serais plus à l'aise en Enfer avec mes amis ".

Saint-Pierre l'escorte alors jusqu'à l'ascenseur et Elio redescend jusqu'en
Enfer.

Quand les portes s'ouvrent, il se retrouve au beau milieu d'une grande
plaine brûlée et stérile qui ressemble à la Wallonie, couverte de nids de
poule, de ruines industrielles, de canettes et de déchets toxiques.

Il est horrifié d'apercevoir tous ses amis, en guenilles et enchaînés tous
ensemble, qui ramassent des déchets pour les mettre dans des grands sacs
noirs. Ils gémissent de douleur, se plaignant de leur supplice, leurs mains
et leurs visages noirs de saleté.

Le Diable s'amène, mettant son bras velu et puant autour des épaules du
nouveau.

" Je ne comprends pas, balbutie Elio Di Rupo en état de choc, lorsque
j'étais ici hier, il y avait un terrain de golf et un « club house " ; nous
avons mangé du homard et du caviar et nous nous sommes saoulés. On s'est
envoyé en l'air comme des lapins et on s'est tous follement amusés.
Maintenant, je ne vois qu'un désert rempli d'immondices et tout le monde a
l'air misérable. "

Le Diable le regarde, lui sourit sournoisement et lui susurre à l'oreille :

" Hier j'étais en campagne électorale ; aujourd'hui, tu as voté pour moi !
".

                                                       Votez bien.
 

jossebe2000

A+
Li p'tit crollé

zamateur

Et c'est bien d'actualité !
[:)]
Zébu ou Zamateur, c\'est au choix.

Amateur de Z avant tout et directeur technique des Saroulmapoul.
Fournisseur de couques et de flamiches