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Un peu dommage de n'envisager qu'une version simplifiée de la gare de Modave. Au besoin, je veux bien contribuer à sa construction. Est-ce un problème de place ?

Merci Grégoire. Je ne peux malheureusement pas visiter le réseau de l'ALAF aux prochaines portes ouvertes. Aurais-tu une photo d'un bout de voie vicinale intégrée dans la chaussée?

Merci. J'ai le même problème. Quand j'ai commencé mon réseau, il n'existait pratiquement rien en vicinal. Dès que Jocadis en a sorti, j'ai essayé d'intégrer le vicinal dans mon réseau, mais comme ce n'était pas prévu, j'ai été très limité dans mes ambitions. Maintenant, je réessaye sur une autre partie de mon réseau où je devrais pouvoir évoquer (modestement !) une gare d'échange avec le "grand chemin de fer". D'où le choix de la station SNCV de Melreux...et mon appel à renseignement sur le système de rails tramway de Tillig.

Un sujet vite fait qui me permet de lancer un appel : quelqu'un parmi vous aurait-il essayé de poser de la voie de tramway Tillig, je veux dire celle intégrée dans une rue en pavés ? Sinon, je continue à explorer le domaine vicinal et voici ma dernière réalisation : la "station" de Melreux vicinal.

Tout d'abord les archives (photo scannée dans l'excellent ouvrage de Georges Henrard sur les lignes Melreux-Laroche et Comblain la Tour-Melreux.


 Il manque une partie des charpentes décoratives sur le bâtiment principal, mais il ne manque pas les pissotières. La photo n'est pas assez précise pour permettre de fabriquer lesdites pissotières, mais heureusement elles sont identiques à celles de Maransart dont il existe d'excellentes photos (www.garesbelges.be). Le bâtiment principal existe toujours et il a même été soigneusement restauré :



Et ma propre version :



Comme on peut le voir, les "stations vicinales" étaient très simples : murs lisses, ouvertures rectangulaires, mais les toitures sont souvent assez sophistiquées. C'est le cas ici, avec des "charpentes" plus décoratives que vraiment utiles.



Et donc les pissotières. Un bâtiment modeste, mais plus compliqué à construire qu'il n'y paraît.Les grilles entre le haut des murs et la base du toit sont particulièrement fines. Le toit ne repose que sur les quatre piliers dans les coins.

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Le tout en gravure laser, carton bristol de diverses épaisseurs et MDF, vitrages en polyester et rideaux tirés d'une feuille Kibri, comme d'habitude. Seule exception à mes habitudes :les quatre piliers dans les coins sont découpés dans une planchette de Samba de 5 mm d'épaisseur et gravés successivement sur leur quatres faces. Le "paravent en tôle" est une impression 3D.

Bon, mais je connais quelqu'un qui s'est fait pirater.

Il existe en effet des Fablabs qui possèdent des graveuses au laser, mais le premier problème est de savoir si vous maîtrisez le dessin sur ordinateur. Parce que c'est le point de départ. Dans un second temps, il vous faut identifier un fablab et voir quel est le format des fichiers informatiques qu'ils acceptent. Ceci dit, pour ma part, je recommande d'acheter une graveuse. On commence à trouver sur les marché des machines qui ne coûtent pas beaucoup plus cher qu'en belle locomotive en H0. Certaines d'entre elles possèdent même des lasers au CO2, ce qui est l'idéal. Mais c'est vous qui voyez...

S'il s'agit de décaper du laiton/bronze, je recommande un mélange de vinaigre et de sel (assez de sel pour saturer le mélange). Très efficace sur le métal, mais pas sur les restes de soudure.A essayer... Chapeau pour la patience pour arriver à ce stade.

Voici donc la version presque définitive de ma cabine de signalisation. Par rapport à la première version, j'ai apporté les corrections suivantes, sur la base des photos anciennes fournies par Grégoire et Bernard:

- ajout de petites tablettes au bas de fenêtres ;
- séparation entre les pare-soleil et les fenêtres proprement dites ;
- ajout sous la partie débordante du toit, des 48 petits supports (ils sont en fait fabriqués en relief simple par gravure et invisibles sur cette photo) ;
- peinture type vitrail jaune derrière les pare-soleil ;
- ajout des panneaux de numéro de block. A noter ici que le chiffre 4 utilisé par les chemins de fer de l'Etat en 1932 est du type ouvert, sachant que la plupart des polices de caractères modernes utilisent un 4 fermé.

Il reste à poser la cheminée et à peaufiner un peu le toit... et à intégrer au réseau.

Jean-Pierre n'a pas tardé à résoudre l'énigme. Je me lance en effet dans la construction du pavillon des toilettes de la gare de Beauraing (ou de celle de Houyet, elles sont jumelles), un sujet très rarement abordé par les modélistes et qui était pourtant présent dans toutes les gares, sous une forme ou une autre. Seul Paul Bellon propose une version plan-type 1895.

Ce bâtiment a disparu depuis très longtemps, mais il était néanmoins fort élégant. Qui plus est, son architecture pose un certain nombre de problèmes nouveaux que je vais essayer de résoudre. J'y reviendrai. En attendant, voici la source de mon inspiration (carte postale de la gare de Beauraing).

Je suis bloqué dans la construction de ma cabine de signalisation de la ligne 43, faute d'une fourniture dont l'arrivée tarde un peu. Je me lance donc dans mon prochain projet, un bâtiment plutôt atypique dont la construction appelle des techniques un peu différentes de ce que je fais d'habitude.

Devinerez-vous de quoi il s'agit ? (ou plutôt s'agira si j'arrive à le terminer).

Très beau projet, mais le nombre de leviers dans le bâti Siemens me semble un peu maigre. Je compte qu'il en faudrait une quinzaine, vu le nombre d'aiguillages et de signaux à commander.

Tu as tout à fait raison, mais je n'ai pas la place dans la cabine pour davantage de leviers. La solution serait de construire une seconde cabine, je suppose. Un certain nombre de gares de la ligne 43 disposaient de deux cabines quand le plan de voie le justifiait. C'était aussi le cas de la gare de Houyet dont je me suis inspiré. Je vais m'y mettre...

La peinture et la colle sont sèches. Voici donc le projet d'intérieur de ma cabine de signalisation. Le personnage est de Aumo (en métal blanc). Les bureaux sont un peu bruts de décoffrage, mais il n'en paraîtra rien une fois dans la cabine.Il reste à ajouter des éléments au mur du fond de la cabine: TCO (voir ci-dessus), évier, téléphone et horloge.

Toujours sur le thème de l'aménagement intérieur, pendant que la colle sèche... Il faut un TCO. Voici la version qui figurera dans la cabine. Elle sera considérablement réduite, donc rien ne sert d'ajouter plus de détails qu'il ne faut. Sur cette version, vous pouvez au moins découvrir le plan des voies de cette partie de mon réseau. Je me suis inspiré de la gare de Houyet, non sans la simplifier considérablement.

Une cabine de signalisation est abondamment vitrée et mérite un aménagement intérieur. J'ai atteint le stade où il faut s'en préoccuper. Je viens de recevoir le kit Artitec que j'ai choisi parce qu'il me paraît représenter assez fidèlement l'intérieur d'une cabine de type Siemens si j'en crois les photos aimablement fournies par Bernard (RD25). Je l'ai tout juste déballé. Voici le contenu à base de pièces moulées en résine et d'une plaque de maillechort photo-découpé. Il y a de quoi équiper deux petites cabines ou un grande. Il n'y manque rien, même pas le poêle et sa charbonnière, des lavabos, un poste de radio (à l'ancienne), etc.

Salut Claude,

C'est du super boulot.  Comme d'hab. 

Seb

Merci Seb. Mais à ce stade, je ne suis pas satisfait de la peinture blanche. Je veux aussi revoir la structure du toit, notamment dans les parties débordantes plus quelques autres détails au niveau des fenêtres. A suivre... Vu le temps qu'il fait, je vais sans doutes faire des progrès rapides (?)